tain que la dame Kips paraissait morte, et
,au iimimml où elleaélé relevée,
coi» de la chambre. dans le lit,
enfin Isa la plus jeune dormant;
hkgard. paralysé par la terreur.
Jtahl passe? J
t cf» qu'it est bien difficile de dire;
mais ce que les circonstances permettent
de présumer sans trop de témérité c'est
que le sieur Kips sous l'empire d'un acrès
d'aliénation mentale, aura donné la mort
sa femme et qu'il se sera suicidé itump»
La dame Kips portailen effetau oôu
des ecchymoses, caractéristiqueset son
visage présentait tous les symptômes par
ticuliers aux personnes mortes par stran
gulation. Ajoutons qu'un drap blanc j—
essuie-main ou serviette recouvrait la
figure de la malheureuse; rappelons que
la serrure de la poste était fermée clef,
elon reconnaîtra qu'il est difficile d'admet
tre la version consolante d'après laquelle
le sieur Kips se serait simplement suicidé,
et d'après laquelle sa femme, survenue,
aurait succombé I émotion en se trouvant
en présence du cadavre de son mari.
Une servante, interrogée, a dit avoir en
tendu du bruit dans l'appartement de M.
Kios vers l'heure où il procédait d'o'dinaire
sa toilette elle a entendu des cris; elle
a même cru reconnaître la voix du petit
garçon, «'écriant Papa, pipa, né le faites
pas Mais elle a cru que M. Kips gron
dait l'enfantou le menaçait d'une correction.
Quoi qu'il en soit, il est certain que le
nouveau drame de la rué de Brahant n'a
eu pour acteurs e« pour témoins que les
deux victimes, Le bruit qui a couru en
villeet d'après lequel des assassins au
raient pénétré dans In maison de M. Dey-
mann, est dénué de tout fondement. '-V
On nous communique sur le drame qui
s'est accompli dimanche soir rue de Bra-
bant les nouveaux détails que voici
Ainsi que nous en avons émis la,suppo
sition la cause du double malheur que
nous avons relaté doit être un accès d'alié.-
nation mentale. ..fl dinvl
Revenus d'Aglelerre il y un au, la.suite
de pertes d'argent importantes, M. et Mp*
Kips. âgés, le mari de 45 ans, la femme de
33 ans, avaient pris un appartement rue
de Brahant. M. Kips étaitd'une grande
douceur de caractère, et l'union la plus
constante, régnait dans son ménage, où
jamais ne s'était élevée fa moindre alter
cation. Toutefois, comme nous l'avons
dit déjà, les revers de fortune qu'il avait
essuyés avaient altéré sa santé et visible
ment attaqué sa raison. Des membres de
sa famille s'étaient alarmés de ce dérange
ment de ses farullés intellectuelles, qui ne
se roanifé9tait que par moments, et l'un
d'eux avait même exprimé au médecin de
M. Kips l'opinion qu'il serait prudent de le
placer dans une maison de santé Mais le
médecin qui rien encore dans l'était
lu malade n'avait pu faire prévoir une ca
tastrophe de ta nature de cette de dimanche
n'avait pas jugé absolument nécessaire
Je prendre celte mesure, toujours pénible,
laquelle M0" Kips elfe même, très attachée
son mari, s'opposait avec une grande
éoergiéù'* <qe ni'jebètn no'h nnipn
Les deux victimes de ce tragique événe
ment ont été inhumées mardi soir au cime
tière d'Ixelles. Un médecin avait exprimé,
avons nous ditl'avis que M°" Kips n'était
qu'en état de léthargie au moment où on
l'avait wouvée gisante dans son apparte
ment, et tout d'abord on avait pu s'associer
àri'espnir émis par ce médecin, deda. rame-
HP*' ta vite..
Pendant toute la nuit, eu effet et pendant
la matinée du lendemain ..sou or ps avait
conservé une chaleur qui permettait de
croire que lé mort ne s'e^i était,-pas eneprê
complètement emparée. Mais. >ers midi
les derniers sympiômes d'txlstemi
rurent complètement et Iqme esj
dut être abandonnée.
Les familles auxquelles appartenaient
M. et M"* Kips, et que celle catastrophe
plonge dans une profonde désolation, sont
des plus honorablement connues Bruxel
les. Déjà les deux pauvres petits enfants
laissés si tristement orphelins sont assurés
que le malheur qui vient de frapper leur
enfance n'aura pas pour leur avenir les
funestes conséquences que l'on en pouvait
attendre. Dans les deux fàmilles auxquelles
incombe le devoir rte les protéger, on se
dispute, en ce moment, le soin de les élever,
de les instruire et de leur préparer un sort
prospMW»T»»l#:iir ll« (Indépendance.)
L'affaire Tropmantf était peu près
oubliée, la voilà qui se rappelle encore
l'attention publique et celaipar. la voie la
plus inattendue de toutes, celle des aonon-
r<fiifàttlfYI*f c syaniUTTS I an PYvnvâl M
Nous lisons, en effet, dans le journal de
Guebvviller
Adjudication volontaireif unepetite usine
sur la l.àUÎn?01
Lundi, 4juiHet f8Y0,2heures dérelevée,
Guebvviller, en l'étude et par le ministère
de M* Pépin, notaire en ladite ville, il sera
procédé, la requête des héritiers Emile
Louis Kinck, décédé Pantin, dernier vivant
des enfàhtâ dé aissés par M Jean Kinck,
serrurier mécanicien, et dame Marie Hor-
tense Bousselle, son épouse, tous deux de
leur vivant demeurant Rouhaix; la
vente aux enchères publiques, sur publica
tion volontaire, do l'immeuble suivant, étc.
Mgr. Perny, vicaire apostolique dans
le Céleste Empire, vient d'offrir l'empe
reur dos Français. <jo> «n a accepté l'hom
mage, le premier volume d'un dictionnaire
folmjtl'Mv^qoçVI 9tt «o»M «ivhmb *»b
Un véritable monument de linguistique
que cet ouvrage. .nVjnvf
Les 80 000 caractères plus ou moins
compliques dont se compose la langue
mandarine, l'auteur en a lui même fabri
qué les moules, fondu les caractères; enfin,
c'est de sa propre main qu'il ai composé le
texte de l'ouvrage. Et tout cela, seul, dans
une petite cellule des missions étrangères.
D'après Paris-Journal, un grand deuil
vient de frapper le comte dé Bismark.
Une dépêche de San Francisco annon
çait. il y a cinq jours, au grand chancelier
de la Confédération du Nord que celui de
ses fils qui servait dans la marine bord
de la frégate le Danube était mort le 29
avril llonolulu. no» si n*i n->b wW <»T vb
Depuis une seconde dépêche est venue
donner des délaits sur cette mon subite.
Il paraît que le jeune comte de Bismark
s'est suicidé, le 26 avril en avalant du
ATtAbl*'"'3 ,n'j?/0" A
Malgré les soins empressés et les efforts
du médecin du Oanube, le jeune officier de
marine a succombé trois jours après, le 29
avril, en proie des souffrances horribles.
On ignore la cause de suicide dont la;
nouvelle a produit une pénible impression
la cour de Berlin»**) «b mvMob Soimon roi
Le théâtre de la ville de Brûnnen
Autriche, vient d'être entièrementeonsumé
par les flammes. On n'a pu sauver que la
bibliothèque et la garde robe du directeur.
Depuis un an, la Bohême a fabriqué1'
38 millions de kilogrammes de sûéré de'
betterave, Elle en. exporté une grande-
quantité en Suisse, en Italie, en Hollande,
tojMMçet Hambourg.
- Les détails suivants peuvent don,
idée de l'énormité des désastres ca|
par le récént incendie de Péra, Constan
tinople. g,
Josqu'àce jour on a retiré des décombres
neuf cent cinquante trois victimes et l'on
s'attend trouver encore des cadavres.
A Les dommages sont évalués plus de dix
thillibhs de livres.
L'espace consumé par les flammes con
tient huit cent milles archines ou environ
cinquante hectares. a
Les compagnies d'assurances sont gra
vement éprouvées il en est une qui aura
payer elle seule plus dé cinq millions
de francs.
On prétend que l'ancien président des
États Unis ,jA. Johnson vient d'acheter
Greenville (Tenessee), un palais dans lequel
il va reprendre son aucien métier de tail
leur. On ajoute qu'il se propose d'wlresser
sous peu aux chefs d'État dont il fut le
collègue une circulaire ayant pour objet
de solliciter leur clientèle*.! .„r;a «n»«A
Pendant la saison théâtrale 1869-70,
c'est dire du i" septembre au 31 mai, il
a été présenté l'Odéon, Paris. 251 ma
nuscrits formant ensemble un effectif de
637 actes L'année dernière, le nombre de
manuscrits présentés n'avàitélé quede 170.
C est donc une différence de 81 manuscrits
en plus pour l'exercice actuel.
Ces 250 manuscrits ont été examinés; 10
pièces seulement ont été jugées digues
d'être reçue*, i* ,<tvé<è« «éii la» û&nnqmV
L'outillage mécanique affecté au ser
vice de la vdie publique, j Pàrr», viént de
s'augmenter d'Un nouvel engin. On peut
voir fonctionner dans la rue de Grenelle
Saint Germain, que l'on repave en ce mo
ment. UD ingénieux appareil vapeur,
mniitô éor paires de roues, et dè' 4
chevaux dtPfMMMM*»* enu lu eop»iduq9<i a
Cet appareil est muni de lourdes masses
qui s'élèvent perpendreularreméhf pour
retomber ensuite, pett près la manière
dès marteaux pilons. 8«pi
Il suit les paveurs dans leur besogne et
remplace les Ouvriers quiarmés de ces
pesants outils nommés demoiselles frap
paient coups redoublés sur le pavé pour
fe biéri asseoir dans lé sol. Ce but, avec la
ftpuvèHe machine, est, paraît il, atteint
complètement et de façon rendre impos
sible tout tassement Ultérieur.
Ce ne sont pas seulement les Chinois
qui se débarrassent de leurs l>ébés en les
jetant sur la voie publique. Depuis quelque
leinj>s la police ramassait dans des coins
obscurs du sud de Londres des enfants
morts.
Les enquêtes ont amené l'arrestation de
deux femmes qui* ni sous le rapport des
manières ni des apparences, ne paraissent
appartenir aux basses classes; i) est proba
Die que depuis longtemps elles pratiquaient
leur horrible industrie celle de débar
rasser les gens de leurs bébés..Voici l'a-
nonce au moyen de laquelle ces ogresses
recrutaient pour la mort
Adoption. Un bon inférieur, avec les
soins et l'amour dtihe mère, voilà cé qu'on
offre toute personne réspectablé désirant
l'adoption complète de son enfant. Prix
5 livres, tout compris. S'adresser par lettre
seulement Mra* Oliver, poste restante.
Les cinq livrés (125 fr.) suffisaient pour
tout, car les enfants étaient bientôt em
poisonnés ou jetés sous des archés de che
min» ANHP® io»ll«otw> 9® elle* nos