a eu beaucoup de morts et de blessés.
Parmi les morts se trouve un prince dont
le nom est encore inconu.
On mande de Bâte," le 24 août au soir:
v On reçoit ici des nouvelles des provin
ces françaises occupées par tes Prussiens.
Le chemin de fer de Strasbourg fonction
nerait de nouveau des environs de cette
ville, Lunéville, et tes Prussiens évacue
raient des quantités considérables de bles
sés sur 1e duebé de Bade par cette voie
o Des troupes prussiens, composées
d'hommes de 50 55 ans, n'ayant pas d'u
niformes étaient arrivées Lunéville.
Cette ville regorgeait de blessés prussiens.
Plus de 3.000, que l'on ne savait où loger,
restaient dans tes rues, d'autres arrivaient
d'heure en heure.
Les jooirnaux français publient les infor
mations suivantes
Phalsbourg continue faire une défeuse
héroïque. L'église et cinquante et une mai
sons ont été brûlées par tes obus prussiens.
Les ennemis, une première tentative d'as
saut, ont laissé cinq cents et une seconde
mille des leurs. La ville est approvisionnée
et a refusé tes offres de lavitaillement qui
lui ont été faites. Sommé pour la quatrième
fois de se rendre, 1e commandant a répon
du qu'il ne recevrait aucun parlementaire,
et que si tes Prussiens arrivaient sur tes
remparts, ils tes ferait sauter plutôt que de
livrer la place.
Pf.tbr6Bach. i i »oûr. g
Les Français se maintiennent Phals
bourg et ne l'abandonnent pas comme ils
ont fait pour la Petite Pierre. Une décharge
d'artillerie, contre la place, n'a produit
aucun effet sur tes fortifications, construites
par Vauban, et, comme on s'y attendait,
les Prussiens se contenteront de marquer
la places avec une force suffisante. Phals
bourg commande la route d'ici Stras
bourg et la principale route qui aboutit
cette dernière.
La Correspondance provinciale, publication
officieuse de Berlin résumanta la date
du 24 août, tes événements militaires, an
nonce que le siège régulier de Metz com
mencera prochainement. Les avant postes
de l'armée du prince royal s'étendent jus
qu'à la Marne et l'Aube; bientôt le prince
royal rencontrera l'armée ennemie dans
ses derniers cantonnements sous Paris.
Pour nos côtes, lous tes dangers parais
sent avoir disparu.
Les journaux hollandais publient des
correspondances d'Allemagne qui établis
sent tes pertes de L'armée prussienne d'a
près un bureau de statistique établi
Trêves.
Le chiffre total jusqu'au 17 août est de
150.200 hommes;
Soit 79.483 tues ou disparus;
67.617 blessés
3,100 morts de maladie.
Ces journaux ajoutent que la journée
du 18 a été plus mortelle encore pour
l'armée allemande que tontes les antres
journées.
Voici, dit le Figaro, quelques détails
complémentaires sur tes arrestations opé-
rées la nuit dernières Paris.
Deux mille personnes ont conduites dans
tes divers postes de police. On compte,
parmi les victimes de cette utile razzia
plus de deux cents de ces femmes qui cou
rent, la nuit, le long des boulevards et des
rues adjacentes.
Les autres captifs appartiennent aux
plus basses classes de la société. Ce sont
i exploitent,
ndustries.
- 3 -
des rôdeurs de barrières qii
pour vivre, les plus ignobles
Le tirage a pourtant amené quelques
découvertes importantes. On a saisi des
papiers compromettants sur quatre indi
vidus, qui sont sûrement des espions prus
siens. Un cinquième un jPolonais du
grand duché de Posen était porteur de
10,500 fr. en pièces d'or anglaises et alle
mandes. Il proteste de son innocence; c'est'
une affaire régler entre le conseil de
guerre et lui.
Les femmes qui ont été conduites, cette
après dîner, des divers postesa la Concier
gerie, ont été accueillies, sur leur passage,
par tes buées des spectateur}. Elles y ré
pondaient par tes injures qui constituent
leur vocabulaire habituel. Eljes font, pa
raît ildans leurs cellules in vacarme
épouvantable; mais les geôlieis en ont vu
bien d'autres, et ne se laissent Imouvoir ni
par leurs chants patriotiques, ni par leurs
supplications.
Les ordres donnés par tes autorités mi
litaires sont formels, et nous ne pouvons
qu'y applaudir. Quand on aura débarrassé
Paris des hommes et des femtqes sans aveu
qui vivent sur tes vices inséparables d'un
état de civilisation avencé, il y aura parmi
nous noo seulement beaucoup moins de
bouches inutiles, mais encore beaucoup
moins de traitres.
P. S. Les arrestations ont continué au
jourd'hui. Le poste de la rue Drouot, pour
son compte, renferme une quarantaine de
prisonniers nouveaux.
Nous ne mourrons pas de faim, dit 1e
Figaro. En trois jours il est entré dans Paris:
150,000 moulons (soit 600,000gigots que
tes Prussiens ne mangeront pas);
40,000 porcs;
25,000 bœufs et un nombre indéterminé
de veaux.
En attendant qu'on puisse parquer cet
innombrable Détail. ou l'a mis au bois de
Boulogne. Les moutons sont gardés par des
bergers; quant aux bœufs, au nombre de
dix douze mille, ils errent librement
travers les inextricables méandres du bois.
Exécution d'un espion prussien. Le
lieutenant Hartcondamné mort par te
deuxième conseil de guerreet dont 1e
pourvoi en révision avait été rejeté, a été
fusillé samedi matin l'Ecole Militaire.
A cinq heures, il a été prévenu de sa fia
prochaine par l'entrée dans sa celluje de
M. Rotb de Lille, pasteur protestant.Trente
minutes après, Harth montait dans une
voiture cellulaire, escortée de douze gen
darmes chevalet qui s'est dirigée vers
l'Ecole Militaire dans la cour de laquelle
on arrivait cinq heure| trois quarts. Là,
il a fallu faire attendre le condâtOné; l'exé
cution était ordonnée pour six heures.
La cour était occupée par toutes les
troupes de la caserne sous tes armes.
C'étaient des grenadiers, des lanciers, des
guides et des cuirassiers. Etaient présents
le colonel major commandait! ta place, un
chef d'escadron d'étai-majoret un capitaine
de place.
Lorsque 1e lieutenant Harlb est descendu
de voiture, ii jeté on coup d'œil sur ces
troupes assemblées, et il a fait plusieurs
mouvements de tète 11 a été conduit dans
un endroit de la cour où l'on ferre tes
chevaux, et qui forme une sorte de réduit
ciel ouvert.
Harth s'est placé contre Je mur en face
du peloton d'exécutioncomposé de deux
sous-officier, de quatre caporaux et de six
premiers soldats du 42*. Deux sous-officiers
se tenaient derrière ce peloton avec armes
chargées.
Le condamné a refusé d'abord de se
laisser attacher tes mains il voulait, disait-
il mourir en soldat Cependant il a cédé.
Il s'est ensuite laisser bander les yen*,
mais il voulait commander te feu
M. 1e commis greffier Codant, adjudant,
a donné lecture du jugement de condam
nation. A un moment où te condamné a
cru que cette lecture était terminée, il a
crié JoùeHteo?'» Mafs f-è n'était pas ce
signal que le peloton attendait
La dern;ère syllabe du jugement était
peioe terminée que l'officier commandant
le peloton a tiré son épée les soldats ont
couché en joue l'épée s'est abaissée et
douze coups de feu ne formant qu'une
déténation Sont partis.
Le condamné tomba, percé au cœur d'où
trou énorme tous tes projectiles avaient
pris la même direction. Un des sous offi
ciers qui se tenait derrière 1e peloton a
déchargé ensuite son arme dans la tête du
condamné
Le corps du supplicié, mis tout habillé
dans un cercueil, a été conduit au cime
tière Montparnasse.
Ordre est donné d'afficher 1e jugement
de condamnation sur les murs de Paris.
•a èlossssita, Curé.
6 «3 A t f i f i 8
P1I ULES D'HOLLOWAY. - Peines (l'Estomac et des
Intestins L'estomac est 1'inteDdant du système physique.
11 fournit l'eutretieu matériel de chaque organe. S'il est dé
rangé. tout la corps languit, mais lors roéqie qu'il se trouve
séveremrut affecté, sou ton et sa force peuveul loojtHiis être
rétablies par l'emploi de ces Pilules irrésistibles Des millier-
de personues attestent la vérité de 0 lté assertion et pas un
des patients qui eu a ssayéy ne mûrirait uier leur suptêine
t IBcacilé. Parmi les cas da maladies d'estomac, depuis le Cas
le plus benih de dyspepsie, jusqu'à l'horrible1 eauccr, depuis (es
Uatisées du foie libre jusqu'au vooiissemeut qui accompagnt?
un estomac ulcéré, ces Pilules soulagent immédiatement et
eu général, guérissent.
Depuis la cure du Saint-Père par la douce Hevaleula Ara
bica et 1rs adhésions de beaucoup de médeoius et d'hôpitaux,
nul ue pourra plus.douter de l'efficacité de oelte délicieuse
Farine de Sauté, «jiiiguérit, saus médeciue. ni purges, ni frais,
les dyspepsies, gastrites, gastralgies, glaires, veuts, acidités
pituites,nausées,renvois,vomissements, coustipatiun, diarrhée,
loua, asthme, pbthisie, fluxtouet talus désordresd.- U poitrine,
gorge, halewe, voie, des bronches, vessie, foie, reins, intestins,
muqueuse,ceiveau cl saug, chlorose, Sueur blauchr, forum. -
roïd. s, -»,ooo cures, y enropt is celles de S. S. le Pape, do duo
de Pluskow,. etc., etc.
(V D'Oli Illi ibilhitisLf. hspttWt/M 'X inîfl
Cure N" 63.913.
Valgorge (Ardeche), 19 octobre »86i5.
La Revalenta est un remède que j'appellerai presque divin.
Elle a-fait us bien immense a notre bounesœur Julie,-atteinte
depuis quatre ans d'une névralgie la tète, qui la faisait
souffrir cruellemeut èt ne lui laissait presque aucun repos.
Grâce i vutre spécifique, elle ,sl aujourd'hui guéiie.
Plus nourrissante que la viande, elle rend la sauté et
économise 5<x fois sou prix en médecine. En boites 1 j kil
afr. t"..) f'-i il Iij.,tlo Iri Du Barry et Cr, 1
rue de «'Empereur, Bruxelles.
Appétitdigestion sommeil et éDergie rendus par la Re-
:'r valent» t.hocoutér aux personues, et aux eufunts les plus
faibles, elle nourrit trois fois plus que la viaude et rend les-
chairs fermes. Eu'tablettes pair 6 tasses, 1 fr. 35; poui
1» t., fr. -«5 2; t 4 fr. Eu Imites eu poudre de 12 tasses,
■J fr. 35; 48 t., 7 fr.; 120 t., 16 fr.; de 5^6 tasses, 60 t'r ou
I llviron 10 c. la tasse. Du Barry et O, 12 rtio de-l'Em
pereur, Bruxelles.
Dépôt Vpre», cbex MM. C. Brcuvre, pharmacie», rue die
Verger; l-'msou, pbarm rue de Dixmode; G. Vevs pbarin.,
rue de Lille; H. Mâhieu, pâtissier, rué au Beurre. Uoor-
r/erfe, chez Ch. HosTrV, boulanger. Poperinylucher M.
A. Haelr-vvtci, pharmacien.
Bruyen. Veuve DeGrave, drrig., rue Eecltliout, 2; F. Van-
denplas,drog., rue des Pierres, 9, h. Veys-Delcauipe, pbarm.,
rue Nord du Sablou,4l V. Veys-Frysou, pharin., rue Saint-
Jacques, ai; P. Daels, pharm., rue Flamande, 19; H. Slaen.
daert, pharm-, modes Pierres, 29; L. Akgoel-Uispersyn, nég',
moNotre-Dame, 33; De (Tondt-Gazet, nég', rue des Pieries,
10; Vau Speybroeck, uég', rue Philippines 1 Vao Moere-
Vau Moere, uég1, Sraud'place, 93 J. Willaeit, nég', Grand -
place, Cx; A Delplace, imprimeur, rue Nord du Sablon, o.\.
Courtrai. H. Bossaert, pharm.; E, Hicrs, pharm.; L. Jlindt-
Do GJieyne, pharm.; C. Vander E9pt, pharm.
Dixmude. Clans-Vaudenbusàché.
Purner. J. Dobbelaerc, pharm.; E. Duotos, pbarm Ver-
poorte-Taverniei négociant.
.Venin. Veuvè H. Van Ackeret pbarm.
Mieuport. L. Lefevre,pharm.;Vaiibaecket-Foequsur,pbainj.
Ostende. F. Kockenpoo, pharm., rue Louise, 9; Haynarri.
nég', rue de la Chapelle, 68; veuve Philips, négociante, place
Saint Joseph.
Rouler». F. Ameye, pharm.; H. Boots-» -Oegheest, pliantr
Thielt. J. Buysseus-Bylpharmacien.
Thourout. L. Ooriiille-Pafinentier, négociant; J. Van de
Caslaele, imprimer».