d'être un ennemi de l'Empereur. C'est avec horreur, dit le Journal des Débats, que nous rappelons ces affreux détails, et nous espérons que prompte justice sera faite d'un crime aussi odieux. On peut voir, en attendant, les dangers des déclamations violentes de certains journaux qui surex citent les esprits et les portent voir par tout des espions prussiens et des ennemis de l'ordre. N'est ce point assez de l'invasion étrangère, et serions nous encore menacés d'une sorte de jacquerie? o On attribue ce mot au maréchal Ba yai ne Si je suis obligé de livrer bataille aux Prussiens le 20. je les battrai et si je puis attendre jusqu'au 25, je les anéantirai. M. de Bismark est Pont Mousson le roi de Prusse. Voici la dépêche que le chancelier a adressée jeudi du quartier général allemand oerlin e Un repos absolu a régné toute la jour* née d'hier L'armée allemande occupe les positions qu'elle a gagnée par sa sanglante victoire du 16. Le but de la bataille a été complè tement atteint. s La cavalerie du 3* corps d'armée a attaqué l'ennemi le matin du 16, sans attendre d'être appuyée par l'infanterie, et a combattu subséquemment pendant six heures conjointement avec cette dernière, tenant engagés trois corps d'armée et une partie de la garde impériale jusquau soir, où le 10* corps d'armée allemand est venu son aide. La cavalerie de ce dernier corps (le 10') a attaqué avec une grande détermination. Il a percé les rangs des Français et repoussé l'ennemi sur Metz. Les journaux du Haut Rhin publient la dépêche suivante, an» ®4<5 Colmar et Mulhouse Le sous préfet aux ministres de ta guerre et de l'intérieur, au général Douay, Belfort, et au préfet, Colmar s Une reconnaissance a été faite cette après midi jusqu'à Tbionville et Saint- Maurice débouché d'une roule de monta gnes de Baar, dans le val de Villé, par cinquante mobiles, 8* compagnie, sous les ordres du capitaine Stouvenot. Deux cent cinquante cavaliers dragons ont été mis en déroute après quatre charges. Voici, d'après le Moniteur de la Flotte, la liste de* navires de commerce allemands capturés par nos croisseurs la date du 13 août La Vesta, de Memel, prise par le Souf- fleuret amenée Brest; le Lanaii, de Brè me. pris par le Dayol et amené Brest; la Méta, trois mâts prussien pris par la Flore et amenée Rocheforl; le Boucher et VA- meler, pris par le Caton et amenés Alger; 1 un trois mâts pris par le Corse; un navire pris par le Dayot et amené Brest; le Sy- denham, de Kernel, pris par le Bougainvilte, le 12 août, et amené Cherbourg; un brick pris par Y Adonis et amené Oran; l'Adonis a en outre laissé en mer, sous le comman dement d'officiers de son bord, deux trois - mâts chargés de blé. Le Sydenham était parti le U au soir de Plymouth après avoir eu connaisance d'une dépêche télégraphique de Ladres annonçant que la France était en âvtflu- lion. Cette nouvelle avait donné a capi taine lieu d'espérer qu'il ne rencoirerait pas nos croisseurs la mer. C'est dimoins ce qui résulte de sa déclaration. Ainsi, notre escadre a fait dans I Balti que plusieurs riches prises aux Presiens. Les prisonniers sont bord du vaiseau la Bretagne, Brest. Les officiers rangent avec l'état major et les matelots ave l'équi page- Le bombardement de Strashurg ne réussit pas, de l'aveu même des Pnssiens. Le général Uhrich a fait évacuer d Stras bourg les bouches inutilés, afin d se dé fendre jusqu'à extermination. PRUSSE* Hier soir, est arrivé un transiort de 2,000 prisonniers avec 36 officiers Daos un autre transport arrivé aujour d'hui, il y avait 54 officiers, parmi esquels le général Piomhin. Les pertes des Français dans Its com bats du 14, 16 et 18 s'élèvent en norts de 12 15,000. En y ajoutant les prisonniers et les blessés, les pertes de l'ennemi ne sont pas en dessous de 50 mille homims. A Gravelotte, nous avons- fait mviron 4,000 prisonniers. Officiel. Dans la bataille du 18, ont été engagés la garde, les 2*. 7*. 8*. 9* et 12' corps d'armée. Le'3* et le 10* corps for maient la réserve, et quelques petites divi sions seulement de l'un et de l'autre, ainsi que la plus grande partie de l'artillerie, ont pris part an combat. L'ennemi occupait une position sembla ble une forteresse avec toute son armée sauf le corps de Mac Mahon et deux divi sions du général de Failly. A la tombée de la nuit toutes les hau teurs étaient prises d'assaut. Les perles ne sont pas encore connues approximativement. La bataille a duré de midi 9 heures du soir On a fait plusieurs milliers de prison niers. Signé Godbielski. Un télégramme de Carlsruhe annonce que les Allemands ont commencé vendredi bombarder Strasbourg. Au feu des batte ries prussiennes, placées Rur la rive droite du Rhin il a été répondu de la ville par une canonnade qui a causé d'assez grands dommages Kehl. La Gazette de Carlsruhe du 19 mande que la division badoise a cerné étroitement la place de Strasbourg depuis le 15, et qu'elle occupe,les villages de Scbilligheim, Km- nigsho'en et l'île de la Ruprechtsau Pont b Moossoo, 18 août. d Beaucouo de prisonniers ont été faits, y compris plusieurs officiers de la garde impériale. a Schelesladt, 17 août, 9 h., soir. b Dix morts, quatre prisonniers, un. grand nombre de blessés parmi les enne mis. Parmi nos mobiles, un blessé et un habitant; Les populations du val se soulè vent. Pour copie conforme Le préfet du Haut Rhin, Salles, b Sons ce titre Les Allemands erFrance, le Gaulois publie le relevé suivant, autyel ta si tuation actuelle donoe no grand intérêt Le sol français, en ce moment, an dire o dernier relevé statistique officieldonne asile 635 4g5 étrangers. Voici le contingent des diverse nationa lités Allemands Belges, Italiens, Espagnols, Suisses, 106.606 275.88S 92,624 32 65o 42,270 Anglais, 29.856 Les Allemands figorent dans ce compte pour on total de bn 8i5, et les Allemandes potr un total de 48,793. Malbeorensement, le travail officiel ne distingue pas les Prussiens des Saxous, des Hesssis, des Bavarois, des Badois, des Wortemlergeois et des AnUicbiensce qui eut été intéresse! en ce moment; mais 000s savons qne les Aotricfaiens sont en très petite quaotité. Paris possède b loi seul 5o,456 Allemands; il y en a 209 Troyes, 484 b Marseille, a58 Dijno, 486 b Besançon, 1 a3 b Nîues, 989 b Bouleaux, 129 b Tours, toi'b'Angers, 5a8 b Reims, 807 b Nancy, 1,741 b Metz, 81 b Sarrebruck, 21 b Château Salins, 78 b Luuéville, 62 b Tool, 147 b b Verdun, 1,109 Sarreguemioes. 175 b Tbion ville, 271 b Lille, 6,862 b Strasbourg, 123 b Saverne, i55 b Scblestadt, 644 b Wissçmboorg, 1,175 b Colmar, 6,399 b Mulhouse, 2,482 b Lyon, 1,87 1 au Havre, Par ces cbiffres no voit que, daos toutes les villes importantes de la France, les Allemands, par leur nombre, représentent uu véritable parti. On remarquera aussi que l'émigration allemande est, après l'émigration belge, celle qui additionne le total le pins considérable. Les Allemands qni passent le Rhin pour venir en France ne se dissémioeDl pas au hasard dans tontes les contrées. Il y a ceriaios départements qu'ils affectionnent spécialement. C'est ainsi qu'il y a 34,271 résidents allemands dans le département de la Seine, 16,023. dans la Moselle, 13,871 dans le Bas Rhio, 1555g daos le Haot-Rbio, 2,684 dans le Rhône, 2,167 ^ans la Metiithe, 2,080 dans la Seine Inférieure, 1,729 dans la Marne, 1,666 dans Je Dqubs, i,5g3 en Seioe-et-Oise, i,o5i dans la Meuse, ele, etc. Berlin 21 août. On mande de Pont-à-Mousson, Si août: On amène continuellement des prison niers français. Berlin, 22 août. PILULES tVHOt.LOW \V. Le Grand Secrel. Avec la température variable de ce paya, la mauvaise santé s'y in troduit, moins que le sang, de temps autre, ne soit purifie, et que les matiéies nuisibles ne soient expulsées du corps Pour cela, le'public peut être son piopre médecin; les Pilules d'Uollots -) peuvent être achetées i un prix insignifiant. Des instructions pour leur emploi serunt fournis avec les Pilules et la moiud-e attention, peu de restrictions près, mettra a B même les pei sonnes de se conserver en bonne santé quelles que soient les circonstances et les épreuves Cas Pilules sont Itératives, toniques et apérjtives. La Médecine Hollovvay doit être sons la main, pour être de suite administrée, aussitôt qua le premier symptôme avertit de l'approche d'une maladie. Santé A tons par la douce Kevalenta Vrabicaqui guérit sans médecine, nipbrges, ni frais, les dyspepsiesgastrites, gastralgies, glaires, vents, acidités, pituites, nausées, renvoisr flusion et tous désordres de Is pmtrme J gorge"'feîlriùe,'v'oîx des branches, vessie, fuie, reins, intestins, mnqueuse, cer veau et sang, chlorose, fleur blanche. 73,000 cures, y compris celles de S S. le Pape, le dnc de Plaskow, M"" la marquise de Bréban, etc., etc. Cure N* 65,817. Vervant, 28 mars »866. 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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 3