D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
54me Aimée,
Mercredi 31 Août 1870.
Mo 5,521.
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I»L JOUR.
Le Sénat avait été convoqué pour lundi
d', et il a siégé sous la présidence de M. le
prince de Lignequi a prêté serment et
prononcé quelques mots de remercîment
ses anciens et ses nouveaux collè
gues La courte allocution présidentielle
a été chaleureusement accueillie.
restitue qui de droii et propose ensuite
la validation des pouvoirs de celui qui ils
font retour.
Ces conclusionsqui sont inattaquables,
•ni cependant été contestée? par MM.
Wincqa et le baron de Sélys Lengcbamps;
mais M. Solvyns, rapporteur j a fait une
réponse décisiyq,ses contradicteurs. Sur
1? motion de .M. Hubert, la suite du débat
a été remise demain.
La commission de vérification des pou
voi rs des sénateurs élus Bruxelles propose
l'admission de M. De Vadder et la non-
admission de M. le docteur Crocq qui ne
paye pas le cens requis par la Constitution.
Une cèinmissioD de neuf: membres pris
dans la majorité et la minorité a été char
gée d'examiner les projets de loi au sujet
desquels la Législature a été convoquée en
session extraordinaire.
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ue«nu r> ïU'itP -• yffffWÏfîll
Après une discussion approfondie, le
Sénat a adopté hier, par 29 voix contre 11,
et 2 abstentions les conclusions du rap
port de M Solvyns sur l'élection de Nivelles.
En conséquence. M. le comte Léon de Ro
biano a été proclamé sénateur.
Les conclusions du même rapporteur en
ce qui concerne M M. Crocq et Devadder
oot été également adoptées.
On lit dans lo Journal offlciel.d& l'empire
français
La Frusscayanl demandé aux gouver
nements belge et luxembourgeois l'autori
sation de faire passer les blessés prussiens
j et français par la Belgique et le Luxem
bourg, ces deux gouvernements avaient
d'abord paru s'associer aux considérations
d'humanité mises eu avant par le cabinet
de Berlin. Mais, sur les représentations
énergiques du gouvernement de l'Empe
reur, ils ont compris que les devoirs de la
neutralité ne leur permettaient pas de se
prêter nne pareille concession, et ils ont
répondu négativement la demande qui
leur avait été adressée.
Le ministre des affaires étrangères de
Belgique a déclaré la Chambre des re
présentants qu'aucun blessé n'avait tra
versé ou ne traverserait le territoire du
royaume. Le gouvernement luxembour
geois a fait une déclaration analogue, en
ce qui concerne le grand-duebé. Le cabinet
de Berlin n'ayant pas insisté davantage,
l'incident est définitivement vidé.
Les difficultés signalées ces jours der
niers par les journaux français au sujet
d'une prétendue violation de la neutralité
belge, sont complètement terminées. Des
explications échangées entre M. Beyens,
notre ministre Paris, et le ministre des
affaires étrangères de France, ont mis fin
un incident qui avait un iustant inquiété
l'opinion publique. (Eclio du Parlement.)
M. Jules Christiaen. fils de M. le Notaire
Christiaen de Passchendaelevient de
passer avec distinction son examen de can
didat notaire.
Sont nommés Curé Ronsbrogge, M.
Ed. Huysprofesseur an séminaire de
Bruges, en remplacement de M. Gravet,'
qui a donné sa démission.
Coadjuleur Tieghem, M. Blaere, prêtre
au séminaire.
Coadjnteurà Westcapelfe, M. Verschelde,
prêtre au séminaire.
Le géuéral Doëns, qui est mort Sarre-
guemines des suius d'une blessure reçue
l'attaque des hauteurs de Spickeren était
sorti de Saint Cyr pour entre dans le 11*
de ligne, le l"octobre 1830. Lieutenant le
28 janvier 1836, capitaine au 24' léger le S
juillet 1840, chef de bataillon au 4* léger
le 27 avril 1846, lieutenant colonel au 24'
léger le 30 décembre 1852, colonel au 56"
en Algérie le 2 mai 1855, il fut promu
général de brigade le 27 juiu 1859; il com
mandait la subdivision de Médéab en Algé
rie pendant l'insurrection de 1864, la
suite de laquelle il rentra en France.
NOUVELLES DIVERSES.
La plus grande partie de la garnison de
Bruxelles va partir pour l'armée d'obser
vation.
L'avant garde s'est mise en marche au
jourd'hui.
Il arrive continuellement Bruxelles
des habitants de la France et principale
ment de Paris, qui viennent se réfugier
chez nous par suite de la guerre franco -
prussienne. Il arrive aussi des Allemands,
mais en nombre moins considérable.
Le convoi de Paris est arrivé diman
che matin Bruxelles avec un retard de
plus de deux heures Ce retard a été causé
par le grand nombre de voyageurs français
venant en Belgique pour y chercher le
repos loin du théâtre de la guerre il n'y
avait pas moins de 400 malles visiter la
douane. Le même retard, pour la même
raison s'est produit au train de 2 heures.
On lit dans la Meuse: Le département
de la guerre est occupé en ce moment
prendre des mesures énergiques pour em
pêcher la violation de notre neotralitédans
le casd'one bataille sur les frontières belges.
Un grand nombres de troupes sont diri
gées vers la province du Luxembourg.
Les 2* et 3' régiment de ligne, formant
la brigade du général Boeking, de la divi
sion Jambers, ont été avertis vendredi soir
de se préparer quitter notre ville cette
nuit.
Ces deux régiments, qui se composent
d'environ 5,600 hommes, sont partis samedi
matin, quatre heures pour le Luxem
bourg, par des trains spéciaux organisés
sur les lignes de l'Ourtbe, dé Liège i>atuur
et du Grand Luxembourg.
On écrit de la Hesbayé La Hesbaye
est pleine de soldats. Nous avons ici 4 ré
giments de lanciers dont llannut est le
quartier général. Il y a 64 pièces de canons
eu llesoaye. On ne parle pâ4 endure uu
~ii", i iilT TI
FOI CATHOLIQUE. - CONSTITUTION BELCE.
bII
Aucun é-énrnipni important n'est encore signalé
'u théâtre de la guèrfe. L(r Seule dépêche qu'on a
tVçoé déj>irl?fiferyd'rapporte B'tfaî combat de ca
valerie qui a eu lieu le 37, samedi, i Bosancy ^t
dans le<j*«l-l'avantage serait resté aux Allemands.
Les Prussiens -paraissent opérer on mouveménl
tournant autour «de Châlons; I* prince royal, aban-
donn.nt I. 10*10de Paris, se ppMerait acrsle noi;d
avec des fçrpes considérables. Sou but suaii d.'ai-
laqner l'armée de Mac Slabon et de la prendre
entre deux feux, eu la rfjelaot.stix le corps d'arme'e
qui opère dans la Moselle.
Eo attendant qoe le sort des armes ait prononcé
entre les deux nations belligérantes, il est cniieux
de constater que la plus grande confiance çegne
dans les deux camps opposés. A Paris on attend
les Prussiens de, pied ferme, er la population est
tellement surexcitée dàné' fe> sens de l'a résistance
qu'elle ferait un mauvais parti toute petsoone
qui se permettrait d'émettre des doutes en public
sur le SriomphB'final des armes française*.'^
Il y avait longtemps qae l'Espagne n'avait plus
fait'psrlbrd'elle. Ce n'est pas dtte que l'ordre y
Sttit en prng-è'j et que ce royaume S»us roi util
moins- agile qu'auparavant par ses, dissentioos in
festâtes* On signale aujourd'hui dans les provinces
du nord les symptômes dhioe- nouvelle levée de
boucliers da parti carliste. Elle était inévitable du
moment où la France, préoccupée d'autres soins, a
dû se relâcher de la surveillance qu'elle exeiçail
sa frontière.do midi. tut
P. S. C'est dans le département des Ardeo-
nes et S proximité de la frontière belge que s'enga
gera ta bataille qoi décidera vraisemblablement du
sort de la campagDe. Des utou.etDents de troupes
signalées dans la direction de Steriay et de Moqt-
médy ne laissent aucun doute cet égard.
A l'est de ces localités et-le long de la voie fer
rée qui'relie le chemin de fer des Aideunes a
Thiouville par Lougoioo et Autluu on ne tnen-
l.ioune que des escarmouches insignifiantes.
Toujours rieo de Metz ni de B.zairie, du moins
dans les dépêches officielles. Mais s'il fallait eo
croire no télégramme d'Ailop, uo événement ca
pital se seraii accompli «eodredi l'est de cette
ville. Le maréchal Bazaioe aurait battu les Prnssieos
Courcelles; puis, traversant la Moselle, il aurait
pris de nouveau position sur la rive gancbe, entre
la tille et le mon! Saint Quentin. Si ce dernier fait*
se confirme, il est de natme b exercer sur la snite
des opérations nne influence considérable; mais ou
remarquera que la dépêche arlooaise elle-même
ne l'annonce que sous réserves.
L'assemblée s'est ensuite occupée de la
vérification des pouvoirs de M. le comte
Léon de Hobiano, dont la commission pro
pose l'admission*. On sait que le bureau
principal de Nivelles avait proclamé M.
Zaraan, mais celle proclamation n'a pu se
faire qo'en violation de la loi et au moyen
de l'annulation de vingt quatre bulletins
au détriment de M. de Robiano. Ces bulle
tins indûment annulés, la commission les
NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES.
NÉCROLOGIE.