PRUSSE. On écrit de Wilhelmshœhele 13 sep. tembre, au Times On écuir de Wilhelmshœhe, le 16 sep tembre, la Kreuzzeitutig La Nouvelle Presse libre de Vienne, outre le texte de la lettre écrite par Napoléon III pour annoncer sa reddition au roi de Prusse, dotme aussi laréponsedu monarque prussien. La voici Londres, 3a septembre. Le Times annonce qoe le comte de Bismark et M. Jules Favre délibèrent h Ferrières, en la mai son de campagne de M. le baron de Rothschild, prés de Paris. Jusqu'ici, il n'a été question qoe de la sanction ultérieure des conditions d'oo arrange ment par noe législature française. Tours 23 septembre, 8 h. 20 du matin. Neufcbâteao, 32.Le bombardement de Tool continue. On assure que 18,ÔOO Prussiens entou rent Toul. Roder 11 septembre. Les Prussiens ont incendié' deux villages et cauonué Mantes, qui commence h brûler. La récente capitulation de Sedan donne nn certain intérêt au résumé suivant, que la Berliner- Borsenzeitung a fait des principales capitolations subies par les arméesdes différentes nations Capitulation de Narva (1700), L'armée russe, forte de 60,000 hommes, se rend au roi de Suède, Charles XII. Pnltawa (1702). Les restes de.l'armée suédoise se rendent h Pierre le Grand, empereur de Russie. Toeoning (Schlèswig)f 1713), Une armée sué doise commandée par le général Steeobork se reud aux alliés russo-danois^ Pirua (1756). L'armée saxonne, bloquée, se reod a Frédéric-le-Graod, roi de Prnsee. Marven (1760). Une armée prussienne de 10 mille bommes, sous les ordres du général de Fiock, se rend aux Autrichiens; la cavalerie seule réussit s'échapper. Yorktown (1780). Une armée aoglaisè de 8,000 hommes commandée par lord CorowalLis, se rend au général Washington (États-Unis). Ulro (i8o5). Le maréchal autrichien Mack se rend avec 52,000 bommes h Napoléon I". La cavalerie seule échappe. Prenzlau (1806). Le général prussien prince de Hohenlobe se rend avec 24,000 hommes aux ma réchaux français Berthier et Morat. Ratbau, près Lubeck (1806). Le géoéral prus sien Biucher se rend avec 12,000 hommes an gé néral français Bernadotte. Baylen (1808). Le général français Dupont se rend avec 10,000 hommes l'armée alliée anglaise et espagnole sous le commaodement de lord Wel lington. Culm (1813). Le maréchal français Vandamme se rend avec i5,ooo hommes l'empereur de Russie et au roi de Prnsse, la cavalerie échappe, Villagos (1849). L'artnée hongroise sous Gœr- gey capitale avec 23,000 hommes devant les Russes. Caroline du Snd 1865). Les généraux confé dérés Johnstone et Beauregard se rendent avec 3o,ooo hommes au général des fédéraux Shermaon. Langensalza (1866). L'armée banovrienoe ca pitule avec 16,000 hommes et se rend aux Prus siens commandés par le général Vogel de Fai- kenstein. Aujourd'hui, midi, arriva la duchesse d'Ha- milton. Elle desceudit an graod hôtel Schoubart et demanda son cousin prisonnier. Elle se rendit au palais vers nne heure, et sa voiture la condoisit auptès de l'Empereur lui-même. Napoléon, l'aper cevant, se découvrit, en proie h une émotion visi ble; ils se promenèrent autour du palais, accom pagnés seulement du docteur Conneau et du général Reille. Ils forent rejoints ensuite par les généraux Castelnau, prince de U Moskowa, PajolVaobert et Achille Muralest tuniques bleues et en panta lons ronges. L'Empereur était,comme d'babitude, en petite tenne, capote noire, pantalon rongeb raies noires, képi rouge de gépéral. Il portait sur Ja poitrine la plaque de grand-cordoo de la Légion d'honneur et quatre antres ordres. Il marchait très- lentement. Son pas ne rappelait pas cette fermeté que l'on remarquait le soir de sod arrivée. Il croisait les maius sur le dos, et il resta ainsi jusqu'à sou retour au palais, uue heure et demie peu près apiès sa sortie. Ou a pu remarquei que le docteur Conneau ne cessa de marcher son c ôié, taudis que de l'autre côté les généraux ne cessaient de ce snrcéder. La soite de l'Empereur se composait de >3o personnes et il avait 85 chevaox avec lui. Ces chevaux étaient sa propriété et celle de ses géné raux; mais maintenant ont fait dès économies. Tous les chevaux oot été vendus l'exception de 22. La vente n'ayant pas été annoncée il y avait fort peo d'acheteurs, et les cbevaeroat été vendus b très-bas prix. ETor marchand d*e chevaux a fait en une heure de temps, eu achetant et revendant, plus de 2,ooor thalers de bénéfice. Les chevaux étant veut&s^ un gr®<* nombre des domestiques devinrent' inutiles. On eu congédia près de 5o puis 00 leur paya deux mois d'avaDce et on leur fit comprendre qp'il serait très-favorable b leurs intérêts de retourner en France avec uo passeport signé de la. police de Cassel. L'empereur Napoléon a été empêché pendant ces jours derniers par le mauvais temps de fbireses promenades habituelles dans le parc. Aujourd'hui, le temps semble vouloir s'améliorer. Mardi dernier, l'Empereur a reçu la visite de-sa cousine, la duchessede Hamilton, venant de Badeu- Baden; elle est reprrtie-le^eodemaioelle parais sait fort triste. Il n'est pas venu d'autres visites, a II vieol d'arriver ici, b la disposition de l'Em pereur, des chevaux et des voilures des écuries royales de Berlin. Peut-être vonlait-oo éviter qoe l'impérial prisonnier ne se montre en public avec ses propres voitures, ses chevaux et ses piqueurs.. Ces derniers, dans leur livrée verte eu or, attiraient od peu trop l'attention, a La Gazelle de Carisruhe raconte le fait suir vant Un train de poste spécial parti de France vient d'arriver dans le grand-dnché de Bade. C'est nn petit ballon d'ud mètre de diamètre^ fait d'une étoffe imperméable et portant cette inscription Poste aérostatique. Ballon de pharmacien. Fille de Metz, 9 septembre. 7" ballon. Il con tenait, outre des lettres, l'a«is suivants On prie la personne qui trouvera ce ballon de remettre au premier bureau de poste le plus voisin les lettres attachées au présent ballon. Ce ballon faisait donc fonction de facteur, mais nu lieu il'ai'n.e. a sa destina itou sur te lenitoire français, il s'est trompé de roote et a pris celle de l'Allemagne. Ballon et lettres ont été remis an ministère de la goerre b Carisruhe. Ces lettres, qui ont fait on voyage aérien des bords de la Moselle josqo'b ceux de la Tauber, ne sont pour la plnpart que des missives privées. On assure qu'avis a été doDDé de ce fait au quartier-général du roi Guil laume. On communique au Slaats-Anzeigerdu quar tier-géuéaal de la 3° arnrée b Montrnirailla liste nominal dès généraux français faits prisonniers b Sedan. Voici leurs noms Du 1" corps d'armée T le général Ducrot, rominanriant en chef; le général de brigade Joli Frigpla commandant de l'artillerie; P^llé com mandant la 2°divjsioo; L'Heveillercommandant la 3' di vision Lartigues, commandant la 4° divi sion; Miehel (tué), commandant la division de cavalerie. Elat -major des brigades: 1" biigade, de M'ont marie; 2" brigade, Grandi), le général I.efèvre, le général Patereltré-Court, le général Trahoulet de Merleadec, le général de Bellemare, le géoéral de cavalerie Leforestier de Vaodœnvret Bo 5" corps d'armée le général Goze, de la 2? division le général de l'Abadie d'Agdrio, de la 3° division, le général de brigade Abattucci, le chef de l'état major général de Mauzières, -le gé néral de brigade Saurio, le géuéral de brigade baron Nicolas. Du 7° corps d'armée le géoéral de division Douai (frère du commandant de corps tué b la bataille de Wissembourg);;le chef de l'état-major général Renson, le général du génie Louis Dou- trelaiue, le géoéral de brigade Sa i u t Hilaire, le général Lieberd, commandant la u" division, le général Broda, corn andaot la 5° division,,le gé néral baron Ameil, commandant la division de cavalerie, le géoéral de brigade de la Bastide, le général de Liégeard commandant l'artillerie. u Do 12e corps d'armée le général Lebrun, commandant';- le chef de l'état-major', général Gresley; les généraux de division Grandchamp, 1" division; Laoretelle, 3* division; de Vasseigne, 3* division; Dotmier de Villegly, commandant l'artillerie; Bucape commandant du génie; les gé néraux de brigade Cambriels, Marquisean, Reboul, Cadart, Labaske, Bertrand. Oot été fait'prisonniers Du i*^ corps, 32,4oo hommes. 5* 11,166 7* 15,618 12* 25,309 Dans cette liste De sod t pas compris le géoéral de Winpffen et sod état-major; ceux-ci, en vertu d'oue autorisation spéciale, étant déjbb la veille de leur départ lors de la remise de la forteresse au géoéral de Berubatdt. Le commandant eu chef Mac-Mahou se trouve eo Belgique. Berlin, ai septembre. Le.général de Steinraets a été relevé du com mandement en chef «Je la première armée, un double commaodement en chef devant Metz étant deveoo inutile. Le général de Steiametz est uommé gouverneur géoéral de la province de Posen. Berlin, ai septembre. Ube dépèche du grand quartier général datée du 19,annonce Après les mouvements préparatoires des der niers jours, l'investissement complet de Paris a été exécuté aujourd'hui par la marche eu avant des divers corps. Le Roi a fait aujourd'hui une reconnaissance au front nord-est des fortifications. Un télégramme da prince royal b la Reine, daté de Versailles du 30 septembre, dit L'investissement de Paris sur la ligoe de Vin- cennes jusqu'à Versailles a été exécuté victorieu sement. L'ennemi a été repoussé, et les retranche ments ont été pris. Nous avons capturèrent canons. Nos pertes sont minimes. Un télégramme du Roi b la. Reine, daté du 20 septembre, annonce A l'apparition de dos rroopes, l'ennemi a quitté ses positions près de Pierrefitte. Après avoir passé la Seine, près de Villenenve-Saint-Georges, notre 5* corps et le 2* corps bavarois ont attaqué trois divisions du géoéral Viooy sor les hauteurs de Sceaux. L'ennemi a été refoulé derrière les forts sor Paris. Noos avons capturé 7 canons et fait beancoop de prisonniers. Le temps est spleodide. Le 7* corps a eo beaucoup de pertes. Berlin52i septembre. La Correspondance provinciale dit L'unité de l'Allemagne sera prochainement assurée b tout jamais par de nouvelles institutions politiques. D'après le désir exprimé par le gouvernement bavarois, le président de la chancellerie de la Con fédération de l'Allemagne du Nord, M. Delbruck, est parti pour Munich afin d'amener une entente sur les bases de cette union. Berlin, aa septembre, 3 b. soir. 2,000 gardes mobiles sont prisonniers b Ver sailles. Sur sa demande, Sèvres a reçn une garnison prussienne. On annonce de Strasbourg que la lonçtte 52 a été occupée. Nous avons pris 5 canons sur la lu nette 53. Monsieur mon frère, 1» En regrettant les circonstances dans lesqulles nous nous rencontrons, j'accepte l'épée de Votre Majesté, et je la prie de bien vouloir nourmer un de vos officiers munis de vos pleins pouvoirs ponr traiter de la capitulation de l'armée qui s'est si bravement battue sous vos ordres. De moD côté,, j'ai désigné le général de Molke b cet effet. Jé suis de Votre Majesté le bon frère. Devant Sedao, le 1" septembre 1870. GUILLAUME. Premier combat sous Paris, tel est le titre dont le Figaro fait précéder les lignes sui vantes y

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 2