tera la grande soirée du comte de Bern- storffambassadeur de Prusse et detla Confédération du Nord Le roi ne partira qu'après le Lterby day, qui aura lieu le 1" juin. Vendredi, le roi des Belgps a reçu en audience, l'hôtel Claridge, la baron Bru- now. ambassadeur russe près la cour d'An gleterre. Itans le courant de la journée ç'a été le tour du comte Apponyi, ambassadeur de l'empire auslro hongrois, et du comte Berns'oi ff, ambassadeur de l'Allemagne du Nord. Le même jour, le Roi a reçu la visite du prince de Joinvilleson parent. Un peu après quatre heures. Sa Majesté, accom pagné de M. Van de Velde, s'est rendue la Chambre des communes, où elle est res tée jusqu'à sept heures, assista nt aux débals. Le soir, le Hoi a dîné chez lady Mo- lesworth. Pendant l'année qui vientdes'écouler, il a été frappé la Monnaie de Bruxelles: en pièces de 20 fr., 24.689 480 fr en piè ces d'argent de 5 fr., 63 287,710 fr.; en pièces de 1 fr.. 1.393 608 fr en monnaie de cuivre de 2 c.fr. 53,852 60 de 1 c., fr. 50,643 41. A toutes ces fabrications, il faut ajouter 945,998 kilogrammes 800 grammes de piè ces de 20 et de 10 reis pour l'empire du Brésil Enfin, le total général de toutes les pièces de monnaie sorties de l'Hôtel des Monnaies, en 1869, est de 203,006.365. Le drame des brigands d'Athènes vient d'avoir un épilogue. M. Baude, am bassadeur de France, assistait aux obsèques de M. Herbert, le jeune et sympathique secrétaire d'ambassade qui a été lâchement assassiné par des bandits. En sortant du temple, il voit le ministre de la guerre, soupçonné, tort ou a raison, d'avoir agi, dans celle affaire, avec une déplorable faiblesse. La présence de cet homme est un scan- dale s'écrie-t il. Demétrius Soutzofrère du ministre et ex commandant de la place, somme le mi nistre français de répéter ses paroles. /•our corroborer encore sa première al légation, M. Baude ajoute alors que la pré sence du commandant de place est on scandale non moins grand. Un duel a été la suite de cet échange de paroles, mais il n'a pas eu de graves résul tats. (France.) Le fait suivant, dont YEcho du Var garantit l'authenticité, fait songer aux Ro mains des temps héroïques Dimanche dernier, dit cette feuille, une famille de cultivateurs de Draguignan se trouvait chez ses grands parents. Une discussion s'élève entre deux frères. L'un d'eux irrité par la contradiction affirme énergiquement l'exactitude de son dire, ajoutant qu'il est prêt en mettre la main au feu. Et, sans hésiter, il plonge le bras dans les flammes du foyer, tant et si bien que lorsqu'on se précipite sur lui la pean est déjà brûlée et les chairs sont nu. Inutile de dire que le malheureux ex pire maintenant, dans de vives souffrances, cette imprudente imitation du courage an tique. La chambre criminelle de la cour de casssation a rejeté aujourd'hui le pourvoi de Guillaume Bayon, condamné le 27 avril dernier par la cour d'assises de la Drôme la peine de mort pour assassinat sur M. Alexandre Lubanski. Guillaume Bayon peut dormir tranquille; il est protégé par la grâce accordée ses deux confrères en assassinat, Dessous-le Moustter et Lathau- wéts?' FRANCE. Voici le discours que l'Empereur a pro noncé l'occasion de la proclamation solennelle du plébiscite du 8 mai 1870 Messieurs, La Marseillaise refait le calcul de ses amendes, et en ajoutant ses premiers chiffres rectifiés le résultat financier de sa journée de mardi, soit d'après son compte, environ 18,000 francs, décime et double décime compris, elle arrive au total de 61,000 francs. Pour cinq mois de vie c'est une moyenne mensuelle de 12,200 fr. Un très-grave accident est arrivé au Creuzot du fait d'un revolver. M. le lieutenant d'Audement, du 46* de ligne, se trouvait dans sa chambre, ne compagnie de plusieurs personnesau nombre desquelles son ordonnance, le sol dat Pierre Maquet. L'officier procédait des préparatifs pour aller prendre la garde il tenait la main un revolver, dont il examinait et fai sait jouer les batteries un mouvement in considéré fit tout coup partir l'armeet une balle vint frapper l'ordonnance en pleine poitrine. M. d'Audement, désespérer du malheur que son imprudence venait de causer, a fait appeler aussitôt les médecins. On croit que la vie du blessé peut être sauvée, mais le projectile n'a encore pu être extrait. ANGLETERRE. Une vingtaine de policemen se sont ren dus samedi ao débarcadère du chemin de fer, l'arrivée du convoi de Birmingham. Un détective était déjà monté la station de Wesibourne Park afin de veiller ce que personne desrendit en route. Une dépêche reçue de Paris, avait, paraît il, annoncé l'arrivée de fenians, et plusieurs personnes furent, en effet, arrêtées leur descente du convoi et menées immédiatement au bu reau de police. Les agents fouillèrent leurs bagages et y saisirent une cinquantaine de revolvers. Un monsieur qui, ce qu'on suppose, attendait les voyageurs suspects, a été également arrêté et fouillé. On a trouvé sur lui environ deux cents livres en banknotes Aucune des personnes arrêtées n'a été relâchée jusqu'ici. ÉTAT-PONTIFICAL. On télégraphie de Rome, la date du 16 mai a La distribution des récompenses aux exposants a eu lieu aujourd'hui dans l'église Sainte Marie des Anges. La foule était im mense, et la fête, très belle, recevait un nouvel éclat de la présence du Saint Père. Pie IX a fait une allocution qui a vive ment remué l'assistance. Après avoir ex primé la gratitude que l'on devait aux Chartreux pour avoir ouvert leur cloître aux exposants, le Pape a parlé de l'amour de l'Eglise pour les arts et la science. Le petit Ëtat-Poniificala-t-il dit, voudrait faire avancer les arts dans la perfection, n la science dans la profondeur. L'Église n'est immobile que dans la règle de l'hon- itéte, du juste et du vrai. Elle ne crée pas de nouveaux dogmes elle affirme ce qu'ellea toujours cru,et elle donneàcette croyance une lumière nouvelle. Deux grauds prix supérieurs ont été distribués, l'un aux Gobelins, l'autre la typographie Marne. PORTUGAL. Haris, ai mai. En recelant de vos mains le recensement des votes émis le 8 mai, nia premtèie pensée est d'exprimer ma reconnaissance a la nation qui, pour la quatrième fois depuis vingt deux ans, vient de oie donner on éclatant témoignage de sa confiance. m Le suffrage uni-ersel dont les éléments se a renouvellent sans cessé, conserve néanmoins dans i> sa mobilité une «olooié persé>é>anle, ii II n pour le guide- sa iradilioo la sû elé de a ses instincts et In fidélité de ses sympathies. Le plébiscite n'avait pour objet que la ralifi- cation par le peuple d'une réforme couslitulion- a nelle, mais au milieu du conflu des opinions et a dans l'entraînement de la lutte le débat a été a porté plus haut; ne le regretton pas. a Les adversaires de nos institutions ont posé la question eutre la révolution et l'empire. Le pays l'a tranchée eu faveur do système a qui garantit l'ordre et la liberté. Aujourd'hui, l'empire se trouve affermi sur sa base. Il montrera sa force par sa modération. Mon gouvernement fera exécuter les lois sans r partialité comme sans faiblesse. Il rie déviera pas de la ligne libérale qu'il s'est tracée. Déférent pour tons les droits, il protégera Ions a les intérêts sans se souvenir ries voles dissideols et des manœuvres hostiles. Mais aussi il saura h faire respecter la volonté uationale si éoergi- quement manifestée et la maiulenir désormais au-dessus de toute cootroverse. Débarrassés des questions constitutionnelles qui divisent les ineilleuts esprits, nous ne devons plus avoir qu'un bnt rallier autour de la Con- stilution que le pays vient de sanctionner les honnêtes gens de tous les partis, assurer la sécu- rilé, amener l'apaisement des passions, préserver les intérêts sociaux de la cootagion des fausses doctrines, rechercher avec lorries les intelligences les moyens d'augmenter la grandeur et la pros- périté de la France. Répandre partout l'iostruciion, simplifier les rouages administratifs, porter l'activité du centre où elle surabonde aux extrémités qo'elle déserte; introduire dans.nos codes, qui sont des monu- n meots, les améliorations justifiées par le temps; n multiplier les agents généraux de la production n et de la richesse; favoriser l'agriculture et le dé- veloppement des travaux publics; consacrer eofin notre labeur b ce problême toujours résolu et toujours renaissant, la meilleure répartition des charges qui pèsent sur les contribuables tel est notre programme. C'est en le réalisant que notre nation par la libre expansion de ses forces por- tera plus haut les progrès de la civilisation. Je vous remercie, messieurs, du concours que vous m'avez prêté dans celte circonstance solen- nelle. l.es votes affirmatifs qui ratifient ceux de 1848, 1851 et t85s raffermissent aussi vos pouvoirs et vous donnent comme b moi nne nouvelle force pour travailler au bien do pays. Nous devoos plus que jamais aujourd'hui envisager l'avenir sans crainte. Qui pourrait, en effet, s'opposer b la marche progressive d'oo régime qu'un grand peuple a fondé ao milieu des tourmentes politiques et qu'il fotlifie au sein de la paix et de la liberté? Le Portugal vient d'être le théâtre d'un de ces mouvements militaires qui sont le propre de la péninsule ibérique et des États hispano-américains. Dans ces pays, la population civile est b la merci de l'élément militaire, qui prédomine dans la direction des affaires, fait et défait les gouvernements et oblige tous les pouvoits publics b compter avec lui. C'est ainsi que nousavons vu, en i868, quelques généraux espagnols provoquer une insurrection et renverser le trône de la reine Isabelle. C'est aiosi que nous voyons aujourd'hui l'armée portugaise eogagée non pas cootre le Roi mais contre un ministère qui n'avait passes sympathies. Le chef du mouvement est le maréchal Saldanha, l'illustre doyen de l'armée portugaise, celoi b qui Dona Maria, la mère du roi doo Louis II, doit la conso lidation de sa couronne, et qui, b plusieurs reprises, a jeté son épée dans la balance du pouvoir chan celant. Autant qu'il est permis de le compreodre d'après les télégrammes de Lisbonne, les choses se sont passées comme d'habitude. Le maréchal S'sldanba b la tête de régiments b sa dévotion, marché contre le palais le ministère a tenté 4e lui

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 2