UNE FAMILLE FRANÇAISE ANGLETERRE. Le Dvily News publie trois lettres d'un de ses deux correspondants auprès de Ga ribaldi; elles sont datées d'Amange, de Wriange et de Dôle et vont jusqu'au 31 octobre. En général, Garibaldi ne paraît pas vivre en bonne intelligence avec les officiers su périeurs français, et le correspondant gari baldien ajoute Sous le prétexte de ne pas être en état de l'aider, ils ne font abso lument rien en sorte que Garibaldiqui depuis sa nomination au commandement en chef de l'armée des Vosges, a déjà solli cité trois fois son remplacement, est aban donné dans un coin avec une poignée d'hommes dont la majorité est mal armée et mal équipée, sans une seule pièce d'ar tillerie, et avec des collègues qui paraissent décidés faire tout leur possible pour dé jouer ses plans. Dans la dernière lettre,écrite après l'en trée des Allemands Dijon, il est dit Le premier mouvement des Allemands victo rieux sera une marche an avant de l'aile gauche contre les troupes que Garibaldi a concentrées dans la forêt de Serre. Après la prise de Dijon, notre seul espoir pour la conservation de Dôle, et en conséquence pour notre propre salut, consiste dans la défense du passage de la Saône, près d'Au- xonne. Avec les francs-tireurs, qui sont arrivés ici depuis quelques jours, les trou pes sous le commandement de Garibaldi doivent compter au moins 7 8,000 bom mes résolus et prêts au combat. b II est vrai que la garde mobile n'est armée que de fusils percussion, mais les nombreux corps de francs tireurs ont tous des ebassepots. Les officiers qui entourent le général sont seuls de vrais garibaldiens, car le gouvernement italien n'a pas permis aux volontaires de passer les frontières. Il y a bien un corps de 500 Italiens Dôle, qui portent le nom de Gbasseurs des Alpes et qui ont des uniformes gris avec des revers jaunes, mais ils n'ont pas encore d'armes. Il y a aussi une légion d'éclaireurs espagnols, mais ils manquent non seule ment d'armes, mais aussi de chevaux. A Dôle, Garibaldi vient de publier la proclamation suivaute: Aux maires de farrondissement de Dôle. Les désarmement de la garde nationale dans les villes et les villages est une bonté; et maintenant qu'un décret du gouverne- nement de la défense impose aux habitants de se défendrece désarmement devient une infraction aux lois très-condamnable. Un petit nombre d'bommes mat armes et mal équipés ne sont pas obligés de com battre contre les armées régulières; mais ces mêmes hommes, nationaux ou autres, se rappelant qu'ils appartiennent une na tion qui ne pliera jamais le genou devant l'étranger, doivent, l'approche d'un en nemi supérieur, se retirer dans leurs bois et leurs forêts avec leur bétail; et, pratiques (sic) comme ils sont du pays, harceler, sinon les grands corpsau moins les éclaireurs ennemis qui marchent en petit nombre, et qui sont d'autant plus pillards qu'ils sont moins dérangés dans leurs excursions. Nous ne verrons plus, de cette manière, une douzaine de hulans parcourir un pays immense et faire des déprédiations chez les habitants. Signé Gakibaldi. Le Daily News a reçu de Dôle, par une occasion, l'allocation que Garibaldi aadres- see, le 7, aux bataillons italiens qui servent sous ses ordres, et dont voici la substance Nous nous retrouvons ensemble, mes braves, vous, jeunes et vigoureux, moi, vieux et infirme. D'accord avec mes prin cipes, nous combattons pour la république; non pas seulement pour la république fran çaise, mais pour la république universelle. Je suis heureux de me voir encore uoe fois votre chef, vous mes anciens soldats. Sou venez-vous qu'à vous est confié l'honneur de l'Italie. Beaucoup d'entre vous ont com battu avec moi dans notre patrie. J'espère me rendre digne de vos vivats en faveur de la république universelle et française. Ces paroles ont été accueillies aux cris énergiques de Vive la république univer selle! vive la république française! VAISSEAUX BLINDÉS. a ïi a a a s» composée de 10 personnes dont 3 enfants et 2 bonnes, demande LOUER UNE MAISON GARNIE ayant au moins 5 pièces, ou des appartements. Écrire franco M' F. Pidoux, négociaut Saint- Omer (Pas-de-Calais). depuis la mission de M. Gambetla. Trois évé nements sont survenus depuis pour enlever toute raison d'être au programme de Tours, par lequel ce ministre prétendait arrêter un plan stratégique uniforme la marché d'une armée sur Orléans et Chartres la défaite des francs tireurs près de Besançon et surtout la capitulation de Carmée de Metz. Les nouvelles qui sont parvenues de Tours et de Lyon a nos quartiers généraux, et qui se trouvent confir mées par les journaux de Lyon nous mettent même d'esquisser les plans, un peu arriérés, du comité de la défense. D'après ces plans, les généraux Cambriels et Relieravec les bandes d'insurgés formées en partie Lyon et en partie dans le Jura, devaient se diriger sur les Vosges pour passer travers les corps du général de fVerder. Garibaldi voulait commander l'avant garde etdès que le gros de son armée aurait été engagé avec les troupes allemandes tenter une pointe sur le grand duché de. Bade, où l'on espérait trouver le terrain favorable une guerre de guérillas, en s'appuyant sur la fron tière suisse. On a vu, depuis lors, que les deux généraux, mécontents de leurs troupes indisci plinées n'ayant pas la' moindre organisation militaire, qui, repoussées de Besançon, étaient revenues moitié vêtues sans souliers et en grande partie sans armes, ont offert leur dé mission Gambetta- Le ministre réussit cette fois encore les calmer, en leur promettant d'avoir soin de leur équipement, et, pour satisfaire la discipline, il fit fusiller vingt et-un officiers qui s'étaient mutinés contre leurs commandants. Garibaldi lui-même déclara qu'il déposerait le comman dement si on ne lui donnait pas de meilleures troupes, parce qu'il n'était pas venu en France pour faire fiasco. Toujours suivant le plan stratégique du jpomité de défense, une seconde armée devait se former dans les environs de Lyon pour opérer de concert avec les troupes de Garibaldi. Une troisième armée forte de 4o mille hommes, était destinée empêcher C aile de l'armée ennemie de faire des réquisitions dans le bassin de la Loire et appuyer la sor tie que Trochu devait entreprendre la tête des iî' 'i i4» norpo iVn.rmé* et l'élite de la jrarde garde mobile tirée des forts de PaHs. La 4' armée dont le commandement fut confié au général Bourbati devait s'organiser près de Lille, recruter son artillerie des forteresses d'ArrasValsaciennes La Fère, etc., déblo quer àlézières et marcher sur Metzdans la supposition que Bazaine pourrait tenir jus que-là. Une dépêche deCaxhaven, do g, annonce que la (lotte française, forte de 3o vaisseaux de guerre, s'est dirigée «ers la mer do Nord. La navigation de l'Elbe est par conséquent interrompue et les feux de tous les phares ont été e'teints. (Sun.) Londres i5 novembre. Le Morning Post dit que la conduite de l'An gleterre eu présence de la demande de la Russie est claire; Nous nous opposerons b toute tentative, b quelque prix que ce soit, sans tenir compte de la force qui sera contre nous. Le Standard annonce que les Russes se con centrent dans la Bessarabie. Les gouverneors mili taires de la Pologne russe ont reçu l'ordre de rappeler les soldats en congé. Le Daily Telegraph dit que 60 canonnières rosses cuirasse'es sont déjb prêtes dans la mer Nord. Actuellement, chaque Dation aspire b se procu rer ces puissants instruments de guerre; tuais si ce siècle de charbon et de fer se gloufie, en raisoo de ses ressources et de sod pouvoir, unus ne de.ous pas oublier la nécessité de chercher les moyens de fortifier le corps du matio comme celui de sou vaisseau, eu réconfortant sa constitution. Cette remarque a été suggérée dans de nombreuses cir constances bien constatées, dans lesquelles les Mé dicaments Holloway ont restauré des constitutions complètement brisées. Soulager momentanément la douleur, c'est un bien pour l'bumanité souffrante; mais, ce qui est iofioimeot préférable, c'est de dé raciner le mal et de restaurer le système b sa vigueur primitive. Les Médicaments Holloway extirpent la maladie et développent, par l'activité qu'ils dooneut, le fluide vital, le germe de la santé. Des milliers de personnes qui, dans leur profonde misère, et b bout de ressources, ont vainement es sayé toute sorte de remèdes, ont, enfin, b leur grande satisfactioo, trouvé dans les Pilules et On guent Holloway une perle d'un gr-md prix, on trésor caché et uo mystère résolu. Ceox qui, une seule fois, ont essayé ces remèdes s'y attachent invariablement, non seulement parce qu'ils n'ont jamais manqué de guérir, mais encore parce qu'ils sont une sauvegarde, ou ou antidote contre les maladies de toute sorte. Eu effet, ils for tifient la coostitutioo et maintiennent la vigueur de tous les orgaoes du corps et la pureté do sang, de sorte que le système entier devient invulnérable anx attaques de la maladie. Si l'on peut dire que le corps est 00e harpe b mille cordes, les remèdeb Holloway sont les moyens par lesquels ou la tient toujours dans le Ion, en la restaurant a son accord primitif, quand elle est dérangée. Mais ce qui nous étonne, ce soot les merveilleuses organisation et direction de l'établissemeot central de Londres le foyer d'où les rayons sanitaires se répandent dans les parties tes plus reculées de la terre. Lb ces Médecioes sont continuellement sons la maiu et b la portée de toutes les classes, oui, de toutes les classes du Moode entier! Ces souverains remèdes dont les matières premières proviennent de purs végétaux sont préparés de telle sorte qu'ils sont r-veifs, suivant les cas les Pilules con tiennent des propriétés toniques, aussi bien que détergentes, et développeot même l'une ou l'antre, seloo les symptômes l'Onguent, étant b la lois expulsif et absorbant, agit de la même manière, de sorte qne, combinés ensemble, ils aident la nature b chasser l'ennemi commun la maladie. Nous disoos qu'ils assistent la oature, car il ne faut ja mais oublier que le plus sage, le plus sûr et le plu» infaillible mode de traitement médical doit êne basé sur le priocipe qui consiste b assister et b fa ciliter la nature b triompher de la maladie et b for tifier la constitution pour le rétablissement de la santé; telles sont les deux grandes vertus accom plies par les Pilules et l'Onguent Holloway. Jigger Times. ONGUENT ET PILULES D'HOI.LOWAY - Poumon» Sains. A moins que le sang ne soit purifié de la matiera sale qui entre dedans, sou passage a travers la poitrine, les poumons les plus foits seront souvent incommodés et les esto macs délicats attraperont une maladie positive. Les remèdes d'Holloway exercent le plus salutaire pouvoir en dépurant les tuyaux d'aspiration, en délogeant les matières muqueuses ac cumulées, et eu clarifiant le sang. Lorsqu'il existe une congés- tiou de la poitrine, point de côté ou graude peine pectorale, un peu de cet Onguent bien frotté sur le siège de la souffrance,, enlève rapidement le mal et empêche certainement des cou- séquences* plus graves. Dans les i humes o/diuaires oppres sions, enrouements ou toux chroniques ou spasmodiques, l'Onguent et les Pilules Holloway soulageront pour le piéseut et écerterout tout danger futvr.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 3