payer, dit on250,000 liv. st. de diffé rences! PROCLAMATION DE L'EMPEREUR DES FRANÇAIS. Le Journal officiel publie la proclamation suivante adressée au peuple français par l'Empereur Français, a II y a dans la vie des peuples des mo- ments solennels où l'honneur violemment s'impose comme une force irrésistible; il domine tous les intérêts et prend seul en mains la direction de la destinée delà patrie. Une de ces heures décisives sonne pour la France. La Prusse, qui nous avons témoigné pendant et depuis la guerre de 1866 les dispositions les plus conciliantes, n'a tenu aucun compte de notre bon vou loir et de notre longanimité. Lancéedans la voie des envahissements, elle a éveillé tontes les défiances, nécessité partout des armements exagérés et fait de l'Europe on camp où régnent l'incertitude et la crainte du lendemain. Nous ne faisons pas la guerre l'Alle magne, dont nous respectons l'indépen dance. Nous faisons des vœux pour que les peoples qui composent la grande nationa lité germanique disposent librement de leurs destinées. Le glorieux drapeau que nous déployons encore une fois devant ceux qui nous pro voquent est le même qui porta travers l'Europe les idées civilisatrices de notre grande révolution. Il représente les mêmes principesil inspirera les mêmes dévoue ments Français, Je vais me mettre la tête de cette vaillantearméequ'animel'amour du devoir et de la patrie. Elle sait ce qu'elle vaut, car elle a vu dans les quatre parties du monde la victoire s'attacher ses pas. J'emmène mon fils avec moimalgré son jeune âge. Il sait quels devoirs son nom lui impose; il est fier de prendre sa part dans les dangers de ceux qui combattent pour la patrie. Dieu bénira nos efforts! Un grand peuple qui défend une cause juste est in vincible NAPOLEON. Eq revanche* un journal suisse nous apporte une autre édition assez inattendue de la même noovelle. Il raconte que le général Douai a été- tué u en pénétrant dans le Luxembourg. Paru, 23 juillet, 8 h. du matin. Le Journal officiel publie ce matin l'ar rêté suivant Nous, garde des sceaux, ministre de la justice et des cultes, Vu l'article 1" de la loi du 21 juillet 1870, sur l'interdiction de rendre compte des mouvements et opérations militaires. Article unique. A partir de ce jour, il est interdit de rendre compte, par un moyen de publication quelconque, des mouvements de troupes et des opérations militaires sur terre et sur mer. Paris, le 22 juillet 1870 Emile Ollivier. Le conseil municipal de la ville de Paris a volé, sur la proposition de M. ie sénateur préfet de la Seine, une somme de 300.000 francs pour la souscription nationale ouverte eu faveur de l'armée. Le Journal officiel publie aujourd'hui le décret du 25 déclarant la Session du Sénat et du Corps législatif close. L'Impératrice a visité ce matin la flotte Cherbourg. Elle a reçu un accueil en thousiaste. Le journal officiel publie une dépêche reçue de Pékin par la voie russe et ainsi conçue M. Foutanié, consul de France, MM. Simon Thomassin, sa femme, huit sœurs de charitéles pères Cbevrier et de Chal- maison, en tout quatorze Français, ont été massacrés par la populace de Tien Tsin, le 22 juin. Il n'y a aucun danger Pékin, où se trouvent MM. de Bacourt, Deveria RistelbneberSherzer, Mortin, Dirléquin, d'Arnoux et moi. ANGLETERRE. Mercredi, 20, a eu lieu, King's Cross, une assemblée nombreuse et enthousiaste de résidents allemands ayant pour objetde former un fonds de secours pour les bles sés, etc. Le président, en ouvrant la séance, a dit qu'il s'agissait de montrer, non pas l'Angleterre, mais l'Europe entière, que le peuple allemand est uni et déterminé repousser jusqu'à la dernière extrémiléles attaques contre la patrie. L'assistancedebout et unanimement, a adopté une résolution portant que, le peuple allemand,des Alpes jusqu'au Belt, b et des Vosges jusqu'aux Marches, regarde la guerre actuelle comme nationale Une autre résolution, établissant un fonds de secours pour les blessés et leurs familles a réuni également tous les suffrages. Un trésorier a été nommé pour recueillir les souscriptions. Des chants nationaux ont signalé la fin de cette réunion. ITALIE. Le gouvernement de Victor-Emmanuel se met sur le pied de guerre, ce qui ne laisse pas que d'entraîner de graves incon vénients pour un Etat si obéré dans ses finances. On appelle 60 000 hommes sous les armes pour le 27 de ce mois, et on dé ploie beaucoup d'activité dans les ports de la Spezzia de Naples et de Venise pour mettre la flotte en mesure de pouvoir prendre la mer. AUTRICHE. M. de Beust a adressé aux agents diplo matiques de l'empire austro-hongrois une dépêche circulaire qui se résume ainsi Si l'Autriche n'a pu réussir épargner l'Europe et l'Autriche elle même les graves perturbations qu'amène le choc entre deux puissantes nations, elle aspire au moins en atténuer la violence. En conséquence, la situation trace au gouver nement impérial le devoir de garder une attitude passive, la neutralité. Si l'Autriche veut restei maîtresse de ses destinées, elle doit résister mute pression, comme tout entraînement irréfléchi. DANEMARK. En Danemarkla situation paraît fort tendue. Il y a, d'un côté, les influences anglaises et russes qui pèsent fortement sur le gouvernement danois pour le maintenir dans les voies de la neutralité; de l'autre, un mouvement d'opinion assez accentué dans le sens du concours donner la France. Jusqu'à présent il ne paraît pas qu'il ait été pris, au moins ostensiblement, d'autres mesures militaires, Copenhague, que l'armement des navires cuirassés et des fortifications du côté delà mer. Tou tefois, la Correspondance du PiordEsl ajoute qu'aucune permission pour l'étran ger n'est accordée aux officiers, tant dp l'armée active que de la réserve. RUSSIE. Sainl-Péler9hourg, jliiitfH FRANCE» Paris, a3 juillet. d Un dernier incident est venu révéler l'instabilité des rapports nationaux et mon trer toute la gravité de la situation. En pré sence des nouvelles prétentions de laPrusse, nos réclamations se sont fait entendre; elles ont élééiudées et suivies de procédés dédaigneux. Notre pays en a ressenti une profonde irritation et aussitôt un cri de guerre a retenti d'un bout de la France l'autre. Il ne nous reste plus qu'à confier nos destinées au sort des armes. d Quant nous, nous réclamons l'éta blissement d'un état de choses qui garan tisse notre sécurité et assure l'avenir. Nous voolons conquérir une paix durable, basée sur les vrais intérêts des peupleset faire cesser un état de précaire où toutes les nations empleient leurs ressources s'ar mer les unes contre les autres - Le brait de la mort du général Douai la suite d'une attaque d'apoplexie était beureosement inexact; do moins, l'absence de toute cou lir ma lion officielle autorise-t-elle a croire qu'il éiait saos fondement. Cette fois, il n'y a pas besoin de démenti. Paris, s3 juillet. Une dépêche officielle de Strasboorg, en date dn aa, annonce que les Prossiens ont fait sauter b 4 heures la culée de la rite droite do pool de Kehl. L'explosion a été épouvantable. Les toarelles dn pont ont été détruites. Des débris sont venus tomber jusque sur la rite française. Sarreerccr 34 juillet. Une trentaine d'hulans do 7° régiment ont fraocbi ce matin la frontière, et ont interrompu le cbemia de fer de communication entre Sarregue- mines et Hageoan, en faisant saoter le tiadoc et en enlevant les rails b plusieurs eodroits. b Avons arrêté et arrêtons ce qui suit Paris, a4 j uillet. Kiatcba, 9 juillet. b Signé Roch échoua rt. Vierrï, 13 juillet. On lit dans le Journal officiel Le gouvernement impérial a f»it tona le» efforts possibles afio d'é.iter l'explosion de l» guerre. Malheureusement, la promptitude avec laquelle les résolutions ont été prisesafailéchouer les tentatives faites pour le maintien de la paix. L'Empereur est décidé 'a observer la neutralité vis b-vis des deux puissances aussi longtemps que les intérêts de la Russie ne serout pas touchés des éventualités de la guerre. Le gouvernement russe assure son appui b tout effort fait dans le but de restreindre les limites des opérations de guerre et de raccourcir la dorée de la guerre. ONGUENT ET H1LULES D'HOLLOW A Y. Sauvegarde de In Sociélé. Quelle que soit la maladie, eo quelqu'endroit qu'elle se montre, intérieurement ou extérieurement, Aes vif timesdoiveut suivre le traitement du Professeur Holloway, le c«junr pleiu d'espoir que chaque jour apportera une amélio ration leur iufirtni'é Pour la guérison des ulcères, blessures, plaies, écorchures éruptionsabcès. enflure des glandes, et généralement pour les affections de gorge ou de poitrine, l'Onguent a besoin seulement d'être employé conformément aux Instructions^ pour assurer avec succès la terminaison de la maladie et le rétablissement de la santé et de fa force- Dans toos les désordres de longue durée. 011 devra prendre aussi les Pilules d'Holloway elles stimulent poi'Samment la circulation relèvent l'indispensable énergie des nerfs, ot exci tent une aotion réparative. Les infirmités et souffrances, compagnes terribles de la vieillesse, n'ont plus raison d'être depuis que la délicieuse Revalent.1 Arabica, farine de Sauté, guérit sans médecines sans dérangement, et sans frais, les mauvaises digestion, (dyspepsies) gastrites, gastralgies, cousflpaVions habituelles, hémorroïdes, vents, nervosité, désordre du foie et de la muqueuse, acidité, pituite, nausées, vomissements après repas et eu grossesse, aigreurs, diarrhées, crampes, spasmes, in somnies, toux, asthmes, phthisie (consomption)fluxions de poitrines, dartres, éruptions, mélaucolies rhumatisme r goutte, épuisementdépérissementmanque de fraîcheur et d'énergie, chloroses, (lueurs blanches; 7*2,000 cures y com pris celles de S. S. le Pape, le duc do Pluskovr, ta marquise de Bréhan, etc., etc. Cure N° 68,74^* Malzieu (Lozere), n nov., 1866. Monsieur, Je sois heuieused'ajouter un nouveau témoi gnage l'efficacité de votre excellente ftev-d. uu Arabica Du Ràrry; depuis que je la connais, je l'ai toujwuj -s mp'oyée avec succès. Daignez agréer, etc Sœur Marie Jus-tire, religieuse de là Présentation de Marie,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 3