Le colonel Massaroly, commandant de Longwy, en apprenant la capitulation de Metz, a adressé cette ville la proclama tion qui strit 111 L*~" ÉTAT-CIVIL iTYPHES, Je tous le demande ao nom de la république, an nom de «os mères, de vos femmes, de vos en fants, arjêlons tout pris l'effusion du sang. Que ma démission motivée, et rendue irrévo cable par la coodoite d'un gouvernement dont je désapprouve certains actes, ne serve poiot de pré texte li de funeste cnoflits! Que mon nom ne soit pas associé des lottes fratricides! a N'oublions pas que les Prussiens nous obser vent, c'est contre eux qu'il faut diriger nos coups, c'est sur eox que doit tomber le poids de notre vengeance. Unissons-nous, chers citoyens et amis; évitons h (ont prix le combat des mes; bieotôt noos nous rentrerons sor oo autre champ de bataille. Vive la république! Marseille, le 5 novembre. Alphonse Esquiros. Habitants de Longwy, soldats, Sommes nous obligés n'entendre parler que d'ignobles trahisons?... Après la capitula tion de Sedan celle de Metz notre plus belle armée et le plus solide rempart de la France, indignement sacrifiés l'ambition de quelques hommes et aux plus machiavéliques combi naisons La France et FEurope se soulèveront d'indignation la lecture des preuves écrites apportées par les documents les plus authen tiques. Nais c'est assez de ces infamies et de ces criminels calculs il est temps d[y mettre un terme. Il n'en sera pas ainsi dans notre petite forteresse qui saura se montrer digne de ses souvenirs historiques elle fera voir au pays que le sentiment de l'honneur n'a pas aban donné le sol de la patrie et qu'il existe encore tout entier dans ce petit coin de la France qui s'appelle Longwy. Habitants, soldats, H Fou* f—ntm tant f* qu'Li jaut pour sa défense des vivres pour plus d'une année; un armement complet, des muni tions pour six mois; et vous, ses défenseurs, nombreux bien organisésvous êtes résolus résister toute extrémité, car vous savez aussi que vous pouvez compter sur moiet que je serai avec vous aux remparts et au feu de Fennemi. Que ceux qui craignent se hâtent de quitter la place pendant que les portes leur sont encore ouvertes il ny doit plus réstèf qtlt des gens disposés supporter les conséquences d'un siège et décidés se battre pour Venger l'hon neur de la patrie indignement outragé. Vive la Froncé vive la république française! Longwy3i octobre 1870. Le lieutenant colonel commandant supérieur, Massaroly, y Le Gaulois da 27 octobre poblie, sons ce titre Le Marché aux chevauxce qui sait Eo temps ordinaire, le marché anx chevanx se lient snr le boulevard d'Enfer, les mercredi et sa medi de chaque semaine, Depuis le siège, il a été décidé que les lundi, mardi et vendredi aurait lieu de huit heures a onze heures, la vente des chevaux destinés a la boucherie. C'est donc depuis cette époque que le marché est des pins curieux et des plus animés. u Lescbevaoxabondent le matin; ooB-senleraeat les coors dn marché en soot pleines, mais encore les denx côtés dd boulevard sont garnis de chevanx vendre.- Une commission présidée par M. Bonlay vété rinaire en chef de l'école d'Alfort, examioe tons les chevanx et marque d'un fer rooge a la cuisse gau che cenx qu'elle déclare bons b manger. Pour être marqué, il fautqoe le sujet soit en parfait état de santé, suffisamment gras et exempt de tons symptômes maladifs. Un cheval de moyenne grossenr pèse quatre cents h quatre cent cinquante kilogrammes vivants et se paie de quaraole b cinqoaote centimes le kilo. Sept cents chevaux sont entré au marché hier, sur lesquels quatre ceuls ont été abattus. Uoe partie a été conservée par le gouvernement ponr le service de la remonte. m Un bon cheval, dans les marchés dn lundi, du mardi et du vendredi, n'est plus celui qui a bon pied bon œil et qui a de belles et bonnes allures, mais bien celoi qui a le plus de graisse sur les os. Ou y vend aussi les ânes et lès mouletsqui sont très-recberchés; l'dnon que les marchands appellent du veau (b cause de la ressemblance de sa ebair avec celle de ce dernier animal), vaut soixante-quinze centimes le kilogramme vivant, et est très-recherché par les meilleurs débitants, comme autrefois une belle pièce de gibier an mar ché de la Vallée. Chacun sait, en effet, que la chair de l'âne est des plus délicates. Dans certairies contrées méridionales, elle sert b faire d'excellents saucissons. On écrit de Tonloo, le 27 octobre, ao Mes sager du Midi Mauvaise journée, commencée par ooe catastrophe b l'Ecole de pyrotechnie, dans les ateliers, où on millier de femmes sont occopées b fabriquer des cartouches. Il y a eu one ouvrière tuée sor place et dix blessées, portées b l'hôpital de la marine; sur le nombre, quatre sont condam nées et ne pourront pas en échapper. Le cioislre est attribué b la combostion spontanée d'one cap- sole qui a provoqué une explosion. a Ce désastreux événement a prodoit une im pression douloureuse dans notre Tille, snrtoot lors qu'on a vo défiler les dix brancards qui portaient les victimes b l'hôpital principal. La bataillon de matelots craonniers parti sa medi dernier de Toulon sons le commandement de M. Poisson, capitaine de frégate, est entré en gare de Besançon le lendemain dimanche, b boit heures do soir, juste ao moment où l'on eoiendait le son lointain des derniers coaps de canon do corps prus sien qui venait de se faire battre b Châtillon-ie Doc. Il était temps d'arriver car 00 s'attendait b chaque instant b recevoir la nouvelle qoe la voie fer/ée était coonég Dar, les coureur* nrocciens; de- pois lors la position s est améliorée, les deroières dépèches ayant annoncé que l'ennemi abait été refoulé dans le Nord. /vr Le commandant Poisson a été envoyé an poste d'honneor Il est chargé de défendre les oovràges avancés de la place; ce sont des travaux de terras sement armés avec de la grosse artillerie de marine, qoe le port deTouloo avait fourni pour la défense de Besançon. Ji. JW UIjIjIS i Berlin, f novembre. Officiel. ChaffiJr|' 8 novembre. Verdun a capitulé. Hambourg 8 novembre. Une reconnaissance de la flotte de l'Elbe, faite hier, confirme la présence de vaisseaux français qui évitaient Helgoland. On a vu croiser ao nord de Helgoland sept vaisseaux cuirassés et quatre corvèttes en bois. Berlin 9 it novembre. Versailles, 10 novembre, -f. L'armée de la Loire ayant fait des marches en avant snr la rive droite de la Loire par Beaugeocy, le géuéral Von der îann avait pris position en face de cette ar mée le 9, hors de la ville d'Orléans. Après qu'if *ot constaté la forcé de l'adversaire, il s'est retiré en combattant snr Saint-Beravy. Kunbeim, 10 novembre. Officiel. Neof- brisacb vient de capituler. Noosarfons fait prison niers nue céntaine d'officiers et 5,000 hommes. De plus, nous arons pris 100 canons. La reddi tion aura lien demain dans la matinée. ALLEMAGNE. La dépêche- suivante est publiée par le Daily News 'ïf O O ,5 Berlin6 novembre. .Le Watiembelg; Bade et la Hesse-Dacmstadt r—1 sont définitivement convenus d'accepter la Con stitution allemande actuelle'do Nord et d'entrer dans l'Uoion. La Bavière refuse et insiste pour uu traité séparé avec l'Allemagne du Nord, réservant la souveraineté militaire et diplomatique. AUTRICHE. On lit daos le Tin/les sons la dite dn 7 no vembre La Correspondante, de 'Vienne, organe semi- officiel do gouvernement autrichien, dit que le fait du roi de PruSse offrant la paix sous les murs de Paris, serré de près^ est ti'ne garantie que ces con ditions n'auront rien d'incompatible avec l'houotor de la France. Par conséquent;, lés Français doiveiff|cnm - pretidre que,"coinme vaincus, ils ne peuvent espérer on avantage qu'ils c'àilraiént pas accordé étant vainqueurs. ITALIE. Florence, 8 novemhre. Aujourd'hui le gouvernement prendra possession do palais'ffo'Qùirinal comme propriété de l'Etat. M* Mioghetti, ministre b Vienne, est arrivé b Florence b-'!» suite d'un congé. Son voyage est motivé'par lés prochaines élections. Le ft'ffffstre de la guerre étodie la réorganisation de l'armée, spécialement en ce qui est relatif atix réserVés. Le btft déritt fecon'omie et une plus prompte concentration sons les drapeaux. On assure qoè les cadres des réserves seraient formés sur uoe base territoriale. Quelques 'dépotés déclarent renoncer a la can didature. Rome, g novembre. LOsservatore Romano annonce que le gou vernement italien a pris hier possession des appar tements pontificaux ao Quirinst. LES PILULES hoLlcâva sont inrU-iiK-Ht recomman dées toutes personnes dpul les facubés sont débilitées, les estomacs faiblts et tes (lerfs brisés. L'effet bieufaisaiil de ces Pilules se fera sentir après quelques jours d'essai quoiqu'un plus long espace de temps puisse être nécessaire pour lélabiir la santé parfaiteaoeut. La medecine d'Hollovray agit sur les organes de la digestion et introduit uue complet-- régularité dans les fonctions de l'estomac du foie, du pancréas et des rognons. Ce traitement est la fois sain et ceitain pour ie ré sultat, et eu parfaite harmonie avec l'observation, l'. apéi i. lire et le boa seul. La,DUriticaUou du sang, lYxputsiou de toute matière nuisible r.PcACtiatloti tTuiiç Jîîmcê action sur lei ilitestius, sont les bases rte la puissance cuiatne des Pilules Holloway. .-a Dn X au fi \evemhrc Indus. NAISSANCES 4- Sexe masculin i, idem féminin 2 MARIAbfe. SiSfetaert" y Charles, nCU-ui-, et Va>Stur, Vir gidiv. domestique. DÉCÈS. Jolylyi Virgitiië, 67 ans, deTitelliër<,.céiih;<tiirey rue de $lèri,iii. David Louis, 33 aus uiaréchal-des-logis au ame rég1 d'artillerie, célibataire, Sl-INiooias-lez-Yprcs. Troucquée, Louis, 69 aiisy saus profession époux d« Taffiu, Mark rue des (^hkufc. Spiûiiewyu Alphonse17 ans tis serand, rue de Meniti. Duuiony Charles, 68 ans, journalier époux de Soeneo, Nataliey rue de Meuiu. es lugelaere. Mari*^ 56 ansy domestique, célibataire rue de Dixniu le. Lemir- gicy Jean, 77 aus, saus profession, veuf de Ver EUt, Eugénie,, rue de Dixanude. Deïn{otteDésiré, 70 aus, blanchisseur de cire^ célibataire,rue d'Elverdinghe ENFANTS Atf-ÔESSOUS DE7 ANS Sexe masculin 2, Mena féminin I. YPRES, 12 NOVEMBRE 1870. ETAT Indiquant lea quantités et le prix moyen- dés Grains', Fourrages et autres produits agri coles vendus au tnarehé de cette ville f NATURE DES Crains et Denrées. QUANTITÉS VENDUES. Kilogra rames. PRIX HITEI par 100 kilogrammes. t s s 1 Froment 36,700 32 75 80 1 Seigle. |5,5oo 23 00 73 200 20 00 44 t,5oo 24-2.') 80 Féveroles. 200 2.S 5o 80 Pommes de terre 3,5oo 6 -5o Beurre n..} n*4ui 3i5 00 Paio de farine de froment brute 3o le kilo. Idem pour les fondations de 5o c*, 1,000 gr.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 3