chevreuils; 556 lièvres; 204 lapins; 94 faisans; 5 bécasses; 2 bases. Total, 697 pièces. De grandes chasses ont commencé lundi dans les bois d'Houtaing. S. A. R. le comte de Flandre y assiste. 196 faisans ont été abattus le premier jour. Dans le cabaret de Oude Kraan, rue des Prédicateurs, Anvers, des voleurs, aa nombre de six, sont entrés, et pendant que les uns dansaient et plaisantaient avec la cabaretière, un autre la saisit par les oreil les et lui arracha ses boucles en or. Il prit immédiatement la fuite, suivi de ses cinq complices. La cabaretière cria Arrêtez les voleurs, mais personne n'osa les poursuivre. (Escaut.) On écrit d'Ostende, 25 novembre Ce soir est entré dans notre port un steamer anglais venant de Folkeslone est chargé de seize et demi millions en lingots d'or des tinés pour la Prusse. On est occupé dé charger ces valaurs, contenues en 196 caises. Le 15' tirage au sort des obligations de l'emprunt de 1856 de la ville de Brux elles aura lieu le jeudi 1" décembre pro chain, 10 heures du matin, dans la salle des Sections, l'hôtel de ville de Bruxelles. Ou lit dans une correspondance de Paris du 18 novembre Les autruches, les nandous et les casoars du bois de Bou logne sont enfin acclimatés. On a débité hier ces grands écbassiers la boucherie anglaise du faubourg Saint-Honoréen même temps que les buffles. J'admets tous tes sacrifices mais puisqu'il y a encore des bœufs et des chevaux Parisne pouvait- on attendre encore nn pen avant de con damner mort ces animaux rares? 11 ne s'agit plus d'une plaisanterie ni d'une exentricité, on tue et on mange des chiens par milliers. Le préjugé de nos pères me nace de disparaître. Tué proprement, bien dépouillé, assaisonuéconvenabiemon», hînn renu et relevé par une sauce faite dans les conditions ordinaires, le chien est un ex- cellentaliment; la viande est délicate, rosée, nullement dure, quoiqu'il soit passé dans les habitudes de dire: dure comme du chien. On écrit de Berlinle 20 novembre, un journal allemand Une nouvelle entreprise industrielle, d'une genre tout particulier, se prépare notre Bourse. M. le docteur Strousberg se propose de céder une société une grande partie de ses en treprises, d'une valeur active de 17 millions de thalers, et comprenant six chemins de fer en voie de construction, plusieurs usi nes et un atelier de construction. II a l'in tention de se réserver les fonctions de directeur général de cette société et de garder des actions pour une somme de 10 millions de thalers. Les pigeons ont joué un rôle impor tant dans bien d'autres sièges que ceux de Paris et de Metz. Quand Brutus était assiégé dans Modène par Anotoine, il fut informé par des pigeons de l'arrivée du consul Pansa. Tandis que les croisés assiégeaient Tyr,. ils aperçurent dans l'air un pigeon qui di rigeait son vol vers la ville. L'armée,dit on, pousse unetelle clameur que l'oiseau, efïroyé, tomba dans les lignes. Le message qu'il portait venait du sultan de Damas, annonçait qu'il venait en toute hâte au secours de la cité. Le Bismark de cette époque fit substituer ce message une dépêche annonçant que le Sultan était lui même serré de près chez lui et se voyait obligé d'abandonner Tyr son sort. On relâcha ensuite le pigeon, qui arriva dans la ville porteur de cette fausse nouvelle. La garnison y crut, et, ne comptant plus sur le secours qu'elle avait espéré, se rendit immédiatement aux croi sés. L'auleur de l'incendie de la meule de seigle du cultivateur Fr. Cool, S'-André, est connu. C'est une reprise de justice logée Brjges, qui a déclaré samedi avoir allumé cet incendie et a été arrêtée immé diatement. La coupable se nomme Sophie Vereecke, est âgée de 50 ans, et née Kemmel, près d'Ypres. (Patrie.) On assure que dans les houillières de l'Allemagne on commence employer les soldats français prisonniers. Ils reçoivent le même salaire que les ouvriers allemands; seulement, on fait une retenue d'un tiers sur la journée, dont le montant sera remis aux prisonniers travailleurs leur retour en France. Il paraît que les soldats bavarois des avant postes prussiens et les mobiles fran çais entretiennent les plus amicales rela tions... les jours où l'on ne se tire pas des coups de fusil. Ces bons rapports vont même très-loin: c'est ainsi que les gourmets de Paris, lorsqu'ils veulent faire diversion au cheval quotidien, s'adressent aux avant- postes. Les mobiles leur envoient des lièvres et des faisans achetés aux Bavarois qui leur reodent le gibier moins cher que la vie. Les halles centrales remplacées par les avant postes prussiens ce n'est pas un des moindres étonnements de l'heure pré sente. Peste bovine. On lit dans le Journal de Genève .- Les derniers rapports sur la marche de la peste bovine en Allemagne prétendent que cette épizootie a complète ment cessé de sévir daus l'Allemagne du Sud, et que dans l'Allemagne du Nord on n'a plus la combattre que dans un petit nombre de districts. Il est donc probable que le Conseil fédéral lèvera prochaine ment le L»au qui pese sur le bétail venant d'Allemagne et d'Autriche. Une réponse en ce sens est faite l'administrateur de la principauté de Lichtenstein, qui réclame depuis longtemps contre la mesure. M. de Fonvielle apporté de Paris une collection de journaux des plus curieuses, composée des numéros de l'illustration, jus qu'au 20 novembre courant. L'Illustration a continué paraître, Paris sans subir aucun changement de format ni de texte; ses dessins retracent les principaux épisodes du siège. Une vue du bois de Boulogne, entre autres, est sin gulièrement caractéristique:tous lesarbres du parc aristocratique sont coupés deux mètres de terre et réliés entre eux par des fils de fer énormes et même des chaînes. Dans le même numéro de l'Illustration se trouve le portrait d'un M. Dupuy qui a eu l'idée patriotique et lucrative d'insti tuer parmi les mobiles et les francs tireurs une association d'assurance mutuelle con tre la mort par le fait de l'ennemi. Au moyen d'une cotisation relativement mini me les familles des défenseurs, tués sur le champ de bataille, reçoivent une somme plus ou moins importante, mais qui, en tout état de causepeut les mettre l'abri du besoin. On sait qu'une autre association d'assu rance mutuelle entre les propriétaires con tre les risques d'incendie par le feu de l'ennemi, fonctionne également Paris. Un médecin habitant Huddersfield a été réveillé 5 heures du matin le 5 no vembre. pour donner sessoinsà un malade. Le cas étant urgent, le médecin ne s'est pas donné le temps de se vêtir, et il est parti en robe de chambre. Or, un jeune garçon l'imagination ardente ayant aperçu notre médecin dans cet appareil le prit pour un revenant et communiqua l'effrayante nou velle deux de ses compagnons. Encouragés par leur nombre, ils ont at tendu le retour du revenantse sont jetés sur lui et l'ont battu comme plâtre, sans vouloir écouter ses explications. Les trois jeunes gens ont été appelés comparaître devant les magistrats, et ont dû payer 125 francs d'amende pour cette folle aventure. Un soldat du 24' de ligne, condamné mort par la cour martiale pour désertion devant l'ennemi, bris d'armes et maraudage, a été passé par les armes dimanche matin, 7 heures, au camp de manœuvres de Cambrai. Les personnes qui sont d'ordinaire si empressées ces sortes de spectacles n'y figuraient ce jour-là qu'en très-petit nom bre; outre les troupes de la garnison, on ne voyait guère plus d'une centaine de spectateurs. Cela lient sans doute aux cir constances dans lésqnelleslacondamnation était intervenue. Tout le monde comprend que, pour maintenir la discipline indispensable au salut de nos armées, il faut parfois que les chefs fassent effort sur eux-mêmessur leur cœur, et prononcent les châtiments les pîUs redoutables. Le condamné était dans un tel état de prostration, que l'on a dû, au départ de la citadelle, le soulever de terre et le porter bras sur la voiture. Sur le lieu de l'exécution une scène bien plus pénibleet faite en vérité pour arra cher le cœur aux plus endurcis, devait se produire. Le condamné dont par dis crétion nous tairons le nom versait d'abondantes larmes on venait de lui mettre sur les yeux le bandeau du con damné, il était genoux il l'abaisse pour voir une dernière fois ses camarades. L'in stant fatal approche. Le signal du feu va être donné..., le condamné se relève, il arrache le bandeau qui couvre ses yeux et se sauve toutes jambes en criant Je neveux pas mourir, laissez-moi! laissez moi! Des soldats sont envoyés sa pour suite. Il est ramené au lieu de l'exécution et attaché cette fois au poteau du condam né. Quelques instants après la loi avait reçu son exécution. Sept balles avaient porté en pleine poitrine. Alors les troupes défilèrent devant le cadavre et regagnèrent leurs quartiers. Gazette de Cambrai.) H existe en ce moment Paris cinq grandsateliersdefabricalion de cartouches, où environ six mille femmes travaillent activement sous la direction des artificiers de l'artillerie. La production totale des cinq ateliers est de huit cent mille cartou ches par jour. On annonce que le recensement des vaches aurait donné le meilleur résultat. Plus de 4,000 auraient été déclarées spon tanément. C'est un supplément de vivres inespéré pour plus de quinze jours. 11 existe depuis deux jours, dans la rue Bo- chechouart, chez un marchand de comes tibles, un étalage des viandes les plus insolitesavec prix marqués en chiffres connus il y a des chieusdes chatsil y a des rats; ces derniers seuls ne sont pas encore recherchés; mais une moitié de chat se vend 5 francs. A côté de cesobjets, il y a des brochettes de moineaux francs dits pierrots on les paye 50 centimes la pièce. Parmi les hasards singuliers de la guerre, on ignore celui que courut un sergent de chasseurs au combat de Che- villy. Pendant qu'il mettait en joue, son arme avait éprouvé un choc violeut dont il

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 2