Le même arrêté charge M. A. Dujardin,
membre de la députation permanente du
conseil provincial, de remplir provisoire
ment les fonctions de gouverneur de la
province de Hainaut.
Un journal annonce que M. le baron
Van den Broucke de Terbecq, membre de
la Chambre des représentants pour l'ar
rondissement deTermonde et ancien mem
bre du Congrès national, est décédé l'avant-
dernière nuit (4 S).
Le prince Frédéric deSaxe Altenhourg
est décédé le 1" juilletl'âge de 69 ans.
11 était l'oncle du duc régnant actuul et le
frère de deux ducs qui ont régné antérieo-
rement.
Un Te Deum solennel sera chanté le
jeudi 21 juillet, onze heures en l'église
cathédrale de S' Martin, l'occasion du 59*
anniversaire de l'inauguration du feu roi
Léopold I".
Le B»i est venu mercredi dernier,
2 heures, de Laeken, au palais de Brux
elles, et a reçu quelques personnes en au
dience. Le Roi est ensuite retourné Laeken.
La comtesse de Flandre avec le jeune
prince Baudouin en quittant Bruxelles
dernièrement, comme nous l'avons annon
cé, s'est rendue directement Sigmaringen,
une des plus belles principautés de l'Alle
magne. C'est là que réside le prince Léo^
pold de Hohenzollern âgé de 35 ans, et
auquel le général Prim vient d'offrir la
couronne d'Espagne.
Après la levée du camp de Beverloo, le
comte de Flandre ira rejoindre la comtesse
et le jeune prince, pour revenir Bruxelles
avec Leurs Altesses.
Le Roi passera trois jours au camp
de Beverloo du jeudi 14 au dimanche 17
juillet, pour assister aux grandes manœu-
vresqui auront lieusous le commandement
en chef de S. A. R. le comte de Flandre,
commandant supérieur de la cavalerie.
Leduc d'Aumale, venant d'Angleterre
et retournant en Angleterre, s'est arrêté
Bruxelles et est descendu VHôtel de Flan
dre, où S. A. R. a reçu la visite du Roi.
Le duc d'Aumale, après avoir assisté
un déjeuner intime au palais, a pris congé
de la famille royale pour continuer son
voyage.
M. le ministre de l'intérieur donnera
audience le deuxième et le quatrième mer
credi de chaque mois, de neuf heures
midi. (Moniteur.)
Quatre affaires criminelles sont por
tées au rôle de la prochaine session des
assises du Brabant qui doit s'ouvrir le 11
courant, sous la présidence de M. le con
seiller Corbisier de Méaultsart.
La première affaire est une accusation
d'empoisonnement portée charge de la
nommée Marie Motquin, de Laeken, cette
ûlle mère inculpée d'avoir donné volontai
rement la mort son jeune enfant, l'aide
du phosphore.
Il y a ensuite l'affaire charge de Henri
Wauters, accusé d'une crime odieux, une
affaire de faux billets de banque concer
nant l'accusé Jacques Smith, sujet anglais
et enfin, pour le 14 courant, la grande af
faire Antbopissen, accusé de l'assassinat
des dames Vandepoel S' Josse ten-Noode
et d'autres crimes Les défenseurs d'Antho-
nissen, on le sait sont MM" Edmond Picard
et Slosse.
On lit dans Ie Précurseur du 27 Une
nouvelle victime de l'abus des boissons
alcooliques le nommé Verstappen, de
meurant dans l'ailée du Maure s était eni
vré hier de genièvre en buvant depuis le
malin jusqu'à 3 heures de l'après-midi.
Rentrant chez lui cette heure, sa malheu
reuse passion n était pas assouvie et il se
fit chercher encore un demi litre de geniè
vre, qu'il but couché dans le corridor de sa
demeure. C'était le coup de grâce qu'il se
donnait. Il est mort quelques minutes plus
tard. Son cadavre a été transporté l'hô
pital.
La Société royale Saint Cécile de
Furnes, se fera entendre au Jardin Zoolo
gique Bruxelles, le dimanche 10 da cou
rant, 8 heures du soir.
On mande d'Ostende. par voie télé
graphique que le duc et la duchesse de
Chartres, veoanl de Douvres, sont arrivés
dans ceuu ville.
Les augustes voyageurs se rendront ven
dredi Bruxelles et arriveront dimanche
Spa où ils se proposent de passer quel
ques jours,
La commission des monuments est
convoquée d'urgence l'effet de concerter
des mesures qui préservent de destruction
nn des monuments historiques de la ville
de Gand le Château des comtes. On sait
que cet antique palais des anciens comtes,
bâti en 868 par Baudoin Bras de Fer, pour
prévenir l'incursion des Normands, est
mis en vente et que la majeure partie en
sera adjugée le 28 de ce mois. C'est, après
les ruines de l'ancienne abbaye de S' Bavon,
le plus ancien souvenir historique que pos
sède cette ville.
Le mouvement de l'état civil de Brux
elles pendant le 1M semestre de 1870 donne
les résultats que voici
Naissances: Du sexe masculin. 1.635;
du sexe féminin, 1,596. Total,3,251.
l Décès Du sexe masculin, 1,5)35; du sexe
féminin, 1,596. Total, 3,131.
Le nomhrp des naissances a dépassé de
100 le chiffre des décès.
Il a été célébré pendant ces six mois 902
mariages, et il a été prononcé et enregistré
onze divorces.
Les vignobles du pays de Liège sefit
magnifiques, bien que pas trop chargés de
raisins; mais les grappes sont fortes et les
raisins très sains. On dit que l'année 1870
sera une excellente année pour les vins.
Assurance contre le vol. Sur une
foule de menus objets susceptibles d'être
perdus beaucoup de gens ont l'habitude
de faire graver leur nom et leur adresse
de manière en faciliter le retour.
Nous aimoins mieux encore le système
employé par M. X. qui a adopté cette
formule
Cette canne ou cette lorgnette a été
volée M. X..., etc., rue..n'...
Grâce cette inscription il est difficile
de faire un usage agréable de l'objet trouvé.
Un navire solide. On écrit de Lon
dres qu'un fait incroyable vient de se passer
snr les côtes anglaises 11 s'agit de l'arrivée
Faimoutb, la remorque de steamer an
glais Dénia,du trois-mâts norwégien Swalen,
abandonné en mer depuis plus de 9 mois.
Le Swalen, navire de 800 tonneaux, parti
de Montréal pour Londres avèc un charge
ment de bois, avait été abandonné de son
épage, le 19 octobre 1869 peu de jours
après son départ du Canada.
L'équipage fut recueilli et débarqué
Faimoutb le 7 novembre suivant.
Le plus curieux de cette affaire, c'est que
le Swalen, après avoir roulé pendant ueuf
mois dans l'Atlantique et peut être dans
d'autres mers, a été aperçu près des côtes
anglaises, asse? étanche popr flotter et
ayant sa cargaison en parfait étal. L'ameu
blement de la cabine est également en bon
ordre. Pareil fait, croyons nous, ne n'était
jamais vu.
Le cliien du contrebandier. Voulez-
vous savoir comment se fait l'éducation
des chiens de contrebandiers? Ecoutez
ceci Des fraudeurs revêtent l'uniforme
des douaniers, carabine en bandoulière,
pistolet la ceinture, rien ne manque ce
déguisementet alors ces hommes ainsi
costumés, administrent des raclées ces
animaux ceux-c» s'exaspèrent après quel
ques jours de mauvais traitements la vue
de l'uniforme des préposés. En outreles
fraudeurs n'ont qu'à crier: Arrache!
arrache! et les chiens se jettent belles
dents sur les employés de la douane.
Une scène tragique, et dont les suites
ont été des pins funestess'est passée au
théâtre d*Eringtonen Angleterre. A la
deuxième scène d'un drame intitulé The
jealous, l'amoureux, comme dans Antomj
doit porter on copp de poignard a sa maî
tresse.
Par une cause que l'on ignore, soit que
l'acteur ait fart un trop pPâsqoe mouvement
en feignant de frappersort queTactrrce
ait trop levé le bras avec lequel elle doit
parer le couptoujours est-il que cette
dernière a en le bras gauche traversé et
une artère coupée.
La scène fut immédiatement inondée du
sang qui coulait abondamment dé la bles
sure béante de l'infortunée artiste. Celle ci
tomba évanouie dans les bras des person
nes accourues ses cris et dans ceux de
l'auteur involontaire de cet accident.
Le rideau fut baissé, et l'on annonça que
le spectacle ne pouvant continuer, on ren
drait rargenl; mais personne ne sortit
chacun, atterréde cet événement inattendu,
était anxieux d'en connaître la suite Elle
fat des plus tristes.
Dans la loge de l'actrice se passait une
scène déchirante. Sur un canapé, sur le
quel on avait jeté un matelas, était couchée
la blessée,' moitié mourante, car, malgré
les soins qui lui Purent prodigués tarière
n'ayant pas été comprimée temps, faute
delà présence d'oo médecin s'était rétré
cis, et il était impossible d'arrêter l'hémor-
rfaagie.
A i ^t se tordait de désespoir te
ma-ibeureBif neiprrt dont la douleur était
'autant plus grande que la veille il avait
CHRONIQUE JUDICIAIRE.
Uo incident intéressant s'est produit b l'audience
de vendredi do tribunal correctionnel de Bruxelles.
Il y a quelque temps, nn Français, M. M..., ren
contre au Parc l'avocat L..., qui il avait confié
certain procès. M. M... accoste soo avocat et loi
reproche en des termes très-vifs l'exagération de sa
note d'honoraires. M"* L..., qui se promeoait avec
sa femme, tq^oste non moins vivement et M. M...
réplique par un violent soufflet.
Procès-verbal fut dressé et M. M... condamné
par défaut, b deux mois de prison. Il fit opposition
b ce jngement et chargea on avocat de Paris, M"*
Weber, de le défendre devaot le tribunal de Bru
xelles. Mais le ministère public s'est opposé b ce
que l'avocat parisien fût entendn.
Celui-ci rappela que plusieurs lois déjà des avo
cats français avaient été admis b plaider devant des
coors d'assises belges; mais le tribunal lui a fait
observer que ce n'était Ib qu'une simple tolérance
et que jamais, ni devaot les tribunaux civils ni
devant les tribuuaox correctionnels, les avocats
autres que des Belges n'avaient été admis b plaider.
Le tribunalconformément b l'avis du ministère
public, refusa b M"* Weber l'autorisation de plai
der. Il en est, du reste, de même eu France, où it
y a peu de temps, le tribonal correctionnel de Paris
a refosé b M1" 6. Jamar l'aniorisaiiou de plaider.
Le tribunal a accordé an prévenu une remise de
i'affaira.
NÉCROLOGIE.
NOUVELLES DIVERSES.