Les 18" et 19* batteries montées quittent Namut, ainsi que les 5' escadron do i" régiment île hasseurs. On lii dans VAmi de (Ordre deNamor; Le contingent du premier corps d'armée d'ol)servaii<m a totalement quitté notre ville. Les derniers trains sont parti mercredi matin au nombre de trois, entre 5 et 6 heures. Le quartier général du général Chazal est porté Saint Hubert Nous attendons aujourd'hui l'arrivée d'une partie du second corps d'armée. Le quartier général de celle ci sera établi l'hôtel de Woelmont, rue de Bruxelles. Mercredi matinles régiments des grenadiers et des carabiniers sont arrivés Namur lieux heures après, il sont partis, les grenadiers pour Ciney et les carabiniers pour Assesse. Les régiments de lanciers, dont le quartier général était Hannut, ont cora- mencé un mouvement eu avant vers le Luxembourg Leur quartier est porté Havelange Condroz. Le directeur général de la Compagnie du télégraphe auglo américain écrit au Times pour l'informer que le cable de 1866 s'étant rompu en deux endroits, environ 41/2 milles et 75 milles de l'endroit appelé Hearts Content, Terre-Neuve, a été réparé avec succès et fonctionne parfaitement bien présent Les dernières ruptures ayant eu lieu tout près d'un point où le râble avait été plus ou moins gravement endommagé eu deux fois différenteson a dû changer le mor ceau tout entier et le remplacer par un ..nouveau bout. On espère que les répara tions faites auront pour effet de prévenir de nouveau accidents de la sorte. (Jn journal de Buffalo (Etais Unis) an* nonce l'intention de M. Franck Tborne, jeune homme d'environ vingt-cinq ans. de sauter du nouveau pont, suspendu au des sus de la chute du Niagara, dans l'après- midi du 15 août. La distance du milieu du pontendroit choisila chute est de 195 pieds. On supposait que l'eau serait atteinte en moins de cinq secondes. On jeta par dessus le pont un chien qui fit le voyage en un peu moins de temps le chien fift tué. Mais M. Thorne dit qu'il peut retenir sa respiration pendant trente secondes, ce qui lui donne ra tout le t^mps nécessaire pour atteindre l'eau, descendre 30 pieds et remonter. S'il réussit, il doit recevoir 10,000 dollors. Au prochain courrier, nous donnerons de nouveaux détails sur ce paris'il a été tenu. Les manufacturiers américains pro priétaires du brevet et du monopole de fabrication de la mitrailleuse Galling, sont accablés de travail par suite de commandes pressantes pour les gouvernements prus* sien et russe. Savez-vous dit une correspondance de New York, qu'il est question depuisdeux ans environ, aux États Unis, de choisir une autre capitale que Washington? La situa- lion de celle ci n'est pas assez centrale aussi, faut-il voir comme certaines localités telles que Cincinnati et Saint Louiss'agi tent, afin de devenir le siège du gouverne ment qui, ceci est certain, sera transporté l'ouest. Saint-Louis a pour lui sa situation la jonction de deux grandes rivières, flan quées d'un chemin de fer, plus, le spectacle d'un accroissement de population prodi gieux, promettant peut êtr la plus grande de toutes les cités En 1780. Saint Louis possédait 6Ô7 habitants. En 187.0, il en possède 287,000, d'où un certain M. Beaves conclut hardiment, dans une brochure sur cette question qu'en 1900, la population sera de 3,622.408et cinquante ans plus tard en suivaDt la progression mathéma tique elle sera peu près de dix-sept millions et demi. On annonce pour le 25 octobre uue grande convention nationale Cincinnati. FRANCE. Le préfet de l'Aisne vient de publier une proclamation dans laquelle il signale la présence de l'eunemi dans les départe- mebts voisins et invile les populations organiser la résistance et établir des pa trouilles pour couper les communications des convois. Le préfet dit que le chef lieu donnera l'exemple. Renseignements du ministère de l'inté rieur communiquée sous réserve La marche de l'eunemi sur Paris paraît arrêtée. Le maréchal Mac Mabon continue son mouvement. Il n'y a pas eu d'engagement sérieux. Cbâlons paraît décidément évacué. Les gardes nationales de l'Aisne et d'au tres départements s'orgauisent pour oppo ser uue vigoureuse résistance. On écrit de Paris, le 29 août Un corps d'armée assez considérable est parti de Paris (la nuit dernière, 25.000 hommes ont encore été rais en route) pour êtFe jeté sur les derrières de l'armée du prince royal. Si ce corps n'est pas assez cousidcrable pour livrer une bataille l'ar mée du prince, il peut du moins l'inquiéter et nuire considérablement sa marche et son ravitaillement. Un corps de 80,000 hommes se forme autour d'Angers, d On écrit de Toulon, 27 août, au Messager du Midi a La flolille blindée de la Seine, chargée de défendre les approche de la capitale en amont et en aval de Paris, se constitue rapidemeut; outre les cinq batteries flot tantes cuirassées que l'on destinait Stras bourg et que l'on a dirigées sur Parisou a expédié les canonnières la Rapière, capi laine Scias, lieutenant de vaisseau; te Pue- bla, capitaine Conneau; la Baïonnette, cap. Forestier; CEscopeHe, capitaine Pouvreau; la Ctaymore, capitaine Angey Dufresse; le Sabre, capitaine Petit; il y a en aura une vingtaine, que l'on a envoyées des différents ports. Les derniers trois cents hommes du dernier bataillon de marine fusilliersor ganisé au port de Toulon, ont reçu contre- ordre au moment de se mettre en route par la voie ferrée il paraît que Paris re gorge de défenseurs, au point que l'on a dû suspendre l'envoi des renforts fournis par les équipages de la flotte. Un journal porte a huit mille le nombre d'habitants blessés ou tués par les projec tiles qui ont été lancés dans Strasbourg. Des rues sont presque entièrement détrui tes. Le gouverneur paraît avoir déclaré qu'il ne rendrait la ville que lorsqu'elle ne serait plus qu'un amâs de décombres. Son opiniâtreté passionnée semble provenir principalement de ce fait que son fils a été tué Woe.rth, Lo généaai Ulrich commandant rie Strasbourg, lait connaître aujourd'hui que malgré lu bom.baidetn.eni qui continue' nuit et jour, la ville tiendra contre toute attaque. Mac Mahon, campé hier sur les hauteurs de Vau, s'est avancé vers Montmédy puis a été repoussé vers son point de départ. La bataille d'hier est doue restée proba blement iudécise- Aujourd'hui, la bataille a commencé 5 heures du matin. Elle dure encore Les Prussiens avancent ils occupent actuelle ment Carignan. Mac Mabon est remonté Sedan. Il peut y être bloqué. Le carnage est horrible. Les populations fuient éponvanlées. La fusillade continue. Mac Mabon se trouve entre Doozy et Bazeilles. Les Prus siens sont Remillyet Pont Maugis Balan. Le maréchal Bazaine pousserait les Prus siens vers le camp de Sedan. Des Français sont campés La Chapelle et Givonne. Les résultats positifs de la rencontre sont encore inconnus. Voici quelques renseignements des jour nées antérieures 30 août. Corps Mac Mahon Mouzon, 30,000 hommes, sous le commandement du général de Failly, oui été surpris et battus. 31 août Combat Bazeilles, com mencé 9 heures. Les Fraoçais auraient pris 30 pièces de cauon. Paris, i,r septembre. Le Journal officiel annonce que le minis tre de la guerre a ordonné que cent mille gardes mobilesdes départementsviendront participer la défense de Paris. On apprend de Sarreguemines que les juges allemands ont commencé y rendre la justice. On ne dit pas que l'on se plaigne de la façon dont ils s'acquittent de ce de voir, part la tristesse et l'humiliation de la population alsacienne devant celte non - velle preuve de l'annexion. Les populations rurales continuent affluer Paris. Il y avait mardi matin de vant la porte de Clichy une queue de plus de 500 voitures d'agriculteurs, de paysans, arrivant avec leurs familles et appartenant aux diverses industries suburbaines. Si - multanément ce qui doit ou peu rassurer contre celte accumulation de bouches, c'est que les provisions de toutes sortes affluent, surtout les bestiaux. ALLEMAGNE. On écrit de Munich, 21 août a La population de la hante Bavière, jadis si anti prussienne, a témoigné sa joie des victoires des armées allemandes en allumant des bûchers sur les sommets des montagnes, suivant l'usage séculaire. Le comte de Bray, chef du cabinet, et le minis tre de la guerre ont passé en revue, dans la forteresse d'Ingolstadl, les 4,000 prison niers français rangés en trois lignes. Au banquet qui a suivi celte revue deux offi ciers supérieurs français avaient été invités. A Mayence, la gare aux marchandises et les magasins du chemin de fer ont été convertis en ambulances. Douze des plus grands bateaux vapeur du Rhin sont occupés au transport des blessés dans les villes du. Rhin inférieur. Uu journal de Berlin dit que des symp tômes d'une maladie épidémique qu'il ne veut pas encore appeler lo choléra ont fait leur apparition dans l'armée. Les jpuonaux conseillent vivement aux. soldats de s'ab- biu. 3o août. Paris, 3i août. Floreorille, 31 août, 5 h.,.soir Z?ouilloD, i-'sept. 10 h i5m.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 2