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Voici les détails qu'a reçus, par le té
légraphe, la Pall Mail Gazette, de Londres,
au sujet de la catastrophe de Richmood
Ce matin, 27 avril, la cour d'appel devait
rendre un jugement dans une affaire locale
qui intéresse la moitié de la ville. L'af-
fluence était énorme dans l'auditoire; on
était presséles uns contre les autres comme
des harengs. Tout coup, sans qu'aucun
craquement vint avertir du danger, le plan
cher s'effondra et tout ce monde fut préci
pité en bas dans la salle où la législature
tenait séance. w toiolviVi Mon
Vingt personnes seulement restèrent en
tièrement saines et sauves, dont le gouver
neur Walker, les juges de la cour et quel
ques membres de la législature; près de
deux cents sont blessés, la plupart griève
ment, dont l'ex gouverneur Wells. On ne
connaît pas'encbrê le nombre des morts.
La ville est dans le plus douloureux émoi;
la place du Capitole est encombrée de
monde; chacun attend avec anxiété qu'on
déblaye le lieu du sinistre pour savoir s'il
a quelque parent ou ami parmi les victimes.
Voici le télégramme reçu par le limes
La cour d'appel siégeant au Capitole
allait ce matin prononcer entre les deux
personnages qui se disputent l'office de
maire de la ville, lorsque le plancher céda
sous le poids des curieux. On estime
deux cents le nombre des tués et blessés,
dont une vingtaine parmi les membres de
la législature* on a déjà retiré quinze morts.
En Angleterre, on a fabriqué en 1869,
800 millions de timbres posie en dehors
de ceux émis par les colonies, dont chacune
a le sien; en France, on en a vendo, en
1865, 414 millions; 450, en 1866. Aux
États-Unis, en 1866, outre des centaines
de millions d'énveloppes affranchie^, on a
débité 550 millions de timbres postepe
sant 400 quintanx.
RUSSIE.
Le Kraj, de Cracovie, annonce qu'à l'oc
casion de l'arrestation du doyen de la
cathédrale de Vilna, Mgr Piotrowilch, il y a
eu un conflit sérieux entre les troupes et
la population exaspérée
Nous empruntons les passages soivrnts
une lettre que la feuille précitée a reçu
d'un témoin oculaire sur les circonstances
de celte arrestation
Après la fin de la messe, l'abbé Piotro
wilch enlonré de toute la foule 'qui avait
assisté la cérémonie, se rendait son
domicile. Les plus vives marques de sym
pathie lui étaient adressées de toute part;
mais il n'avait encore pu atteindre sa de
meure, que des gendarmes barrèrent la
rue et voulurent saisir la personne du
chanoine. La foule dispersa les gendarmes
et prit l'abbé dans son milieu. Au même
instant, on entendit battre la générale, et
un bataillon d'infanterie accompagné d'une
section de cosaques, déboucha dans la rue.
Les fantassins tombèrent sur la foule et
voulurent la disperser coups de crosse;
les cosaques firent usage de leurs sabres.
Une lutte de courte durée s'engagea avec
la foute, qui finit par céder la force ma
jeure. Le chanoine Piotrovvitch tombé
entre les mains des Russes, fut conduit en
prison. Pressé par la fouleau milieu de
la bigarre, de laisser un souvenir, il ôia son.
surplis, que la foule mit aussitôt eu mille
morceaux et se partagea.
Le gouverneur généra) Potapoff de
manda aussitôt parle télégraphe des ordres
S' Pélersbourg, et reçut quelques heures
plus tard l'ordre d'envoyer le chanoine
Arcbangel, sans le faire juger.
Dans le gouvernement de Mohilew,
l'agitation entre les Polonais est grande,
la suite des mesures de russification prises
par le gouvernement et appuyées par l'é-
véque de ce diocèse.
Le Journal de Saint Pélersbourg du 9
mai dit que l'assassin du princed'Arenberg,
le nommé Chiscbkoff, son ancien courrier,
est en aveu. Il a déclaré que déjà, dans la
nuit qui a précédé l'attentat, il avait tenté
de voler le prince; mais il nie avoir per
pétré lui même le crime, il se serait borné
rester en surveillance devant la maison
pendant que soncomplice, le nommé Greb-
minikoff, commettait l'assassinat. Ce der
nier a été arrêté et l'on a trouvé sur lui la
montre du prince d'Arenberg. Il résulte de
l'autopsie que le prince a été étranglé et
que la pression exercée sur le cou a été si
forte que la mort a dû être instantanée.
ETAT-CIVIL ITYPRES,
Du au 1S Mal Inclus*
YPRES, i4 MAI 1870.
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cher de croire que notre gouvernement se bâtera
de prendre des mesures pour accomplir ce qu'on
doit regarder comme des obligations internatio
nales absolues.
Il est surabondamment évident que la conti-
nuation d'un pareil état de choses constitue qoe
menace perraaneote pour l'ordre social daus tous
les pays, et pour le maintien de la paix entre les
nations. tria tirpt
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ONGUENT ET PILULES HOLLOWAY. Guériron des
AbcèsHémorroïdes Fistules et Plaies. Les nombreuses et
belles guérisoiis, résultant de l'emploi de ce précieux Onguent,
dans les cas ci-dessusont eineiic les praticiens les adopter
daus les hôpitaux aiusi qne pmjr leur clit'Melle prisée et,
ilaus plusieurs oas où le malade était regardé comme incurable,
l'Onguent Holloway, combiné avec ses Pilules, guérissait les
blessures les plus désespérées; ces médicaments sout sans
rivaux pour la guéiisou des scrofules et des maladies de peau.
"Dans toutes les maladies culauée» qui affectent les senfauts,
depuis le simple mal de gencive jusqu'aux affections scorbu -
tiques les plus compliquées, l'Onguent Holluw.y exerce la
plus lemarquable iuflueuce, eu calinaut l'iuflammaliousou
lageant l'irritation et eu cousolaiit le petit malade.
Depuis la oure du Saint-Père par la douce Revalenta
Arabica, et les adhésions de beaucoup de médecins et d'hô
pitaux, nul ne pourra plus douter de l'efficacité de cette déli
cieuse Fariue de Sauté, qui guérit, sans médecine, ni purges,
ni tais, les dyspepsies gastrites, gastralgies, glaires, vents,
acidités, pituites, nausées, renvois, vomissementsconstipa
tion, dianbee, toux, asthme, phtbisie; lluxiou de poilriue,
tous désordres de la gorge, baleine, voix, des brouohes
vessie, reins, iutestius, muqueuse, oerveau et sang chlorose,
fluet.. Itlauet.e I.S Ullll I UtU CS j U,UV)U OUI TS y COlUpriS CClleS
de S. S. le Pape, le duc de Pluskow, Mmc la maïquise de
Brébauelc etc. 3.
Cuie N» 61,816.
Longueville (Belgique), le 21 septembre 1862.
MonsieurJe me suis servi de la Kevaleuta, il y quelques
mois, coutre une tonx dont je souff rais depuis plus d'un an
et au bout d'un mois je fus radicalement guéri Quatre autres
persouues qui j'ai Conseillé ce remède se sout trouvées mieux
au bout d uu certain temps, et sout venues me reiueicier du
couseil que je leur avais douué.
P -J. InsenEcuTS, clerc de notaire.
Plus nourrissante que la viande, cite rend la sauté et
économise 5o fois son prix eu médecine. Eu boîtes; i/ j kil
2 fr. 25; 1 kit., 7 fr.; la kit. 60 fr. Uu Barry et G', 12,
rue de l'Empereur, Bruxelles.
Appétit, digesiiou, sommeil et énergie rendus par la Re
valenta booolatée aux personnes, et aux enfants les plus
faibles, elle uourril trois fois plus que la viande et rend les
chairs fermes Eu tablettes pour 6 tasses, 1 fr. 22; pour
12 t., 2 fr. i5 2t. 4 fr. Eu boîtes eu poudre de t2 lasses,
2 fr. 25; 48 t., 7 fr.; 120 t 16' fr.; de 576 tasses, 60 fr ou
environ 10 c. la tasse. Du Barry et Ce, 12, rue de l'Em
pereur, Bruxelles.
Dépôt Ypres, chei MM. C. Beccwe, pharmacien, rue dir
Verger; Frysiic. pharm rue de DixmudejG. Vevs, pliarm..
rue de Lille; H. Mshif.u, pâtissier, rue au Beurre. Moor-
sleil», cire* Ch. Bostyk, boulanger. Poperinghechex M.
A. Haelewycx, pharmacien.
Bruges. Veuve De Grave, drog., rue Eeckhont, 2; F- Van-
deuplas, drog rue des Pierres, g; 5. Veys-Delcarape, pliarm
rue Nord du Sabluu, 4< V. Veys-Fryson, pharm., rue Saiul-
Jacques, 21 P. Daels, pharm., rue Flamande, ig H Staeu-
daert, pharm., rue des Pierres, 29; L. Algoet-Ùispersyu, nég',
rue Notre-Dame, 33; De Hondt-Gazet, nés', rue des Pierres,
10, Van Speybroeck, uég', rue Philipslock, 1; Vao Moere-
Vau Mutre, nég', Grand'place, g2 J. Willaert, nég<, Grand'-
place, 62; A Delplace, imprimeur, rue Nord du Sabluu, 2).
Courtrai. H. Bossaert, pharm.; E. Hiers, pliarm L. Kiudt-
De Gheyne, pharm C. Vander Espt, pharm.
Dixmude. Claus-Vaudenbussche.
Furnes J. Dobbelaere, pharm.; E. Duclos, pharm Ver-
poorte-Taverniernégociant.
Slenin. Veuve H. Van Ackere, pharm.
Kieuport. L. Lefevre,pharm.; Vanbaeckel-Focqusur, pharm.
Oslende. F. Kockenpoo, pharm., rue f/luise, g; Hayward,
nég1, rue de la Chapelle, 68; veuve Philips, négociante, place
Saint Joseph.
Roulers. F. Ameye, pharm.; H. Boutens-Degheesl, pharm.
.Thielt J. Buysseus-Bylpharmacien.
T/wurout. L. Goruille-Parmeutiernégociant; J. Van de
Casteele, imprimeur.
NAISSANCES 8. Sexe masculin 6, idem féminin 2.
MARIAGES. Poltel, Louis, journalier, et Nevpjans.
Marie, dentellière. Huysmans, Pierre, sculpteur, et Samyn,
Stéphanie, dentellière
DÉCÈS. Recq, Marie, 3? ans, dentellière, célibataire,
rue de Thourout. Domiceut, Alexandre, 72 ans, cordon
nier, époux de Fortry, Aune, rue Longue de Thourout.
Duyok, Charles, 54 ans,boulanger,époux de Deseure, Amélie,
rue des Chiens. Laureus, Marie, 77 ans, sans profession
veuve de BryouFrançois, rue de Lille. Mahieu, Marie,.
70 ans, sans profession, veuve de Uelaire, Etienne, rue de
Menin Doolaeghe, Catherine, 69 ans, deutelliëre, veuve ri c
Seys, Joseph, rue de Menin. Vandepitte, Euphémie, i5
aus, rue du Plat. VandrcasteeleJulien, 3i ans, tisserand,
veuf de Ruylaert, Anne, rue de Meniu. Curr, Marie, 49
ans, religieuse, rue Saint Jacques. DebevelePierre, 6't>
aus, employé des douanes pensionoé, célibataire, rue du
Corbeau. Vandevelde, Alphouse, 22 ans, ébénistecéliba
taire, rue des Pauvres Filles. Maes, Pieire, 64 ans, char
retier, époux de Victorine Schmidt, Saint-Jean lez-Ypres.
ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS a. Sexe masculin
1idem féminin 1
ÉTAT Indiquant les quantités et le nrly4
- Ci «autres produits agri
coles vendus au marché de cette ville
NATURE
DES
Grains et Denrées.
QUANTITÉS
VENDUES.
Kilogrammes.
PRIX
par 100
kilogrammes.
a
9 -c
Froment
Seigle
A.oiue
Pois
Féteroles.
Pommes 8e terre
Beurre
16,600
7,4oo
800
1,000
1,600
5,8oo
a4 87
19 5o
33- 00
33-00
80
80
Pain de farine de froment brûle 35 cs le kilo.
Idem pour les fondations de 5o c*1,200 gr.
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