ritoire, juste la grande route conduisant de Langhemarck Zarren. Ces deux sta tions ont été définitivement adoptées après des études bien longues et approfondies, tant de la part des ingénieurs de la Société que de ceux de l'État, combien de ces MM. n'avons nous pas eu successivement dans notre commune cet effet} car il y avait une grande difficulté surmonter pour l'établissement de la station secondaire, elle l'a été en la plaçant sur l'emplacement actuell'extrémité de la rampe venant de la montagne, et celle de la courbe que le chemin décrit en venant de Langhe marck, et qui de cette manière donne une sécurité complète la traction c'est bien ainsi que l'ont compris les hommes de science, le gouvernement et les concession naires du chemin de fer, parmi lesquels il se trouve, dit on, un ingénieur. Nous avons donc la conviction intime, que notre digne ministre des travaux publics, qui a sdit hautement aux diverses députations qui qui ont eu l'honneur d'être reçu par lui, qu'il était personnellement ennemi de tout changement une fois qu'nn plan avait été étudié adopté et approuvéne voudra pas, ni ne permettra pas qu'aucun chan gement ne soit apporté nos deux stations, car pour la principale de grands intérêts y sont engagés, et pour l'autre la sécurité publique l'exige, car le plus souvent quand des changements sont demandés, ils n'ont qu'un but cachésoit un intérêt de caisse pour les Sociétéssoit un intérêt pour les constructeurs eu?-mêmes, quant ceux-ci qu'ils se figurent bien que ce ne sont plus des études qu'il s'agit de fairemais un plan définitivement adopté, qu'il s'agit d'exécuter et qu'ils ne doivent pas avoir d'autre but. Agréez, Monsieur le rédacteur, les assu rances de ma plus parfaite considération. a„D„r V. LETTRE Par arrêté royal du 18 novembre, M. le lieutenant général pensionné B. Renard, aide de camp du Roiest nommé grand- officier de l'ordre de Léopold. On annonce la mort de la princesse Marie Amélieseconde fille de S. A. R. le duc do Montpensier, dans sa vingtième année* (Pall Mail Gazelle.) ÏPRES. DE NN» SS. LES ÉVÊQUES A SA SAINTETÉ PIE IX. Très-Saint-Père, Noos avons été saisis d'indignation et pénétrés de doolear en appreoaat que l'armée piémontaise s'est emparée de vive force, sans ombre de provo cation, par nne iojnstice sacrilège, des dernières provioces de i'Etat-Pontifical, reste do patrimoine commoo de tons les enfants de l'Église; qu'elle a même envahi la ville de Rome métropole sacrée do monde chrétien, boulevard' de la religion et de l'unité catholiques, et que la puissance envahissante exécrable forfait! ceroe de ses nombreuses cohortes et lieot prisonnier au Vatican le Vicaire de Jésus-Christle Pontife-Roi, le Chef suprême de toote la chrétienté.. Nous angoisses filiales Votre sujet, Père bien-aimé, sont indicibles l'amour qui noos unit b Vous nous fait ressentir tonte Votre douleur, les membres devant nécessai rement souffrir dès que la tête est en souffrance. Aussi ne ponvons-nons Vous voir accablé de si grandes adversités, livré au pouvoir, la discrétion de Vos ennemis, abreuvé des chagrins les plus amers, sans Vous offrir de consolation, sans umlti- plier pour Vous nos prières, sans mettre a Votre disposition nos biens et tonte l'activité de notre dévouement. Obéissant anx mêmes sentiments qui guident dos Frères les membres de l'épiscopa! et les peuples catholiques, comme eux oous ferons tons nos efforts comme enx nous n'épargnerons aucune démarche l'effet de faire restituer au siège de saint Pierre la possession complète de toutes les provioces qui constituent les Etats de l'Eglise, et de Vous assurer, ainsi qu'à Vos successeurs, l'indé pendance absolue souveraine dont le Pontife suprême doit jonir, afin de prouver tous que, n'étant sujet d'aucun prince, il ne subit la con trainte de personne lorsqu'il enseigne au monde catholique ce qu'il doit croire, ou qu'il lui prescrit ce qu'il doit faire. Quoique uous ne nous promettions pas un succès immédiat de nos démarches, vu que de nos 2 jours la coofusion est si grande dans les esprits, que les droits de Dieu et des hommes semblent être saos/ valeur en présence des faits et des opinions, nous espérons néanmoins qoe le Dieo très-bon et très-grand prêtera enfin une oreille favorable aux prières que toute l'Église ne cesse de Lui adresser pour Vous; qu'il Vous rétablira dans Votre sou veraineté temporelle et dans Votre indépendance; quill mettra on terme aux succès et aux iniquités do pouvoir usurpateur de Votre royaume. Nous l'espéroos, caipuisque le Dieo de toute justice règle les choses bornai nés, il ne peut se faire, l'histoire l'atteste, qn'oD empire acquis par l'in justice et la fraude ue finisse pas par s'effondrer et se perdre. a Que cette espérance soutienne Votre courage, Très-Saint-Père Les fastes de Votre admirable poDtificat en fournissent assez de motifs pins d'ooa fois oo eût dit que les flots de l'adversité Vous avaient submergé sans retour, et toujours Vous eu êtes sorti environné de plus de gloire. Il semble que la Provideoce Vous ait élevé au pooti- ficat suprême pour qoe Vous dooniez au monde le spectacle d'une grande âme sobissant les pins affli geants revers sans les avoir jamais mérités et les supportant sans faiblir jamais, et en même temps poor que, au milieu des plus rudes épreuves, animé d'an souffle divin, Vous prépariez daDs Vos serei nes méditations et exécutiez ensuite en pleioe liberté ces grandes entreprises qui procurent b Dieu tant de gloire et b l'Église tant d'avantages. Ainsi c'est au sein de l'exil que Vous avez conçu la pensée de taot et de si grandes choses, et, b Votre rétablissement, Vous les avez accomplies aux applaudissements et de Rome et du monde Ainsi chacune de Vos plus rades adversités a tou jours été suivie de quelques oeuvres éclatantes si bien que dans la série de Vos prédécesseurs, parmi ceux qui ont laissé une mémoire impérissable, s'il en est quelques-uns qui Vous égalent par l'éclat des graodes infortunes, aucun oe Vous surpasse par l'éclat des mérites envers Dieu, envers la sainte Église et envers le peuple romain. Bien que ce passé nous offre tant de raisons d'attendre l'an de ces évéoemeuts où le doigt de Dieu se révèle et qui cbangeot tout b coup la face des chosesoous oe pouvons cependant nous em pêcher de déplorer Votre sort présent avec tonte la vivacité de notre piété filiale. Votre affliction est grande; qui peut la comprendre L'injustice qui vous est faite est telle, qu'on ue peut assez l'avoir en horreur A la violence du brigandage, le spoliateur sacrilège ne rougit pas de joindre l'hommage menteur de la piété filiale ni d'aggra ver l'iojustice par la décision il veut bien Vous laisser le vaio titre de roiaprès Vous avoir dé pouillé de Vos provinces, de Votre autorité poli tique, des reveuns de Vos États, de toute défense. Il ose Vous saluer du nom de Pèrelui qui Vous retient prisonnier Ainsi fit autrefois oo infidèle, Pilate il consentit b ce que le Christ, dont Vous tenez la place parmi noos, et dont Vous nous re tracez si bien l'iuiage portât en sa qualité de roi une couronne d'épines sur la croixet vonlnt constater la dignité royale de sa victime par le titre qu'il attacha au gibet. Nos prièresnos gémissements Père bien- aimé, sont continuels; avec toote l'Église noos ne eessons de demander b Dieu d'envoyer du ciel, pour Vous délivrer des mains de vos ennemis, l'ange qui tira saint Pierre de la prison d'Hérode. Ah si, échappé b Vos geôliers, Voos cherchiez, Très-Saint-Père, en attendant qoe Dieu Vous re place sor le trope, une terre amie et paisible pour Voos y réfugier, et que Votre choix honorât le sol catholique at hospitalier de la Belgique, Vous eu êtes bien persuadé, Très-Saiut-Père, le peuple belge, renommé pour son attachement b la religion et an Saint-Siège apostolique, et nous, si dévoués b Votre auguste personne, noos vous accueillerions avec les démonstrations les pins éclatantes de véné ration at de piété filiale nous Voos prodiguerions nos servicesnos soins tontes les preuves de re spect et d'araoor de façon que chez nous Vous ne Vous considéreriez ni comme un exilé ni comme un étranger qui reçoit l'hospitalité, mais comme un père dans la maison de ses enfants. Au reste, quelque résolution que Vous preniez en une telle circonstance, en quelque lieu que Vous soyez, n'en doutez pas, Très Saint Père, notre clergé, notre people et nous, noos Vous viendrons en aide selon toute l'éteudue de nos moyeos. Tout ce que noos avons est b Vous, et même tout ce que uous sommes. Poisseot ces témoignages de notre amour de notre véoératioo et de notre obéissance, ces mar ques de notre affliction, cette expression de nos vœux être agréables au cœur de Votre Sainteté et en alléger la doolenr noos le désirons vivement. Mais c'est le Père de toute consolation, le Dieu très-bon et très-grand, qui Vous consolera comme seul II sait le faire, jusqu'b ce que, Vous replaçant sur Votre trôné Très Saint-PèreIl voos donne, même sur la terre, des jours de paix aussi nom breux que vos jours d'épreuves. •f Victor-Auguste, archev. de Malioes. •f- Gaspar Joseph, évêque de Touruay. ■j* Théodore, évêque de Liège, •f Jean-Joseph, évêqoe de Bruges. •J- Henri, évêqoe de Gabd. •f Théodore-Joseph, évêque de Namnr. 1" octobre 1870. RÉPONSE DE SA SAINTETÉ PIE IX, PAPE. Vénérables Frères, salut et bénédiction apostolique Nous étions si bien convaincu depuis long- temps de vos sentiments d'atlacbemenl et de vénération pour ce Saint-Siège, Nous en avons reçu tant et ^e si éclatantes preuves de vous, vénérables Frètes, du clergé et do people belges, a que Nous av®s pu estimer par Notre propre douleur la grandeur de votre commune affliction dans cette triste circonstance où, par l'effet d'on attentat sacrilège. Nous avons été dépouillé du reste de Notre priocipautéet Nous sommes eo- travé par les plus graves difficultés dans l'exer- cice de Nota» charge soprême. Vos témoignages a d'affeerioo etHe dévouement, il Noos a été bien doux de les recevoir ils Nous ont été d'autant plos agréables, qu'ils Noos ont fait voir comment a les malheurs de l'Église et Nos afflictions siiao- a lent plos vivement et accroissent encore votre a charité, avec quel empressement vous vous effor- cez d'adoucir Nos peines par toos les moyeo9 et a surtout par de ferventes prières. Ces ferventes a prières ont pour but d'obtenir de Dieu qu'il a Noos donne les forces dont Noos avons besoio, a qu'il mette promptement un terme a Nos épreu- a ves, et qu'il convertisse Notre affliction en joie, a Noos vous exprimons Notre bien vive recon- naissaoce, et, tout eu admirant, au sojet de vos hommages empressés de respect et de dévoue- ment, l'action de la divine Provideoce; quia coutume de faire tourner les maox eux-mêmes a b l'avantage de l'Église, Noos plions Dieu d'ac- corder b votre piété si ardente et si vraiment a filiale la récompense qu'elle mérite. Et c'est comme présage de cette récompeose et comme gage de Notre bienveillance toute particulière que Noos donnons affectueusement b chacun de vous, vénérables Frères, et aux diocèses de cha- cun de vous Notre béoédictioo apostolique. Donné b Rome, b Saint Pierre, le 27" jour d'octobre de l'an 1870, de Notre pontificat la vingt-cinquième aouée. PIE IX, PAPE. ACTES OFFICIELS. NÉCROLOGIE. 0 0 S 11 y avait foule d'amateurs de bonne musique religieuse, hier soir, b 5 heures, eu l'église de Sl- Jacques, pour entendre le Salut solennel célébré b l'occasion de la Sainte-Cécile, et où la Société musicale, sous la direction de M. Heylbroeck. s'tst fait entendre.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 2