ANGLETERRE. ITALIE. ESPAGNE. PRUSSE. mbwm—i—i—il—i Louis-Napoléon occupe eo prisonnier les aê> mes appariemeois où son oncle, il a pins d'un demi-siècle, passa pendant les sept années de son règne, la saison d'éié. a Paris, i? septembre. Le Journal officiel annonce que M. Thiers partira ce soir en mission pour Londres. Il ira. ensuite Saint Pétersboorg et Vienne. Il résulte de l'ensemble des renseignements reçus an ministère que les Prussiens ont dû entrer cette noil Meaux et Melun. Le Gaulois assore que l'Angleterre a remis samedi an roi de Prasse une note demandant no armistice au nom des puissances neutres. Le Roi n'a pas eocore répondu. Napoléon III est le septième souverain fran çais privé de sa. liberté par le sort des batailles. Louis le Débonnaire, fut, en 809, enfermé par ses fils, avec sa secoode femme Judith, daos 00 monastère. En 846, Charles le Chauve fut fait prisonnier par les seigneurs révoltés. ,.Jeao 1" fut fait prisonnier la bataille de Poitiers. Il rendit son épée h un chevalier belge, Deois de Morbecque. Louis XI fut conduit par Charles le Téméraire I lu suite de l'armée de Bourgogne qui al lait assiéger les Liégeois, ses alliés. François I" fut fait pri sonnier h la bataille de Pa>ie. De même que le roi Jean, il rendit soo épée h uo Belge, le comte de Laonoj, vice-roi de Naples. Enfin, Napoléon I" se rendit deux fois, eo iSi4 et en 18s5. .1 fi if» Paris, la ville des plaisirs et des distractions, va se trouver absolument sans théâtres. Il n'y a plus aujourd'hui que d'eux affiches de spectacle r celle do Théâtre Françaisqui n'annonce mémo pas le spectacle de demain, et celle do Châtelet, où le directeur de l'Alhambia de Londres annonce qu'il jooe pour la dernière fois. Troyes, vendredi, 4,000 Prussieos ont passé hier h Vitry. Leors éclaireurs ont fait de fortes réquisitions daos les communes voisioes et ils ont déclaré partout, au nom du roi de Prusse, que la conscription était abolie. Un décret autorise de transférer b Tours la chambre criminelle de la cour de cassation. Une dépêche de Coulommiers annonce que les Prussiens étaient attendus vendredi soir b la Fèrté-sous-Jouarre. Le Journal officiel publie une lettre de M. Kern annonçant que la Soisse reconnaît la Répu blique française. Le gouvernement de la défense nationale s'empresse de porter b la connaissance des habitants de Paris que les approvisionnements en pain, vi ande.liquides el objets alimentaires de toutes espèces sont largement suffisants pour assurer l'a limentation d'une populations de deux millions d'âmes pendant deux mois. Le duc d'Aumale le prince de Joinville et le duc de Chartres ont quitté Paris mardi soù, après on séjour de vingt-quatre heures. Us étaient venue de nouveau s'offrir pour la défense de la patrie, ne demandant qo'b servir obscurément dans les raogs de la garde nationale. M. Jules Favre répondit au nom do gouvernement qu'il ne pouvait méconnaître la valeur d'uu tel concours, mais que ce concours même risquait de causer là désunion b l'heure où 00 avait le plus besoin de rester groupés, quelque fut d'ailleurs le désintéressement des princes de la maison d'Ot- le'ans. Après avoir accompli ce qu'ils- considéraient comme un devoir, les princes ont demandé des passeports^! sont partis directement pour l'Angle terre. [Moniteur universel.) Le-corps des cent-gardes est sopprimé. Les officiers, sous-officiers et soldats seront incorporés dans les régiments b leur choix. Les soldats sont presque tons d'anciens sous-officiers de cavalerie et des militaires d'élite. Londres 11 septembre. L'arrivée de l'Impératrice b Hastings a été'teone secrète depuis jeudi soir. L'Impératrice a télégra phié immédiatement son arrivée bNapoléoo.. L'Impératrice et. le prince impérial prendront probablement séjour b Torqoay. Florence, 11 septembre. M. Sao Martioo est arrivé b Rome. Il a dû voir le cardinal Aotonelli vendredi. On assore qoe plusieors prélats considérables sont dis posés b une entente avec l'Italie. L'Italie donnerait b l'indépendance do Pape les garaoties suivantes maintien de la situation de ta souveraineté moyen nant le droit de conserver des ambassadeurs. La cité Léonine relèverait exclusivement dn Pape. Florence, 11 septembre. La population de la province de Viterbe s'est insurgée an cri de Vive le roi (JItalie Des jeunes gens armés se sont formés en guérillas pour harceler lesxouaves fortement retranchés b Viierbe, Montefiascoue et Valeotaoo. Les gendarmes sont désarmés et laissés libres. Des adresses au Rot réclamant une prompte en trée des troupes italiennes se sigoeut dans diverses commones, notamment b Terracine et b Villetri. Partout règne nue vive agitaiioo en faveur de l'occopatioo de Rome par l'Italie. Des démonstrations annexionnistes ont en lieu b Naples et b Modèue. Florence, 11 septembre. La Gazette officielle annooçe que le Roi, sur la proposition du cooseil des mioistresa ordonné aux troupes royales d'entrer dans les protinces romaines. Madrid8septembre, au atfr. Ce soit H y a eu 00e grande manifestation en l'honneur de la République française. 20,000 ci toyens y ont pris part. Quaraote bannières por taient des inscriptions b la République française Salut Egalité Liberté FraternitéOr dre Union. Des fanfares jouant la Marseillaise ont par couru Madrid allant devant le palais royal faire ODe manifestation de sympathie envers la France. M. Castelar a prononcé un discours enthousiaste; il a dit La conscience humaine respire en voyant l'Empire puni et la République triomphante. La France assassinée par la monarchie ressus citera b l'évocation de la République. Le peuple espagnol, délivré des rois et régi par le suffrage uni.ersel, ne lardera pas b s'nnir b ce grand mouvement politique poor former la Confédération des États Unis de l'Eorope. Il termine en disant Le moyea d'exprimer ses sentiments est d'acclamer la République fran çaise. Il crie Vive la république française La foule répète ce vivat. L'eotboosiasme est extrême. Uo Français remercie ao nom de la France. M. Figoeras dit Nous aiderons fe République française aujourd'hui avec nos sympathies, en at tendant le moment de l'aider avec nos bras. Ces paroles sont accueillies avec enthousiasme. L'ordre a élé parfait. Berlin, io septembre. Officiel. Reims, 9 septembre, s h. 20 soir. Outre 25 mille prisonniers faits daos la bataille de Sedan, 85 mille, y compris 4 mille officiers, ont été également faits prisonniers par la capitu lation de Sedan. IL N'EST JAMAIS TROP TARD DE SE CORRIGER. C est une senteno pleine de coneâlatlen comme plusieurs autres sages dictons mais elle est sujette beaucoup d'objections; il g a de nombreuses chroniques qu'il semble trop lard de pouvoir guérir, suivant les théories acceptées et'la pratique ordinaire. Il paraitcependantet après Cévidence de l'opinion publique, les faits rapportés et les demandes universelles ponr les Remèdes Holtowagque la plupart des maladiesbien que désespérées dans le sens ordinaire dumot. peuvent trouver un rayon d'espoir dans leur usage et leur application On peut admettre que plus d'un cas regardé comme sans es poir par un praticiena-été guéri par un autre mais le succès des Pilules et Onguent 11ollovay en font un cas df infaillibilité parcs que ces médicaments-ont toujours obtenu la guérisonmême quand le naïade était la dernière extrémité. De tout temps on a présenté comme un spécifique des panacées, ou medeetnes universelles recommandées- de confiance pour toutes les maladiesmime désespérées. Le tabac mime a joui un moment de-cette haute et puissante dietinction il- a été cer tainement recommandé par d'émirent s médecins, comme un remède convenable pour quantité de maladies. Toutes ces mé decines universelles n'eurentcependantqu'une vogue éphémère; eux, ey réalité, on a trouvé quelles ne répondaient pas ltur programme. Anus sentons qu'il y a là quelque chose comme une preux*' décisive de leur inefficacité. C est tout différentcependant, lors que uous trouvons une médecine dont les promesses sont les mimes mais qui obtient immédiatement la vogueen raison de sa popularité et qui, d'année en année, est de plus en pluè demandée dans chaque partis du monde civilisé et non civilise, parmi tes riches et les pauvres tous ont attesté snn efficacité pour Us maladies les plus variées et particulièrement dans cette classe de maladies affectant les organes digestifs. Nous voulons parler des remèdes du Professeur Nslloumg quisans doute, sont bien connus-de loua nolecteurs et n'ont aucun besoin de notre recommandation»Jj mjl U UP mm Cest un fait singulier et qui range la théorie du Professeur ffolloway au-desSus de tente question, savoir que Us katntun te de tous Us pays où ces remèdes ont été'introduits, les ont regar dés comme spécialement appropriés pour lesmaladies ordinaires de leur centrées. Si nous vouioné en connaître lit raison, elU consiste dans ce fait que cee maladies opèrent sur tous Us principes délétères du sang dont timpureté cause toujours des désordresquels qu'ils puissent être c'est pour cela que Uurs effets sont toujours salu tairessans jamais porter aucun préjudice au système, comme tant d'autres médecinef. Ces-remèdes qui ont guéri 1er malades dans toutes les parties du monde, sont les fruits légitimes de profondes recherches, bien étudiées et combinées et dune longue sorte d'expériences pratiqves. English Heformer. PHAJLES D'HOLttWAT. L» mortalité provenant de diarrhée et de maladies d'intestins est anjourd'bui alarmante un haut degré. Des doses appropriées des Pilules renommées d'Holloway guérissent les maladies d'intestins et août connues de milliers de personnes qui oui sauté leur existence au moyen de cet excellent remède. Qtae le relâchement'roit camé par une suppression de transpiration, un Iroid subit, un aiif ment indigeste ou des fruits acides, ces Pilules offrentun an tidote efficace; elles enlèveront1 l'irritation des- intestins, cal meront les tranchées, teroot oesser les flatuosités désagréables et détruiiout toute inclination une maladie Les Pilules- d'Holloway, autant qoe possible, devront être prise»tu- début des désordrescar elles procureront un adouciaseuieul immé diat et empêcheront ia diarrhée de re convertir en disseuterie CM choléra. Les misères, dangers et désappointements quejusqu'ici tes malades ont éprouvés par les drogues nauséabondes-, se; trouvent-présent remplacés par la certitude doue radicale et prompte guérison nroyeuuaut ia délioieuse Revajenta Arabica de Londres, qtri rend la parfaite-santé aux orgaues de diges tion,-aux nerfs, poumons, fuie et membrane muqueuse, aux- plus épuisés même, guérissant les mauvaises digestions (dys pepsies) gastrites, gastralgies, constipations habituelles, hémorroïdes, glaires, vents, palpitations, diarrhée, gouflenient,. étourdissemeut, bourdonnement dans les oreilles, acidité, pituite, nausées et vomissements;douleurs-, aigreurs-,cram pes et spasmes d'estomac, fnsàmuies, fluxion de poitrine, chlorose, fluèur btariche, toflx, oppression, asthme, bronchite, phlhisie (consomption), dartres, éiuptious, mélancolie, dé périssement; rhumatisme, goutte, Gèvre, oatarrhes, oppres sion, élouflemetrt, hystérie, névralgie, vice du sang, hydio-- pisie manque de fraieheuv et d'éuergie nerveuse. 1 Cure N» 53,t8j. Juubt, près Cliarleroi, 9,mai, >863; Messieurs Barry, Du Barry et C«, votre précieuse Revaleuta vient de faire son entrée triomphante dans notre oommuue, par la guérison de ma femme, sujette A des souffrances et A des vomissements continuels II est inutile de vous ennuyer de longs détails sur sa maladie et sur les maux qui; depuis 4 ans, la tourmentaient saus trêve. Enfin un brave médecin de nos enviroos-lui ceuseilla de ftire usage de votre farine. Elle commença s'en servir te 19 avril dernieret déjà-, au grand étounement de plusieurs personnes, les vomissements ont oessé l'affection des yeux ainsi que celle des jambes ont dis paru le sommeil est redevenu paisiblelés douleurs du ooeur, de l'estomao et des reins cèdent insensiblement et sont déjà" presque nulles. Messieurs, je ne suis qu'un ouvrier, mais je suis résolu attester devant tout le monde les- immenses services- que la Revaleuta rendus a ma fetame, 11' conseiller l'usage de celte farine toute personue souffrante, Agréés-, E,-J. Dlrv. Plus nourrissante que la vianda, elle rend la sauté et économise 5o fois sou prix en médecine. En boîtes il'; Itil a fr. aji,; kit-, 7 fr jà kil.,60 fr. L)u-Barry et C«, r-J, rue de l'Empereur, Bruxelles. Appétit, digestion, sommeil et énergie rendus par la Re~ valeuta Chocolatée aux personnes, et aux-eufauts les ptu® faibles, elle nourrit trois fois plusque la viaude et reud les oliairs fermes. En tablettes pour 6 tasses, 1 fr. a5; puur 11 t., a fr. -j5 aj t. 4 fr- Eu boîtes-en poudre dé la-tasses, a fr, y5^48-t., 7 fr.; lap t.-, 16 fr.;. de 676 tasses, 80 fr ou< environ 10 c. la tasse. Du'Barryet O, ia, rue de l'Em pereur, Bruxelles. Dépôt l'jsres, ohqzMM. C. BeclWe, pharmacien, rue du1 Verger; Farson, pbaim rue de Dixmude;G. Veïs, pbarru., rue de Lille; H Mahieu, pâtissier, rue au Beurre. Movr- sïede.clnra Ch. BostïR,, boulanger, Poperinghe, chex M. A. HAELEWrcx", pharmacien. Bruges. Veuve DeGsave, drog;, rue Eeokbout,-a; F. Van-- deuplas, drog., rt>e des Pierres, 9; 8. Veys-Delcarape, pliai m., lue Nord db Sablon, 41 V. Vcys-Frysotï, pharur., rue Saint- Jacques, 3t ;-P. Daels, pbarlB-, rue Flamande, 19; H. Slaen, daert, pliarm., rue des Pierres, ag; L Algoet-Uispersyu, nég', rue Notre-Dame, 33; Dé Hondl-Gazet, nég1, rue des Pierres,. 10, Vau Speybroeck,uég«, rue Philipstock-, 1 Van Moere- Van Moere, 068', Grand'place, 9a J. W-illaert, nég1, Gtatr-I'- plàce, 6â; A'. Delplace, imprimeur, rue Nord 1I11 Sablon. Courtrai. H. Bossaert, pbarm.; E. Hier», phartrr I.. Kindt-s De Glteyne, phartu ;,C. Viuder Espt, pharur. Dixmude. Clans-VandenbuSsche. Pûmes, i. Uobbelaere, phares.;-E. Iludos, pharm s ft ev- poorte-Taverniernégociant. Menin. Veuve H. Van Ackere, pharm. fl'ieuport. L. I*fevre,ptrariu.;.V«Bbarckel-Focqusirr, pharyti' OstendeF. Kockçnpoo, pbarru., rue Louise, 9; Hay w-,e. il nég', rue de la Chapelle, 68; veuve Philips, négociable, p Saint Joseph. i Roulers. F. Ameye, pharm; H. Bout en* Degbr-st, pbar - Thielt J. Buysseus-Bylpuaimacieu. Thourout. L. CorIiille-Périuelïtierf uegoci.uit I. Casteele, imprimeur.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 3