ET&T-CIVIL irYPRES,
petits plats en argent, quatre boucles d'o-
reiWe en or, un petit diadème en cuivre
doré, une petite broche en or, une chaîne
en cuivre dore, avec cœur même métal,
entouré de petites pierres, etc.
Les auteurs de ce vol hardi ne son! point
connus. La justice informe.
Un homme habitant Cureghem est
mort ces jours derniers l'hôpital Saint-
Pierre dans des conditions singulières.
Deux médecins qui lui avaient donné leurs
soins déclaraient, sur le bulletin destiné
le faire admettre l'hôpital, que cet hoin
me, qu'un chien avait mordu quelques
jours auparavant, présentait tous les symp-
lômes de la rage. Et, en effet, il se plaignait
d'un violent mal de gorge et se trouvait
dans un état d'inquiétude et d'agitation,
fiévreuse. Son regard était effrayant ses
yeux, sortant de leurs orbites, exprimaient
la terreur, l'effroi. A tous ceux qui l'appro»
chaient, il disait: Je n'ai rien; je n'ai
rien. Le lendemain de son entrée, il eut
un transport au cerveau et succomba dans
la nuit.
Une statistique qui vient d'être pu
bliée en Suède permet de se rendre compte
do rendement total de la pêche d'été en
1869, sur les côtes de Suèdeel de Norwége.
D'après le rapport officiel d'Aalesund on
estime qu'il a été pris, pendant la saison,
par sept navires norwégiens et dix sept
navires suédois879,409 kilogrammes de
poisson. 11 résulte de ces chiffres approxi
matifs qui sont probablement très-infé
rieurs la réalité, que chaque navire aurait
péché en moyenne au moins 3*2,600 pois
sons.
Un duel dans les ténèbres. Une dif
ficulté s'étant élevée la semaine dernière,
pour un motif des plus futiles, entre deux
citoyens notables de Monticello (Kansas),
le colonel Payne et M. Stapleton, ils ont
résolu de vider le différend sur l'heure,
dans une chambre obscure et sans témoins.
En conséquence, armés, le premier d'un
Gouteau et le second d'un revolver, ils sont
entrés dans une salle dont lès contrevents
avaient été préalablement fermés et se sont
escrimés dans les ténèbres. La scène se
passait dans un café, et personne ne se
doutait de rien. Ce n'est qu'en entendant
l'explosion d'une arme feu que l'on ou
vrit la porte de la chambre où se livrait
cet étrange duel M. Stapleton avait la
gorge coupée et le colonel Payne avait reçu
une balle dans le poumon. Tons deux res
piraient encore, mais leur situation était
peu près désespérée.
Lutte de boxeurs On lit dans le
Courrier des États Unis A la Nouvelle-
Orléans a eu lieu, en présence d'une foule
enthousiaste, composée, hélas! il faut le
dire, de toutes les classes de la population,
la rencontre coups de poing, dès long
temps annoncée, entre les trop fameux
boxeurs Mace et Allen. La lutte, ignoble,
acharnée, n'a pas dure moins de quarante
minutes Au bout de ce temps, le corps
d'Allen ne présentait plus que l'apparence
d'une masse spongieuse et sanglante. Mace
a été proclamé vainqueur.
FRANCE.
Pasis 7 juin.
A propos de l'Empereur, il est certain
qu'il vient d'être atteint de nouveau de
douleurs rhumatismales. Hier, la foule
considérable qui assistait aux courses de
Vincennes comptait beancoup sur sa pré
sence et celle de l'Impératrice. Non seule
ment Leurs Majestés ne sont pas venues
Vincennes, mais on sait aujourd'hui que
l'Empereur n'a pu paraître samedi au dîner
desTuileries. Celle indisposition, attribuée
l'abaissement de la température, n'aurait
assure t on aucune espèce de gravité et
c'est pour des considérations toutes diffé
rentes que la Brurses aurait éprouvé hier
une certaine faiblesse.
On se préoccupe, en effet, beaucoup
dans le monde des affaires de la pe-sis
tance-de la sécleresse et de fa. hausse que
subissent déjà les blés et que subirent bien
tôt les avoines cl les fourrages. Le vent du
nord-est avec tiolence depuis deux jours,
et malheureusement c'est le Imau fixe qu'il
nous ramène. Déjà le bruit se répand et
l'on considère comme certain que la récolte
de 1870 sera loul au moins une récolte
moyenne dans le nord, l'est et le nord
ouest, qui ont été visités par les pluies dans
ces derniers temps, tandis qu'elle sera tout
fait compromise dans le centre et daus^
le midioù il n'est pas tombé une goutte
d'eau depuis ben des semaines. Voilà donc
une situation que la spéculation escompte
déjà et qui jouera saris nul'doule un rôle
important danslesopéralions de ce mois-ci.
Le Courrer dOran publie les détails
suivants sur un drame épouvantable ac
compli Mascira
Le 27 mai, vers sept heures du matin,
après s'être emparé d'une bâche main
l'étalage d'un marchand juif, un indigène
a été la faire affuler, et, après l'avoir cachée
sous son bournous, est allé se poster sur
le pont de l'Argoub.
Ce pont, notamment fe vendrediest
complètement encombré de personnes al
lant on revenant du marebé qui se tient
la porte d'Oran. Dan6 son parcours, Ara
bes, juifs, Européens, femmes et même
enfants sont confondus dans une foule
compacte où il est difficile de rien distin
guer.
C'est dans cette foule que l'Arabe
commencé son œuvre de destruction en
frappant de sa bacbe, et toujours par der
rière, les personnes qu'il pouvait atteindre.
En moins de dix minutes, il avait fait
quatorze victimes! L'épouvante était par
tout; les magasins des alentours du pont
se fermaient les blessés étaient relevés et
transportés, et aucun agent de la force pu
blique ne paraissait pour mettre fin. cet
abattage de créatures humaines, dams le
quel les Arabes seuls étaient épargnés!
Enfin, le meurtrier a été aperçu comme
il débouchait du pont, en face du bureau
arabe militaire: deux spabis de planton
la porte de ce bureau et dont l'attention
avait été attirée par les cris de détresse et
par le tumulte effroyable qui se produisait,
se sont avancés pour arrêter le terrible
assassin, qui, une fois mêlé une foule de
douze quinze cents Arabes grouillant sur
la place de l'Argoub, aurait pu, après s'être
défait de sa hache, gagner la porte d'Orail
et se soustraire toute poursuite une fois
hors de la ville.
A ce moment un trait d'admirable
courage a eu lieu un des spahis dont je
viens de parler s'est précipitésans arine,
au-devant de l'assassinl'a saisi bras-le-
corps et, malgré une forte blessure qu'il a
reçue la tèlq, l'a contenu jusqu'à ce que
le second spahis, arméd'un matrique, ait
pu le frapper coups redoublésl'abattre
et le désarmer.
La bête sauvage a ensuite été entraînée
au bureau arabe militaire, où quelque
temps après sont arrivées les autorités
civiles et la police.
Ou désespère de la vie de deux victimes;
un chasseur d'Afrique et une femme de
Saint-Hippolyte.
Les autres, plus ou moins blessés, ne
donnent pas de trop sérieuses inquiétudes.
L'Arabe arrêté est une espèce de ma?
rahont vagabond qui vit d'aumônes et qui
voyage continuellement dans la province.
Pendant qu'il accomplissait son œuvre de
sauvage cruauté, il excitait les Arabes
l'imiter.
Dn S an Juin Inclus.
NAISSANCES 10. Sexe masculin 5, idem féminin 5.
MARIAGES. Voisin, Jean, tisserand, et Verkouter,
Flor.-ntin»1, dentellière. Goethals, Henri, charpentier, et
Haeycu Romani», dentellière. Oerous, Jean, maçon, et
Talou, Sophie dentellière. Ueprez, l.ouis, tailleur de
pierres, et Bernier, Horlense, dentellière. Rabèu, Alphonse,
peiutre, et Oeltosse, Léonie, dentellière. Criem, René,
im rimeur, et Uieryck, Valérie, boutiquiére. Tresy, Louis,
juurualier, et Morel, Emma, dentellière.
DÉCÈS. Giller, Henri, 8j. ans, marchand, veuf de Caro
line Hujckaenrue de Uixmude.— Gisquiere, Marie, 30 ans,
sans profession, célibataire, Place Sàiut-Pièrre Vander
Meersch, L-on, 61 ans, négociant, époux»de Julie De Neckere,
Graud'Place. Van Iwcker Marre, 67 aps, vachère, épouse
de Pierre Boudry. rue Basse -- Lanoye, Marie, a8 ans, cul
tivatrice, épouse dé Jacques Waterbley. Saint-Jacques lez-
Ypres. Krantz, Jeau. 37 ans, suidai au 10e de ligue,,céliba
taire, rue des Bouchers -- Vanbesien, Barbe. 71 ans, saus
profession, veuve de Charles Krrier, ru© de la Boule.
Klomine, Henri, 45 aqs oajraretier, époux de MarieDefraucq,
Saint-Pierre lez-Ypres. -- Goemaere, Amélie, 7g ans, saus
profession veuve de Jeau Vanheuckelom, rue de la Digue.
ENFANTS AU-DESSOXJS DE 7 ANS 3. Sexe masculin
a, idem féminin o.
ONGUENT ET PILULES HOLLOWAÏ. Affections
Rhumatismales et Névralgiques. Aucune maladie uVst plus
fréquente, plus douloureuse, ou difficile guérir que celles-ci.
Aucune partie du corps humain n'est exempte de leurs atta
ques, ui i'àga, ni le sexe II est consolant, cependant, de sa
voir que toutes ces souffrances peuvent être complètement et
promptement réduites, grâce aux Remèdes Holloway. L'es Pi
lules août uu puissant auxiliaire pour chasser la tendance aux
rhumatismes et autres semblables désordres pendant que
l'Ougueut guérit les maladies internes, les Pilules guérissent
les désordres de la opustituiion et régularisent les fonctions
dérangées de chaque organe; travers le corps humain La
guérison 11'êst ni temporaire, ui superficielle, mais permanente
et complète et il est rare que lit maladie revienne, tant est
parfaite la dépuration, obtenue par ces en rat ifs remèdes.
Plus de 73,000 guérisoos par la délicieuse. Kevalenta
Arabica prouvent que les misères, dangers et désappointe
ments que, jusqu'ici, les malades ont éprouvés par les drogues
nauséabondes, se trouvent présent remplacés par!a,oertitude
d'eue radioale et prompte guérison moyennant la. délicieuse
fariue de santé Revalenta Arabica de Londres, qui reud la
santé parfaite des organes de digestiondes nerfs poumons,
foie et membrane muqueuse aux. plus épuisés même dans
les mauvaises digestions (dyspepsies)gastritesgastralgies,
constipations habituelles, hémorroïdes, glaires, vents, pal
pitations, diarrhée, gonllement, étourdisseweui, bourdon
nement d'oreilles, acidité, pituite, migrainenausées et
vomissements; douleurs, aigreuis, crampes et spasmes d'es
tomac; insomnies, toux, surdité, oppression, asthme, bron-
ohile, phthisie (consomptiou)chloroseflueur blanche,
dartres, éruptions, mélancolie, dépérissement, rhumatisme,
goutte, fièvre, catarrhe-, hystérie, névralgie, vice do sang,
hxraorroïde, hydrupisie. manque de fraîcheur, et d'énergie
nerveuse. 11
Certificat N* 63,476.
Si-Romakt-des-Htes (SaôOa-et-Loire), 3o déc. i85a.
Monsieur, Dicta, soitbéuij il a mis fin mes, iffiansde
souffrauces horribles de l'estomac et sueurs nocturnes, pour
m'accorder de nouveau le précieux trésor de la sauté; et pour
obtenir ce résultat inespéré, la minime consommation de 6
kilogr. de la Revalenta du Barry a suffi. JCompahetcuré.
Plus nourrissante que la viande, elle rend la santé et
économise So fois son prix eu médecine. En boites; 174 kil.,
3 fr. aS; t kil., 7 fr la kil. 60 fr. Du Barry et C«, la,
rue de l'Empereur, Bruxelles.
Appétitdigestionsommeil et éuergîe rendus par la Re-
valeuta Chocolatée aux persnnues, et aux eufauLs les plus
faibles, elle nourrit trois fois plus que la viaDde et rend les
chairs fermes. Eu tablettes pour 6 tasses, 1 fr. a5; pour
xa.t., 2 fr. a5 aj t. 4 f». En boites en poudre de .1.2 tasses,
a fr. a5; 48 t., 7 fr.; 130 t.,, 16 fr.; de 576 tasses, 60 fr ou
environ 10 c. la tasse. Du Barry et O, ta, rue de l'Em
pereur, Bruxelles.
Dépôt Ypres, chez MM. C. Beccwe, pharmacien, rue du
Verger; Fbïsob, pharm ruede Dixmude;G. Va us, pharm.,
rue de Lille; H Mauieu, pâtissier, rue au Beurre. Moor-
sledechez Ch. Bostïk, boulanger. Poperinghechez M.
A. Haelewycx, pharmacien.
Bruges. Veuve De Grave, drog., rue Eeckhoot. a; F. Van-
deuplas, drog., rue des Pieries, 9; S. Veys-Delcampe, pharm.,
rue Nord du Saklon, 41 V. Veys-Frysou, pharm., rue Saint-
Jacques, 21 P. Daels, pharm., rue Flamande, >g H. Slaen-
daert, pbarra., rue des Pierres, 39; L. Algoet-Dispersyn, nég',
rue Notre-Dame, 33; De Houdt-Gazet, négi, rue des Pierre.
10, Vau Speybroeck, uég', rue Philipslock, 1 Van Moere
Van Moere, négi, Grand'placè, 91 J. Willaert, nég1, Graud -
place, 6a; A. Delplace, imprimeur, rue Nord du Sabloo, 2\.
Courtrai. H. Bossaert, pharm.; E. Hiers, pharm.; L. Kindl-
DeGheyne, pharm C. Vander Espt, pharm.
Dixmude. Claus-Vandenbussche.
Fûmes. J. Dobbetaere, pharm.; E. Duclos, pharm Ver-
poorte-Tavemiernégociant.
MeninVeuve H. Van Ackere, pharm.
Nieuport. L. Lefevre, pharm.; Vanbaeckel-Focqusur, pharm.
Oslende. F. Kockenpoo, pharm., rue Louise, 9; Hayvsard,
négi, rue de la Chapelle, 68; veuve Philips, négociante, place
Saint Joseph.
Raulers. F. Ameye, pharm.; H. Boutens-Degheest, pharm.
Thielt. J. Buyssens-Bylpharmacien.
Thourout. L. Cornille-Parmeulier, négociant; J. Vano de
Casleefe, imprimeur.