Le ministre de l'intérieur et de la guerre a adressé tous les préfets et procureurs généraux la dépêche suivante A Perpignan aussi l'ordre a été grave ment troublé On écrit de Berlin, 29 octobre, au Times En ce moment le nombre des prison niers français{en Frusse)estde4marécbaax, 140 généraux, 10 mille officiers et 323 mille sous-officiers et soldats. On se donne beaucoup de mouvement Wilbemsboehe. bes personnages dont on ne parvient pas toujours connaître les noms vont et viennent, arrivent et répar tent très affairés. Il paraît évident qu'ils ne s'occupent pas de choses tout fait ordi naires, et les gardiens du captif doivent avoir reçu ordre de faciliter autant que possible les communications de Wilhems- hœhe avec le dehors, car on a organisé entre Wilhelmshœbe et Casse! uu service postal avec trois départs et trois distribu tions par jour, pour lettres, colis et paquets et exclusivement réservé aux habitants du château et aux personnes de la suite de l'Empereur qui se sont installées aux alen tours. Quant aux indigènes,tils sont obli gés de se contentercomme par le passé, d'un service postal qui ne fonctionne pas même tous les jours. Napoléon écrit beau coup et se laisse beaucoup moins voir. L'Allemagne possède actuellement près de 250,000 fusils Cbassepot, pris l'ennemi. Ces armes sont appréciées et ne restent point dans les arsenaux. On écrit de Metz au Moniteur prussien (25 octobre) On a donné, il y a quelques jours, au théâtre de Magdebourg, uue représentation au profit de la garnison magdebourgeoise qui campe sous les murs de Paris. Mais comme ce n'est pas l'argent qui manque le plus aux soldatson a eu l'idée originale de faire payer une entrée en naluie le prix des places était fixé 25 cigares pour les premières loges et le parquet, 12 ciga res pour les secondes, et ainsi de suite, jusqu'à 3 cigares pour le paradis. La re cette a été des plus abondantes, mais ou ne dit pas si la qualité répond la quantité. On écrit de Sarrebruk ia Mannheim Zeitung Maintenant que la peste bovine a presque disparu, ce qui fait que les inter dictions la frontière pourront bientôt être levées, un autre fléau vient de se montrer, ia morve, parmi les chevaux. Contre cette peste, également dangereuse pour les hom mes et les chevaux, le gouvernement prus sien a pris les plus grandes précautions. On passe tous les jours l'inspection des chevau£ ceux qui sont infectés sont abat tus, et les personnes qui ont été en contact avec ces bêtes son soumises la quaran- taineetà la désinfection. Toutes les écuries, les harnais des chevaux abattus sont géné ralement désinfectés. Jones, 7 novembre. Vendôme, 6 novembre, an soir. Uo ballon apporte des nouvelles de Paris. Le gouvernement de la défense nationale a re poussé l'uoauiilé l'armisticela Prusse ayant relusé le ravitaillement de Paris et accepté seule ment avec des réserves la participation de l'Alsace et de la Lorraine an vote. Le Journal officiel du 6 uovembre au matin annonce la formatiou de trois armées Paris, dont une de garde natiouale sédeutaire. L'ordre est pat fait Paris. Le bruit a été de nouveau répandu que le ma réchal Mac- Mahou était en Allemagne. Ce bruit est inexact. Le maréchal est encore Poorro-anx- Bois, où il avait été transporté blessé après la ca- capitulation de Sedau. Seulement, aujourd'hui il est peu près rétabliet il a fait savoir ao com mandant de celte ville qu'il était transportable et qu'il attendait qu'on loi fit connaître dans quelle localité d'Allemagne il devait se rendre. lndèp Redooblez de vigilance. Partout où vous rencontrerez Bazaine ou un officier de son état - major, faites- le arrêter et di iger immédiatement sur Tours sous bonne escorte. GaMbetta. La guerre civile a commencé ici. Hier soir, le colonel commandant la place a été assailli par nne bande de factieux et a reçu quatre coups de sabre sur la tête. On l'a transporté l'hôpital; sur le seuil, il a failli être exterminé. S'il a été sauvé, c'est grâce nu sergent des infirmiers. A la même henre, le chef d'escadron de gen darmerie a subi le même sort. Aujourd'hui, et devant sa maison, M. de Bor das a été lapidé. Jamais je n'avais vu quelque chose d'aussi horrible. Une autre personne, poursuivie par une fonle en délire, a été tuée coups de bâche et de marteau sor la place Lave. Au moment où je trace ces lignes, le rappel de la garde nationale se fait entendre par toute la ville, et elle se réunit ponr rétablir l'ordre. Toutes les maisonstous les magasins se fer ment... On est en train, dit le Combat, de Paris, d'or ganiser la chasse anx rats ponr les livrer la con sommation. D'aocuos se flattent d'en avoir mangé, et assurent que cette viaode est exquise. Elle aurait la fois la délicatesse du jeune poulet et nn arrière et excellent goût de lapin. PRUSSE. Berlin 5 4 novembre. Dans la quinzaine écoulée, six villages près d'Orléans, dout les habitants ont fait cause com mune avec les francs-tireurs, ont été brûlés. Berlin, 5 novembre. Officiel. Versailles, 4 novembre. Après plusieurs petits combats heureux, Belfort est cerné depuis le 3 par nos troupes. Il résulte d'une communication do .général Zas- trow que jusqu'à présent on a trouvé Metz 53 aigles et drapeaux, 541 pièces de campagne, du matériel ponr plus de 85 batteries, environ 8oo canons de forteresse, 66 mitraillenses et environ 3oo,ooo fosils; de plus, un grand nombre de cui rasses^ de sabres, etc., etc.,environ 2,000 fourgons, des masses de bois, du plomb, du bronze et une fabrique de poudre complètement établie. Berlik, 7 novembre. Officiel. ïCnbubeim, 7 novembre. Le fort Mortier, près de Neufbrisach, a capitulé cette nuit. Nous avons fait 220 prisonniers et pris 5 canons. Hambourg, 7 novembre. Le Bœrsenhalle publie on avis officiel disaut .jne, suivaut une nouvelle certaine de Helgolaud, neuf vaisseaux frauçais oui été vus dix milles ouest de Helgolaud. La oouvelje ajoute que des navires auglais con firment ce fait. Nos avant-postes devant Metz se servent déjà habilement des fusils Cbassepot qui faisaient partie du matériel de guerre livré par la capitulation de Sedan. Les troupes allemandes arrivent mieux savoir tirer ce fusil que les Français eux-mêmes. Le cbassepol intéresse an plus haut point nos sol dats; après l'avoir quelque peu essayé la cible, maintenant ils le manient comme s'ils n'avaient jamais en d'autres fosils. Ils s'en servent même de préférence, et leur habileté de tir donne encore plus de valeur cette arme- Un antre aveutage très-apprécié de ce fusil, c'est sa légèreté, qui le rend plus facile manier; le poids moindre du calibre permet de porter ooe plus grande quantité de cartouches. ANGLETERRE. Londres, 5 uovembre. Le Times dit que M. Thiers a dû avoir hier une entrevue avec M. de Bismark. Le Times croit que M. Tbiers fera des concessions. Une vive cauonoade estdirigée sur Saint-Clood. Dans l'affaire du Boorget, les Prussient ont eu 600 hommes mis hors de combat. Deox corps prussiens sont allés Tliiouille. Le bombardement commencera lundi. i.ordres, 7 irovenihi-. Le Times dit que la cause de la rupture des négociations est le refus de M. de Bismaik de per mettre le ravitaillement de Puis pendant l'armis tice. Le Reichstag sera probablement convoqué Versailles. Le Morning Post dit: Si M. de Bismark, pendant les négociations, a insisté pour uue cession de territoire, c'est qu'il ne voulait pas la paix. Le Daily News annonce que 80,000 Prussiens, sous le commandement du géuétal MauteufTel, marchent sur Roaeu et Amiens. Ou lit dans le Sun .- Noos recevons de Tours la nouvelle que les Prussiens ont évacué Châteaoneof, et qu'ils se conceotraot maintenant en forces considérables a Orléans. 1 1 1 1 ONGUENT ET PILULES D'HOLLOWA Y - Toux et rhumes sont eu même temps une calamité |*onr le m»lade et uu euuui pour ceux qui l'eutoureut Le moyeu de gaérison est simple, innocent, et efficace. l'Onguent Hoifow«y d>-via èt«>- fiotté partout sur tes parois de ta poUtiue et eut «rie* omopla tes, deux fois par jour, pendant que le sang sera soumis a une purification par les doses apptopriées des Pilules Un double résultat est aiusi assuré les tuyaux <i'aspiraiion soul dégagée d'humeurs accumulées et les poumons débarrassés d'une im pure circulation. Ces condition»favorables éloignent les causer et la toux cesse. Par les mêmes moyens, et avt c la même faci lité, le traitement par les inestimables remèdes Holloway guérit les ulcères et raaux.degorge, la dipthénte, la bioiicliiu, la pleurésie, et toutes les affections asthmalicales et pulmo naires congestives. 1 1 - Sanlé tous par la douce Revaleuta Aiabica délicieux aliment réparateur qui a opéré 71,000 guérisons sans médecine et saus purges. Elle économise cinquante fois son prix en d'autres remèdes, rendant la parfaite santé des organes in digestion, des neifs, poumons, foie et membrane muqueuse, aux plus épuisés mêrpè, dans les mauvaises ou laborieuses di gestions, (dyspepsies), gastrites, gastralgie-, constipations habituelles hémorrhoïdes. glaires, vents, palpitations, diar rhée, gonflemeut, étourdissemeut, bourdouueuieut aux oreil les, acidité, pituite, uausées et vomissemeuts même m» grossesse, douleurs, aigreurs, crampes et spasmes d'estomac, insomnies, toux, oppressiou, asthme, bronchite, plithi.-ie 1 con somption), dartres, éruptions, mélancolie, dépérissement rhumatisme, goutte, lièvre, catarrhes, hystérienévralgie, ▼ice du sang, bydropisie, manque de fraîcheur et d'énergie nerveuse. '31,000 en ces, y.compris celles de S. S. le Papey le duede Pluskow, Mna la marquise de Bréhaii, etc., etc. 4. Couillet (Haim ut) novembre iS65: Si je n'avais pas fait usage de la Revaleuta, qui m'avait été prescrite par les médecins, je n'existerai plus maiuleuaut. (J 1J'JtHiaiw Gcisse. Cure N® 61,815. Thnillies(Belgique), 3o septembre 1S6S. Depuis 20 ans j'ai souffert d'une dyspepsie avec tous les maux qui l'accompagnent. Votre première boîte de Hevalenta a fait disparaître la stapeur, la chaleur de l'estomac et les cou gestions céiébrales. Agréez, Messieurs, etc. 3.-1. Noël. Plus nourrissante que la viande, elle rend la santé et économise 5o fois son prix en médecine. En boîtes 1 pi kil - 2 fr. i5 r kil., 3 fr»; kil., 60 fr. Du BairyetO, n rue de l'Empereur, Bruxelles. Appétit, digestion, sommeil et énergie rendus par la Re valeuta l.hocolatée aux personnes, et aux enfants les plus faibles, elle nourrit trois fois plus que la viande et rend les chairs fermes. En tablettes pour 6 tasses, 1 fr. 25; pour 12 t., 2 fr. i5 2» t. 4 Eu boîtes en poudre de 12 tasses, 2 fr. l5j 48 t., 7 fr.; 120 t 16 fr de 076 tasses, 60 fr ou environ 10 c. la tasse. Do Barry et C®12, 1 ue de l'Em pereur, Bruxelles. Dépôt Ypres, chez MM. C. B*ccwr. pliarmacieu. rue du Verger; Frysoc, pharm rue île DixmudejG. Vf.ys plvarni., rue de Lille; H. Mahieu, pâtissier, rue au Beurre. Monr- sledcchez Ch. Bosttn, boulanger. Poperinrjhechez M. A. HAÊLP.vrYtfx, pharmacien. BrugesVeuve DéGrave, drog., rite Eeckhont, 2; F. Van- denpias-, drog., rue des Pierres, 9; s>. Veys-Delcampe. pliai m., rue Nord du Sablon, 4« V. Veys-Frysou, pharm., rue Snint- Jacques, 21 P. Diels, pharm., rue Flamande, «9; H. Slaen- daert, pharm., rue des Pierres, 29; L. Algoet-Disp.jrsyn, nég', nie Notre-Dame, 33; De Hondt-Gazet, négt, rue des Pierres, 10, Van Speybroeck, uég1, rue Philips'ock, 1 Van Moere- Van Moere, ilég1, Grand'place, 92 J. Willaert, neu1, &ran<l'- place, 62; A. Delplace, imprimeur, rue Nord du Sahlou. >J\ Courtrai. H. Bossaert, pharm.; E. Hicrs, pharm L. Kindt- De Gbeyue, pharm C. Vander Espt, pharin Dixmude. Claus-Vandenbussche Furne*. 3- Dobbetaere, pharm.; E. Duclos, pharni t er- poorte-Tavernier, négociant. JHenin. Veuve H. Yan Aekere, pharni Meufort. L. Lefevre.pharin.; Vanh.-i-rkrl-Focqusor.pl«un. Ostenrle. F. Kackeiipoo, pharm.. t .oui Hayw.rit, uégS rue rte ta Chapelle, 08; veuve Philips, négiu iautr. place Saint Joseph. Roulers. F. A meyc, pharin H Boutens Uiqr'ini a',, pharni Thielt i. Bnyx«etis-Hylp iarmaci.-n Tlwuroul. L. Coniille-PariB-utierue^oti-nlJ. au de Gaateele," imprimeur.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 3