3 - Des lettres de Laon annoncent que le conseil de guerre prussienréuni Laon pour statuer sur l'explosion de la citadelle, a condamné le préfet, M. Ferrand, la peine de mort. M. Férrand n'a dû commutation de cette peine qu'à l'intervention de Mgr. Landriot, archevêque de Reims. M. Ferrand a été transféré comme pri sonnier de guerre Coblenco. (Gazette de France.) ANGLETERRE. ÉTAT-CIVIL D'YPRRS, nature quantités 2 i -S 107,400 00 Ci 80 a,8oo 22-00 24-00 6-00 5i5-oo 80 80 - B" s x Ville-d'Avrey est en vérité oo fort triste en- jdroit. Dans le beau château de M. Fould, parent ide l'ancien ministre j'ai itvdvé no poste do 58' Régimentet l'excellent capitaine von Werneke^ dont j'avais fait la connaissance dans une marche qoe le régiment faisait pour escorter Ife prince tojal, passa près de moi et de mon compagnon en ^visitant ses postes dans le parc du château de Saint-Cloud. Quellé charmahte masse de bois ke- vêtoe des teintes de l'automne. Mais en face de jDons et sor là droite, tout le long des grandes ailées les armes élincèlâieùt sons lés rayons solaires joui, travers les arbres atteignaient, les dragons an biquet et les postes d'infanterie, h environ cent pas lie la Lanterne de Diogèoe, là où la vite embrasse line partie des monnmeots de Paris, les seatinelles jnoos arrêtèrent et no« dirent que des ordres sévères >enaiènt d'interdire le passage dans cette direction. Il y a aii pied de la tour on petit bosquet où des officiers avaient cootuine de se placer pour observer les mouvements de la ville. Mais, dans la matinée, le fort, devenu défiant, fil tomber sur la ronte un obns oo denx et le bosquet fut déserté. Nous entrâmes daos le bois, doot le silence n'était interrompu que par l'écho des décharges de cara bines le long de la rivière qbi coulait au-dessous de nous. Eo quelques miaules nous débouchâmes sur un espace ouvert où se trouvait un bassin vide entouré de statues de marbre avec un groope allé gorique au centre. Plus loin, on petit enclos où le prince impérial avait coutume de s'ébattre. On y voyait on pont en miniature, un viadoc, un modèle en petit d'uoe maison japonaise, et toot l'appareil d'un gymnase. Au delà était le château avec ses jaloùsiés fcmées. Il paraissait désért, mais en ap prochant nous vîmes au-dessous de la terrasse une forte garde de cavaleiie, des piqoeis d'infanterie et des sentinelles. L'officier qui les commandait, tint au devant de nous et nous signifia avec des ex pressions de regret, les ordres prohibitifs qu'il avait reçus. Ils étaieot nécessaiies, car lé fort se mettait b bombarder aussitôt qu'on voyait quelqu'un se mouvoir. Dans la salle il y avait quelques belles peintures, deux vases, on vélocipède, quelques sièges disposés comme eo attendant. Une des rai sons de l'ordre prohibitif était l'enlèvement d'une paire de vases par des geos inconnus. Eu somme, je fos forcé de me contenter de la vue de Paris prise do bout de l'avenue c'était toojonrs quelqo chose. A une courte distance, on voyait Billancourt et ses fabriquesou ouvrage de défense en terre auquel des centaines d'hommes travaillaient; les lignes intérieures où se pressait la foole des soldats, une masse de toits, de cheminées, de clochers, les hau teurs de Montmartreet par-dessus un nuage de fumée noire provenant, ce qu'on m'apprit le len demain de plusieurs milliers de tonneaux de pé trole près des buttes de Chaumoot. Londres, 6 octobre. Le secrétaire particulier de l'ex-empereur Napo léon III vient de télégraphier que le manifeste publié par le journal la Situation est apocryphe. D'après une correspondance, adressée de Lon dres, 3o septembre, la Gazette de Cologne, par une personne qui vient de visiter Cbisellenrcb, l'impératrice Eugénie n'a loué ni acheté Camden- House; elle y reçoit, ainsi que son fils, l'hospitalité de la part du propriétaire, M. Strood, qoi a mis le château et la domesticité au service de Sa Majesté, tout eu continoaat loi-même h habiter Camdeu- House. Evidemment, ajoute le correspond rot, l'Im pératrice n'a pas voulu s'établir d'une manière défi nitive, parce qu'elle a encore l'espoir de rentrer en France, espoir auqoel la conduit gins doute la lec ture assidue de la Situation, qu'elle parcourt régulièrement tous les so es. Londres, 6 octobre. L'Once Reuter publie la dépêche suivante de Betlio, en date du 6 On tUttônce officiellement que les préparatifs poir une attaque régulière d«s fortifications et le bombardement de Paris sont terminés. Les cations de stége et les mortiers sont mis en positions. ITALIE. Voici l'ordre du jour, eo date do 30 septembre, par lequel le géoéral Kanzler a pris congé de l'ar mée pontificale Officiers, sous-officiers et soldats a Le aotaeot fatal est veau où nous devons ooos séparer et abandonner pur la force ce cervice do Saint-Siège qoi plus que tout au monde nous tient taot cœur. Rome est tombée Mais grâce h votre cooragë, b votre fidélité, il votre admirable union, elle est tombée avec honneur. a Quelques-uns d'entre voos se plaindront, sbds doute, de ce que la défeose n'ait pas été plus prolongée; mais uue lettre de Sa Sainteté éclaircira toot. Ce témoignage de l'auguste Pontife sera la consolation de tous et la plos belle récompense que nous puissious obtenir daos les circonstances actuelles. a Je dois également vous faire connaître qoe, séparée par la violence de sou armée, Sa Sainteté b daigné vous délier de tous vos serments militaires. Adieu! mes chers compagoons d'armes; n'ou blies pas votre ohef, qui cooservera de voos tocs 00 grand et impérissable souvenir! a Le général, pro ministre des artnes a K.ENZLER. n 1 1 1 r- 'in ONGUENT ET PILULES D'HOLLOWAÏ. Tout Piùt Toute persouue bouue et géuéreuse éprouve uue sympathie ualureile eu préseuce de eeux qui souU'ieut, mais combieu cela serait plus beau si cette compasoiou pouvait fournir les moyens de Soulageaient. Piofes&eur Holioway offre tous le moyeu infaillible de reudre aiusi le plus grand service l'humanité souffrante. £>es nobles remèdes atteignent le siège de chaque maladie, quelle soit la sut face ou cachée daus les retraites sombres de l'intérieur du système et, ainsi, les eu extirpent pour ainsi due. Uue foule a'instructions imprimées pour gui der les malades enveloppent chaque paquet de Ces médicaments reslauratifs dout la renommée est uou seulement européenne^ mais est répallduèt tlaïu. lu mmul» nutiu..- Santé tous par la douce hevaleuta Arabica, qui guérit, suu médectueni purgea, ni fiais, les dyspepsies, gastrites, gastralgiesglairesvents, acidnés, pituites, lia Usées, renvois, vomissements, coustipattou, diarrhée, toux, asthme, pbtfaisie, ilusiou et tous désordres de la poitriue, gorge, baleine, Voix, des bronches, vessie, fuie, teins, intestins, muqueuse, cer veau et saug, chlorose, llcur blanche. 73,00e cures, y compris celles de S. h. le Papete duc de Pluskow, Mm" la marquise de Bréhau, etc., etc. 7. Cure N» 65,817. Vervaut, 38 mars 186S. La Bevaleuta Du Barry m'a sauvé la vie et guéri ma dys pepsie de huit ans, cour laquelle j'avais suivi les couseils des meilleurs médecins sans résultat favorable, et, selon eux, je u'avais plus que quelques mois vivre. J'ai i'bonueuretc. A. BRUKiuèaE, curé. Plus nourrissante que la viande, elle rend ta santé et économise 5o l'ois son prix eu médecine. En boites Ikit 3 fr. 35 1 kit., 7 fr.; 11 kit., 60 fr. Du Rarry et t>, 13, rue de l'Empereur, Bruxelles. Appétitdigestion, sommeil et énergie rendus par la R.- valenta Chocolatée aux personnes, et aux enfants les plus faibles, elltf nourrit trois fois plus que la viande et rend les chairs fermes. En tablettes pour 6 tasses, I fr. 35; pour 13 t., 3 fr. 35; 34 t. 4 fr. En boites en poudre de 13 tasses, 3 fr. î5; 48 t., 7 fr»; 130 t., 16 fr.} de,576 lasses, 60 fr ou environ 10 c. ta taise.— Dtt Barry et C*, 13,.rite de l'Eui- pereur, Bruxelles. Dépôt Ypres, chez MM. C. Rectivre, pharmacieu. rue dh Verger; Frtsou, pharm rue de Dixtnude; G. Y Fispliai ai., rue de Lille; H Mahiec, pâtissier, rue au Beurre. JRvar- sleie, chez Cb. Bostiv, boulanger. a- Poperinghechez M. A. Hjelevvvcx, pharmacien. Bruges. Veuve Oe Gravedrog., rue Eeckbout, 9; F. Van- dedfilas, drog., rue des Pierres, 9; 3. Veys- Uelcamj e, phai m., rue Nord dn Sablou, 4> V. Veys-Frysou, pharm., rue Saiul- Jacqûes, 31; P. Daels, pharm., rue Flamande, 19; H. Staen- daert, pharm., m» des Pierres, 39; L. Aignet-Dispersyn, nég1, rue Notre-Dame, 33; De Hondt-Gazet, nég', rue des Pieries, 10; Van Speybroeckuég1, rue Phitipstock I Vau Moere- Van Moeïe, liée', Graud'plaee, 93 J. Willaert, nég1, Grand'- place, 63; A Delplace, imprimeur, rue Nord du Sablon. 34. Crmrtrai. H. Boasaert, pharm.; E. Hiers, pharm L. Kindt- De Gbeyne, pharm.; C. Yander Espt, pharm. Viemude. Claos-Vaudenbussche. Fernet. J. Dobbelaere, pharm.; E. Du cl os, pharm Ver- poorte-Taverniernégociant. Meriin. Vènve H. Van Ackere, pharm. Kieuport.L. Lefevre,pharm.Vanbaeckel-Focqusur,pharm- OtSend». F. Kockèupoo, pharm., rue Louise, 9; Hayward, nég', rue de h Chapelle, 68 veuve Philips, négociante, place Saint Joseph, Roulera. F. Atneye,pharm.; H. Bouteus-Degheest, pharm. Thielt. J. Buyssens-Bylpharmacien. Thourout. L. CoVbitte-Parmentier, négociant; J. Van de Casteele, imprimeur. m SO Septembre au V Octobre Indu*. NAISSANCES 9. Sexe masculin 8, idem féminiu 1. MARIAGES. Heiremans, Séraphin, journalier, et Baertr Maries dentellière. Caudeel, ËdouartMfcerrurier. et Hof, Stéphanie, dentellière. Route, Louis, tisserand, et Coucke, Clémencedentellière. Verstjcoore, Pierre,journalier, et Bonne, Alpbonsine, dentellière. Verbeke, Henri, journalier, et Libbreoht, Fidelie, dentellière. ReughebaertIsidore, jardinieret VerhaegheSqphie journalière. DÉCÈS. Vaudroemme, Virginie, 4° ans, sans profession épouse de Hanard, Félicien, Inrcbé-au-Bois. Deiioiine, Arnaud, 63-ans, oabaretier. époux de Waguon, Adèle, rue des- Bouchers. Seminet, Rosalie, 71 ans, dentellière, veuve de Debal, Lohis, ruè de Meni'u. Notf, Pierre, 73 ans, bouti quier, Veuf de NejUÎUck, Marie, rue du Temple. Clarebout, 73 ans, junrnalière, célibatairerue Longue de Thourout. ENFANTS AU-DESSOÛS DE 7 ANS 5. Sexe masculin 3, idem féminin a. 1 n .ni YPRES, 8 OCTOBRE 1870. EI.tT Indiquant len quantités et le prix moyeu a«» «r»t*a, rvarrafcs et autres produits agri coles vendus sa marché de cette ville DU Grains ét Denrées. PRIX .r vendues. tïM s s «a Kilogrammes. par 100 kilogrammes. en -e s Cm O O i t,7oo 19 75 2Ô- 5o 75 44 j,70o 6oo 6,4oo Froment Seiglfe A"tdin(e Pois Féteroles. Pommes de terre Beurre Pain de farine de froment bmte 28 c" le kilo. Idem pour les fondations de 5o c*1,070 gr. ®JS,ia> -c4a Ji- -= 3 -SU r s J "=8 u g"0 5; N Sa _--a c s s S .5* -Eu wH S mi taCCS-O.Î'C fc*3-* s —vif *5 .5?-* .s H S ~4 "O N U U 2 w b. p S "S O c S u 5 B 3 2 g» <c s o n t3_0 J«s s £5 3is ue s V J o - c 1 S 2 S S - C 40 C - te w J S - oJ t S 8 Sjo - «c a, c a> - m 00 cb - o- i - -= s'Cej s - -S JS m -v c r 1 h u o.e s g e O U c .'J g fw "5 C J 3 g V 5 «-U'CeD 5 >a?hat:!îrs a a 8 S«St-,hCS^o*'=^«',S.3> ^S- 5 an _s U sa 7: «y T3 3) 2 3 J 5 aîjH, S .3M I&fi-ô-J S.-3-3^0O -£ Z-* a u a s _-s a ma V T E tu i 115 y k L - - n -r O S f a e s» B 9 Z 5.,- - ss a-3 .o-ji a -«-=.2 5 l~ "-s 1 g :c B .g - s I oc - <- 5 s s •2 O s B .S - rz>a2 S - 1b 'J s;ta M r B -r .5 a v S-I*3t* - jd -=* SVi z f r. as tsJ f_v 2 s v e Jg-6 sjjfai I. -cjc-S-O M» 5 w W -, r S 2_.-— o t a- S J-c s s"gï5:J - L. .2a b.: a 2 e x Z Z - o Z m -9 a a u - .2 -2 o ces w e -a Jï br Li -2 rj P V c G -C - 2:^ a 2 b 2 b - fc* tJ s AI JC m r n, 6â m. Z* 5 - -T :s=s M H C f» 9 F S»N 8 3 ta- V JT ez 2 - 71 on G "O aïs te-* bfcO. ^=î'i«|s-r S I «j s£f:?<r S

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 3