'a morte saison, mais voilà que l'hiver ar
rive et le commerce comqience s'impa
tienter. Tout le uaopde, ^cependant, reste
calme et s'abstient de peser sur le gouver
nement, qui n'a subi quelque pression jus
qu'à présent que de la part de ceux qui
désireraient marcher plus vigoureusement
en avant. Les places publiques sont occu
pées par des hommes de tout âge qui
s'exercent au maniement des armes. On
ne voit dans la rue que des citoyens armés,
mais personne n'est inquiété, et la manie
qui existait dans le principe de ne voir
partout que des espions prussiens s'est
heureusement évanouie.
FRANGE.
Lalle, 28 octobre.
PRESSE.
On assure que ces jours ci les troupes
prussiennes qui occupent la frontière
prusso russe, dans la province de Posen,
vont être dirigées vers le théâtre de la
guerre. Ces troupes forment presque un
corps d'armée d'environ 30,000 hommes.
Depuis la capitulation de Metz, 3,000
soldats allemands blessés ou malades sont
repartis de Francfort, guéris, pour le
théâtre de la guerre.
AETR1CHE.
ITALIE.
Flokexcb, 76 octobre.
O.VGUEN r ET FII.TJtES U'HOLI.OWaY Tort, vt
Tours, 29 octobre.
Officiel. Rouen, 28 octobre. Aujourd'hui
un engagement sérieux 'a en lieu Fromery. L'en
nemi, fort de i,5oo 2,000 hommes, avec de
l'artillerie, a tenté de couper le chemin de fer.
L'engagement a duré une partie de la journée.
Les Prussiens ont été définitivement repoussés.
Ils ont été poursuivis par notre cavalerie.
Le préfet de la Somme mande que l'ennemi,
repoussé vigoureusement par les mobiles du dépar
tement du Nord Formerie a laissé sept morts,
dont un officier.
Les Français ont eu trois morts et vingt blessés.
Les Prussiens battant en retraite ont incendié
Bouvresse.
Dans leur fuite précipitée ils sont parvenus
enlever leurs morts.
On écrit de Versailles, 2.3 octobre, h la Gazette
de Cologne
L'attitude suspecte des habitants de Versailles
pendant le combat de Bongival, le 21, attira d'au
tant plus l'attention qu'hier au moment où l'on
transporta par les rues de la ville les prisonniers et
les deux canons enlevés aux Français, les habitants
acconrureut enfouie, faisant mine de vouloir déli
vrer les prisonniers. L'escorte se vit plusieurs fois
forcée de faire usage des coups de plat de sabre.
Le commandant de place, le général vou Voigts-
Rheetz, a donc jugé nécessaire, vu l'état de siège,
d'inviter les habitants ne pas sortir de leurs de
meures dès qu'ils entendront les signaux d'alarme,
parce que les troupes ont reçu l'ordre de faire feu
sur les contrevenants. Cet ordre paraît bien rigou
reux; mais les bons traitements dont on use envers
la population de Versailles leur fait déjà oublier
qu'elle se trouve sous la main de l'ennemi. L'ordre
en question vient donc propos»potir rendre aux
habitants la conscience de leur situation.
Le général eu chef de l'armée bretonne vient
d'adresser la pioclamatiou suivante aux préfets
des cinq départements de la Bretagne
République française.
Gardes mobiles, gardes nationaux mobilisés
et corps francs de la Bretagne,
Le gouvernement de la défense nationale, par
décret du 22 octobre, m'a fait l'honneur de me
placer votre tête. Je vous apporte le sacrifice
entier de moi-même.
D'ici dix jours vous serez concentrés aux por
tes de la Bretagne pour faire face l'ennemi. Vous
1 ecevrez exactement tout ce qui est nécessaire au
soldat fusils tir rapide.-canons a longue portée,
mitrailleuses petfectioutiées seront confiés a votre
courage.
Ceux de nos ftères qui défendent les remparts
de Paris ont déjit prouvé que le sang breton n'a pas
dégénéré; nous de marcher sur leurs traces.
Vous vous rappelez tons qu'une sévère disci
pline est l'arme la plus puissaute pour assurer la
victoire. Je suis résolu la maintenir dans toute sa
rigueur.
Q ie les cœurs faibles restent en arrière. Que les
vrais Bf'etttns marchent eri avant et prouvent a nu
peuple barbare qu'ils se lèvent en hommes libres.
Que notre cri de ralliement soit :-Dieu et patrie
Le général de division commandant en chef
l'urinée de Bretagne,
Comte de Kêratry.
On uçus transmet de Tours la proclamation
suivante, affichée Orléans par le commandant
prussien
Citoyens frjisçais!
Comme je voudrais, autant qu'il est dans
mon pouvoir, alléger le sert de ta population
atteinte par les maux de la guerre, je m'adresse
a son bon sens, dans l'espoir que la sincérité de
mes paroles ne manquera pas de lui ouvrir les
yeux sur l'état des choses et de la déterminer
se ranger du côté du parti raisonnable et dé -
sireux de faire la paix.
Votre gouvernement destitué a déclaré la
guerre Allemagne.
Jamais déclaration de guerre n'a été plus
frivole
Les armées allemandes ne purent faire
autre chose que d'y répondre en passant la
frontière.
Elles remportèrent l'une victoire après
l'autre et votre armée victime d'un système
de mensonge et de démoralisation), fut presque
anéantie complètement.
Un autre gouvernement succéda.
On espéra qu'il rétablirait la paix.
Il n'en fit rien,
Et pourquoi!
Il craignait de se rendre impossible, et
préférasous prétexte que les conditions pro
posées par l'armée allemande n'étaient pas
acceptables, continuer une guerre qui ne peut
mener qu'à la ruiue de la France.
Et quelles sont ces conditions de l'armée
victorieuse que l'on n'a pas cru pouvoir accepter
La restitution des provinces qui ont ap
partenu l'Allemagne, et où la langue alle
mande est encore aujourd'hui celle qui domine
dans les villes ainsi qu'à la campagne, propre
ment dite l'Alsace et la Lorraine allemandes,
Cette prétention est elle exagérée? Quelles
prétentions la France victorieuse aurait-elle
faite? On vous a dit que le but de l'action des
armées allemandes était celui d'abaisser la
France. C'est simplement un mensonge inventé
pour exciter les passions de la grande masse.
C est au contraire votre gouvernement
qui, par sa manière d'agir, attire de force les
armées allemandes dans le cœur de la France,
y amène la ruine, et parviendra, s'il insiste,
abaisser de fait la belle France, qui pourrait
être la meilleure amie de la même nation
qu'elle a forcée de la combattre.
Orléans, i3 octobre 1870.
Le général d'infanterie
Baron de Tann.
On lit dans le Times
Les conditions de la reddition de Metz sont
celle-ci
i* Tous les points fortifiés et les armes seront
rendus aux Prussiens.
20 Tons les officiers, qui le demanderont,
seront libres sur parole.
Tous les autres seront prisonniers de guerre.
On écrit de Metz, 28 octobre Le temps est
très-mauvais. Depuis quinze jours il n'a pas cessé
de pleuvoir. La Moselle est débordée. Le pont sur
bateau I, Corty est sous l'eau.
On a vu passer du gros bétail et des moutons
Remilly en destinatiou de Metz.
Les troupes prussiennes entrent aujourd'hui et
prennent possession des postes -en remplacement
des Français.
Le chemin de fer de Sarrebruck Metz sera
1 établi dans quelques jours.
ANGLETERRE.
Londres, 3« octobre*
l e Daily News publie des nouvelles de Metz
du 3o octobre suivant lesquelles le prince Frédéric-
Charles aura son quartier-général Lyon.
Le général Zastrow assure que Bazaine aurait pu
rejoiudre Mac-Mabon, mais qu'il manquait de
détermination.
Les habitants disent qu'il complotait pour avoir
la régence.
La capitulation a été causée par l'insurborditia-
nation des soldats qui avaient eocore une semaine
de vivres.
35,ooo hommes sont morts pendant le siège.
Quand le maréchal Bazaine est parti hier pour
Wilbelmsbœhe, il a été insulté par le peuple.
Le Standard mentionne une alliance amicale
entre la Prusse et l'Autriche dont l'initiaiive
serait due a la Prusse.
Berliv 29 octobre.
La Gazette de la Croix mentionne un bruit
qui mérite confirmation. Ce journal dit qu'aujour-
d'hni la dernière sommation Paris de se rendre a
été faite. Si cette sommation est repoussée, le bom
bardement commencera dès les premiers jours de la
semaine prochaine.
D'après des lettres particulières, la quatrième
division du corps d'armée (Poméranie), était déjà
en inarche le 2fi octobre.
L'armée qni a fait le siège de Metz marche sur
Paris.
Le directeur eo chef des postesM. Stepban
arrivera prochainement Metz, afio d'y établir
une direction des postes allemandes.
Le oombre total des prisooniers français s'élève
maintenant fclrois cent vingt mille.
Viekve, 3o octobre.
La Correspondance FFarrens dit an sojet de
la candidature do duc d'Aoste qu'à Florence et
Madrid le cabioet austro-hongrois s'est exprimé
d'une manière favorable cette candidature.
Les lois de la presse ont été modifiées pour
Rome. Les attaques coutre le Pape sont assimilées
h celles contre le Rai.
Les documents pootificaux sont exempts de
pénalités.
La Gazette de Florence ttietût les garibaldiens
ser»aut l'étranger, qu'ils perdent leurs droits de
citoyen.
leur» Remèdes.Loi>que Je tiaiteuieiit sûr d'une uialad.c
au moyeu de ce,» préparation* dépuratives e»t si simple et s< s
bous lésultats si t>i« n» couuus 9 il semble presqu'rtiulile de
demander celui qui se jtorle mal d'eu faire l'essai. I,' n-
guçut est iufaliible pour les guérisons des maladies de peau et
des ulcères, il arrête les inflammations^ réduit les enflures et
expulse presque toutes les maladies externes. Davs «Otites s
affections des ai ticulalions goûte t huma Usines, attaques scru-^
fuie uses qui fout journellement tuquiir tant d'individus
l'Ougueut et les Pilules d'Hoiloway procureront un adoucis
sement indescriptible et aboutiront, si ou les emploie cou fur -
niémeut aux instructions qui le> accompagnenta nue cure
entière et dmabîe Oe.i médicaments couvit nneut aux deux
^sexex et a tous âge et condition.
Aucune maladie ne résiste la douce Revaleuta Arabie»,
qui guérit sans médecineni purges, ni frais, les dyspepsies,
gastrites, gastralgies, glaires, vents, acidités, pituites, nausée*,-
renvois, vomissements, constipation, diarrhée, toux, asthme,
phthisie, tous désordres de la poitrine, gorge, baleine, voix,
îles bronches, vessie, foie, reins intestins, muqueuse, cerveau
et sang. 72,000 cures, y compris celles de S. S. lu Pape, le
duc de Pluskow, Mm* la marquise de Bréhan, etc elc. i.
Certificat N° 62,812.
Liège, le novembre 186 b
Monsieur, Si l'attestation d'un ouvrier peut êtie utile,,
je viens joindre la mienne celles de tant de personnages de
distinction qui se trouvent sur votre recueil.
Atteint de darlresau basdesjambes depuis iS5» ft trouvant
que le mal ue faisait que s?eiupirer sous le traitement de trois
médecins qui m'assuraient du reste qu'a mon âge »i ans] la
guérison était impossible, je me suis décidé, mon graud
bonheur, de faire usage de voire Het'aiçnfa qui m'apaifaite-
ment guéri eu peu de temps et a affermi ma santé eu général
d'une manière surprenante
Becevez, Messieurs, les sentiments de r.--connaissance de
votre dévoué serviteur <»R. Vi fs.
Concierge a banc d'é,neuves de- a files feu.
Plus nourrissante que la viande, cl)»- rend ht santé e*
économise 5o fois son prix en médecine En boîtes s 11 kil
2 fr. 26 1 kil.,-7 fi.i kil., Go fi. Lu Batry et Ce, 12,
rue de l'Empereur-, Bruxelles*