retraite, non sans avoir protesté avec quel que éclat au nom du privilège que lui conférait le commandement en chef d'un corps d'armée en face^e l'ennemi. S. M. le roi des Belges, accompagné de Al. le comte van der Stralen Ponlhoz, a rendu visite lundi la reine d'Angleterre, au château de Windsor. Sa Majesté, après avoir fait ensuite une excursion Progmore, est retournée Londres. La reine d'Angleterre a donné un bal gala l'occasion de la visite du roi des Belges. Le prince et la princesse de Galles, la princesse Louise, la princesse de Teck, le prince Christian le duc de Cambridge, membres de la famille royale, assistaient cette fête. La liste des personnages de haut rang invités cette fête remplit une colonne des journaux anglais. Uneplace importantereslaitàprendre dans la presse religieuse il n'y avait pas encore de grand journal catholique illustré; I'Illustration catholique dont nous recom mandons vivement le programme nos lecteurs, vient aujourd'hui combler cette lacune. Elle offre, en outre, ses souscrip teurs une magnifique prime, entièrement gratuite, ayant une valeur double du prix d'abonnement. Avec de tels éléments, il y a là un succès assuré. (Voir aux annonces A l'élection communale de Wervicq qui a eu lieu lundini le candidat conser vateur ni le candidat libéral n'ont obtenu la majorité absolue. Deç bulletins ont été contestés par les membres du bureau et envoyés la députalion permanente, qui décidera s'il y a lieu ballottage. La lutte a été vive placée sur le terrain de la finance plus que sur celui du libéralisme, la vic toire est restée incertaine jusqu'au dernier moment. (Patrie de Bruges.) Nous avons nssîctô -a..» tres-curieuses expériences d'épreuves que subissaient deux nouvelles mitrailleuses du système Christophe et Montigny. Les inventeurs avaient invité quelques person nes, parmi lesquelles nous avons reconnu MM. les généraux Soudain de Niederwerth et Bormann. aides dé camp du Roi, et M. le général Berten ainsi que qoelques notabilités civiles qui suivaient le tir avec le plus vif intérêt. Rien ne peut donner une idée de l'effroyable résultat que produit un de ces engins meurtriers. Les inventeurs imitaient les feux de peloton de rang et de tirailleurs au point de faire illusion. Chaque coup porté en plein dans on panneau de 3 mètres carrés y fait 37 trous de halle. Le tir non interrompu permet de tirer 481 balles par minutes! La provision ordi naire du caisson et de l'avant train est de 2,664 cartouches, qu'on peut tirer en cinq minutes et demie! Et avec cela chaque pièce pàraît un joujou, elle ne pèse que 180 kilogrammes seule, 400 toute montée. L une d'elles, do calibre de 14milimèlres pour ses balles est destinée la Russie l'autre, du calibre de 11 millimètres, est destinée la Chine. Ces redoutables engins paraissent desti nés jouer un grand rôle dans les guerres futures et tendent modifier encore les conditions de la tactique. De progrès en progrès, où s'arrêtera -t-on? Dès présent il est certain qu'une seule mitrailleuse (sa portée dépasse 1,200 mè tres) établie sur plate-formeaux secteurs sans feu d'une ligne fortifiée, couvrira de ses projectiles tout l'espace visible et ren dra les fossés inabordables. Les Prussiens, qui les premiers ont adop té ce terrible instrument, de guerre, lors qu'on ne rêvait pas encore les perfections y apportées par MM. Christophe et Monti gny, lui ont donné le nom pittoresque et vrai de pompe balles», qu'il justifie pleinement. (Belgique.)}? J p Pendant les courses qui ont eu lieu dimanche, Gentbrugge, sous le patronage du Sport hippique gantois, une des tribunes s'esteffondréesous là masse des spectateurs qui l'encombraient. Dans les premiers mo ments qui oui suivi l'accident, il y a eu une confusion impossible décrire Heureuse ment les victimes de l'incurie de la com mission organisatrice en ont été quittes pour quelques vêlements déchirés ou ava riés, quelques contusions légères, etc. Il eu faut pour tous les goûts Voilà ce que se seront dij les hommes qui ont pris tâche de défendre la cause des em ployés en créant, Bruxelles, un journal intitulé L'Écho de la bureaucratie, dont le premier numéro vient de paraître. Nous détachons les lignes suivantes de ce nouvel organe de la publicité a Le journal est un écho fidèle de tout ce qui se pense, se dit et se fait dans les bureaux. Son seul but est de donner l'employé un moyen d'améliorer sa situation en le mettant même de profitercomme joui le monde, des avantages de la publicité. L'Echo de ta bureaucratie n'est pas et ne sera jamais une diatribe, quand même1 contre l'autorité. Mais entre la révolte et la soumission stupide, il y a place pour autre chose, il y a place pour la discussion. Catastrophe de Domrneldange. Le chef de la gare de Dommeidange a été mis en liberté; aucune part de responsabilité ne lui incombe dans la calastrophedu 7 mai. La Compagnie de l'Est a chargé M. l'avocat Brasseur et son propre délégué, M. jacm in, inspecteur de la ligne, de régler, de concert avec M. le juge de paix, les au torités locales et les intéressés, les indem nités accorder aux parents des victimes. - Ainsi, M"' veuve Friob, de Merscb, assis tée de M. le notaire Ruth et du conseil de famille, aurait reçu la somme de 20,000 fr. la veuve d'un ouvrier de Heisdorf 10,800 francs; une autre 8,000 francs, etc., etc. Cette délicate mission paraît avoir été remplie la satisfaction générale. LL. AA. RR. le prince et la princesse Henri des Pays-Bas ont visité les personnes blessées lors de la catastrophe de Dommei dange, dans une espèce d'hôpital que M. Metz s'est empressé de mettre leur dis position. (Éclio du Luxembourg.) Ces jours derniers, des pâtres suisses trouvèrent le cadavre d'un ours étendu au- fond d'un ravin. La mort paraissait récente; ils voulurent s'approprier la fourrure de l'animal. Mais, surprise dans la peau de l'ours était renfermé un autre cadavre celui d'un homme! Voici l'explication du cadavre: un Ita lien, marchand de citrons, voyant que son commerce n'allait paseut l'idée de l'affu bler d'une peau d'ours et de contrefaire cet animal. Il s'était entendu préalablement avec les guides du voisinage J'apparaîtraileur avait il dit, subitement la vue des touris tes; vous marcherez résolument moi, et, après une courte résistance, je prendrai l'a fuite. Les voyageurs, d'abord effrayés, puis sauvés par votre intrépidité, vous donne ront de bons pourboires et nous partage rons. Après avoir réussi quelque temps, cette industrie devint fatale aux faux ours, qui tomba dans un précipice et s'y tua, Quelque temps auparavant il l'avait échap- pé belle. Un chasseur, qui le prenait pour un -véritable ours, le couchait déjà en joue lorsqu'il lui cria a Ne tirez pas sur moi Horrible drame. Nous lisons dans le Courrier des États Unis, sous la, date du 26 avril Dans la maison n° 99, Canal slreet, Baltimore, demeurait M°" Catherine Marsh avec ses quatre enfants et sa mère. M"" Marsh est native du comté de Kerryen Irlaode, elle est âgée de vingt-sept ans et mariée un barbier, William Marsh qui l'a abandonnée voilà dix huit mois et qui, dit-on, vit en ce moment New-York. Cette dame jouissait d'une excellente réputation, mais l'abandon de son mari lui avait causé un chagrin profond qui a fini par aboutir un accès de démence furieuse et la série d'événements sanglants que nous allons rapporter. M°" Marsh est sortie de chez elle jeudi, quatre heures de l'a'près midi. Elle est allée emprunter un couteau chez un bou cher, et, dissimulant cette arme sous son châle, elle s'est rendue l'école où se trou vait son fils aînéJames âgé de huit ans qu'elle a fait demander. L'enfant est accou ru; aussitôt la mèrel'a saisi par leschevaux, et, sans dire un mot, lui a tranché la gorge d'un seul coup de couteau avec une telle violence que la tête été presque séparée du tronc. La malheureuse folle s'est ensuite élan cée la poursuite d'un camarade de son fils, le petit Burnett, qui avait été témoin dg meurtre; mais l'enfant s'est sauvé et lui a échappé Elle est alors rentrée chez elle, s'est dirigée vers la cour, où deux autres deses enfants, William et Mary Jane,étaient jouer, et en quelques secondes elle Tes a égorgés l'un après l'autre Laissant là les deux cadavres, elle est montée précipitamment et tranché d'un coup de couteau la tête de son dernier en fant, George, âgé de deux ans et demi; ensuite, elle a tourné sa fureur contre sa inëre, M"" Dwyer, et l'a blessée assez dan gereusement pour interdire tout espoir de guérison. Après avoir ainsi tué ses quatre enfants et blessé mortellement sa mère, M"* Marsb, redevenue subitement calme, s'est mise vaquer ses occupations ordinaire. Mais le bruit de cette lamentable tragédie s'était déjà répandu; elle a été arrêtée da%s la soirée. Le pavilioq des singes du Jardin d'acclimatation, Paris, s'est enrichi, ces jours derniprs, de deux orangs oulangs, ou hommes dés bois, de Java, et de deux gib bons de l'Archipel indien. Ce sont des animaux du plus grand intérêt, qui vien nent compléter la collection de singes déjà sf remarquable réunie au jardin du bois de Boulogne. Il y a, parmi les pensionnaires du Jardin d'acclimatation, un cynocéphale gigantes que, dont la gheule est armée de dents qui seraient digues de la mâchoire d'un tigre. Malgré cette formidable armature, ce singe est d'une douceur extrême pour ses com pagnons de captivité. Non seulement il n'abuse p,as de sa force pour opprimer ses camarades, mais au contraire il maintient l'ordre..César, c'est son ûom, tombç bras raccourcis sur les batailleurs, en les com battant, tout penauds, se retirent bien vite en. grimaçant. Ces scènes se reproduisent chaque jour. On raconte qu'un singe nou? veau venu ayant été maltraité, César s'était aussitôt approché de lui,et l'avait emporté dans son appartement particulier pour le mettre l'abri des poursuites de ses in hospitaliers camarades. lu I r- 11 11 NOUVELLES DIVERSES.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 2