VENDITIE STUDIE Donderdag 15en December PRUSSE. ALLEMAGNE. b Animé do désir de coopérer de toutes mes forces b celte piochaiue union de l'Allemagne, je me suis mis eo rapport b ce sojet aveu la chancel lerie fédérale de l'Allemagne du Nord. ESPAGNE. ANGLETERRE. Onguent çt Pilules d'Hollovfay. Rhu matisme et Névralgie. Bien que la premièie de ces maladies attaque sans pitié l'homme jeune et robuste, et la derUtère choisisse croellemeot ses victimes parmi les faibles et bhétifs, le même trai tement guérira infailliblement l'uo et l'autre. Après avoir soigneusement fomenté, avec de l'eau chaude salée, les pafties affectées, et séché la peau, il faut les frotter ditigemmeat et avec peisévérance pendant deux minutes, et deux fois par jour, avec l'O légué ni d'Holldwby et preniffe les Pil oies con - formément aux :prescriptibos imprimées dans les"' quelles est enveloppée chaque boîte de sa médecine. Tous deux, Onguent et Pilules, sodI accompagnés d'instructions destinées au public en général, et toute iovatide qui les lira attentivement, peut de venir avec succès son propre docteur. ET4T- CIVIL D'YPRES, 'VAN DEN NOTARIS DE BOO, ÎE OOSTVLETEREN. ten hnize van sieur Henri Stekelorom, koop- man en herbèrgier, te Oostvletéren, gehucht Elsendamme, van PEERDEN KOEIJEN VAERSEN VERKENS, TILBURY, WAGENS, KAR- RENHGUTWARE1N EN A.NDERE VOORWERPEN. l'Ouest. Il est placé sur uu mamelon de terre assez grand pour faire camper 100,000 hommes. Le qnariiier-généràl est dans une médiocre ferme, bâtie sur le point le plus élevé. C'est Ib que loge tour l'état-major; on y jouit d'une splendide coup d'œil-snr la plaine qui s'étend sur les versants du mamelon. Rien de curieux comme ce coop d'œil par un beau temps. D'un côté le chemin de fer et la petite ville de Conlie, de tous les autres un fouillis de tentes rangées par bataillons, de barraques pour les ambulances et de huttes en terre dans le genre de celles des sa bottiers, pour la cuisine des officiers. La fumée sort de toutes parts de toutes les cuisines du camp. Pois, au milieu de tout cela des faisceaux d'armes devant les tautes et une multitude d'hom mes marèhant en ordre ou circulant librement. C'est une vraie fourmilière, (ont le monde marche, aussi bien ceox qui sont de corvée que ceux qui font l'exercice ou ceux qui se promènent. La vie du camp est rode le matin des corvées et des exeicices, l'après-midi des exercices et des prome nades militaires; toot cela dans une bone de plu sieurs pouces d'argile jaune collante. Puis on se couche, croyant au moins dormir tranquille, mais souvent vers minuit les clairons sonnent, il faut se lever et prendre les armes comme si les Prussiens arrivaient. Il est vrai qu'on se couche tout habillé et que la toilette est bientôt faite. La fausse alerte a pour bot de savoir si tous les hommes sont b leor poste et en même temps de les habituer b être prête b marcher b l'ennemi en quelques instants. On fait donc l'appel, et puis chacun s'en retoorne mooillé, trempé quelquefois, pour essayer de continuer soo sommeil. Les tentes sont faites assez graodes pour six soldats qui s'y foorrent comme ils peuveot. Une botte de paille et une couverture, voilb tout ce que fournit le gouvernement quelques-uns se payent le loxe d'one peau de mouton pour empêcher l'humidité d'arriver jusqu'à eux. Une chose de première nécessité au camp, c'est une paire de sabots. Chacun s'en mnnit; on a le choix dans les nombreuses boutiques en plein vent; il n'est pas rare de voir des officiers en tenue complétée par une paire de sabots bas-bretons. Les moments les plus heureux de la journée sont ceox où l'on déjeune et où l'on dioe; de tons côtés on ne voit que cuisines en plein vent; on dirait le camp de l'armée de Gargantua. La cuisine des soldats se fait daos des marmites en fer-blanc que l'oo suspend sur le feu b un piquet de bois horizontal reposent sur deux piquets de bois fichés en terre. Le feu est entouré de pierres pour con centrer la chaleur. Quelques compagnies ont d'im menses chaudières avec fourneau dessous. v On est très bien nourri on a pain, vin, légn- mss, café, sucre sel, poivre, bois..., et le tout en quantité suffisante, sauf le vin qui est un peu court (un quart de litre par jour). Il ne manque pas de bons cuisinieis, car le Franchit naît coisinier. Une chose remarquable, c'est que tout le monde est gai au camp. La gaieté est très-conta gieuse, et ceox qui ont quitté leurs familles avec le plus de regrets se laissent gagner par l'entrain général. La discipline se forme peu b peu; les rares récalcitrauts sont envoyés devant un conseil de guerre qui n'est pas tendre. a Depuis deux jours, on a commencé la distri bution des armes perfectionnées pour tontes les troupes. L'état sanitaire est excellent et le nombre des malades esV très-petit proporiionnellement adx ...000... hommes qui sont déjb rehidOs. Queltjnès fluxions de poitrine et quelques petites-véroles peu dangereuses, Voilb les ma1adies*pTincipales. Deux décrets rendus b Paris le 8 novembre tùo- difient la croix de la Légion d'honneur et la mé dailles militaire. La tète de la République remplacera l'effigie des deux empereurs. La Gazette de Nimes publie nne singulière révélation que l?i a transmise un de ses corres pondants J'avais entendu dire dans mon petit village, comme vous dans votre grande ville, que le serment politique avait été aboli. On nous avait trompés, car ici, et daus plusieurs communes que je pourrais citer, ce serment est devenu plus nécessaire que jamais. Non •seulement tout chef, mais tout membre de commission municipale, et même quiconque aspire prendre quelque part aux travaux de che mins adjugés sur certains fonds communaux ou de départementet des avantages du régime républi cain, est tenu, non pas de prononcer uue formule de serment, mais de la souscrire. Celte formule, je ne l'iuventerai pas; c'est bien celle-lb même que portait un des derniers numéros de votre journal Nous jurons de défendre la république jusqu'b la dernière goutte de notre sang, et coutre n'importe quel enuemi, sous le glorieox drapeau de la révolution.b C'est b peu près le texte b L'abolition du serment politique a été de tout temps réclamé par le parti; ou n'ose le rétablir officiellement, mais il paraît qu'il y a des endroits où ou ose l'imposer. Uue correspondance rapporte que M. Victorien Sardou ayant obtenu l'autorisation de se tendre dans la commune de Mariy, où il exerçait les fonc tions de maire, il y appris qu'en quioze jours 00 avait eulerré dans la ebaux vive environ 5,000 Prussiens mort de la petite vérole. Berlin, 7 décembre. Le SlaaU-Anzeiger annonce que la convoca tion de la Diète aura lieu le i4. Le Parlement a adopté en seconde lecture les traités fédéraux. Toutes les propositions d'amendement ont été rejelées. M. Delbiûck, au nom des gouvernements fédéraux, s'était prononcé contre ces amendements. Les traités avec les grands-duchés de Bade, de Hesse et avec le Wurtemberg ont été adoptés. Munich, 6 décembre. La lettre que le roi de Bavière a adressée au roi de Saxe au sujet de la dignité impériale est conçue comme suit Tiès-gracieux et trèb-puissant prince, Cher frère et cousin! a Les races allemandes, cooduites victorieuse ment par le roi héroïque de Prusse, unies depuis des siècles par lalaugue et par les mœurs, cé lèbrent maioleuaot aussi UDe fraternité d'armes qni donne uoe preuve brillante de la puissance de I Allemagne unie. b Ces négociations ont abouti dernièrement b Versailles. Je m'adresse donc anx princes allemands et surtout b Votre Majesté, et je lui adresse la pro position d'engager de commun accord S. M. le roi de Prosse b joindre b l'exercice des droits présiden tiels le titre d'empereur d'Allemagne. b C'est un sentiment édifiant pour moi que-de pouvoir me considérer comme appelé par ma po sition en Allemagne et par l'histoire de mon pays b faire le premier pas vers le couronnement de l'œuvre d'unification allemande. b J'ai le vif espoir que votre Royale Majesté donnera son adbésioo amicale b ma démarche. b En me donnant ainsi le plaisir de demander b Votre Majesté aiasi qu'aux autres princes fédérés et aux villes libres leor volonté et leur opinion b ce sujet, je reste avec l'assurauce de ma plus grande considération d'amitié de Votre Majesté l'amical frère et cousin. b Louis, b Madrid, 7 décembre. L'Opinion nationale rapporte un bruit d'après lequel M. Moret projetterait de suspendre vingt mois le payement des intérêts de la dette intérieure, après no accord avec les principaux détenteurs; de contracter un empfbnt en hypothéquant peodant cinq ans la rente des tabacs de réduire de x5 p. c. le budget total du clergé, en laissant aux prélats la faculté de distribuer la dotation et de supprimer les cathédrales. Londrest 7 dfciiihr»*» On annonce officieusement de Berlin que le gou vernement français b accepté sans conditions la proposition de conférence pour résoudie la ques tion relative b la mer Noire. Ou dit que lè comlê de Bisitaark serait décidé de faire de l'acceptaîion ou du refus des traités avec les Etats de l'Allé'magne du Sud une question de cabioet. j Do au A Décembre Inclus. NAISSANCES 7. Sexe masculin 4, idem féminin 3. MARIAGES. Vankemrael Bruno, blanchisseur, et Gisquiére, Marie, couturière Taseré, Stanislas, aerrm 1er, et Stevelinck, Mariejden-telliêre. Heuu, Charles, paveur, et Llébrabaud Rosalie, domestique. DÉCÈS Cottïels, Leopuld, 38 ans, Cordouuier, époux de Màrîe Klariçoisrue LongSe de Thonrout. Roscamp, Lucie36 aus dentellière, épouse de Gérard Kerrinckx, rue du Corbeau. Verbeke, Léonard, 56 ans, couvreui, époux de Thérèse Roscamp. rue de IVIemu. Lebleu, Alidor, 34 anssans profession époux de Louise Chaixrue Longue de Thourout- Capjft, Louis, 47 ans, cordonnier, époux de Marie Vernveerseh, rue de Meuin. ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS 2. Sexe masculin 1, idem féminin r. yprês, 10 décembre 1870. ÉTAT Indiquant les quantités et le prix ninjen dés Grains, fourrages et autres produits agri coles vendus âu marché de cette ville s I NATURE QUANTITÉS PRIX 2: 1 H DES VENDUES. Il O Y C 1 fi par 100 tr. 1 Grain»et Denrées. Kilogrammes, kilogramme*. C - zl - Froment 36,100 33 87 80 Seigle 5,5oo 23 75 75 4oo 22 5o 44 1,000 26 -5o 80 Féveroles. î.too 27 -00 80 Pommes de terre 2,000 7-00 Beurre 24O 00 Pain de farine de froment brûle 51 c® le kilo. Idem pour les fondations de 5o Cj. 960 gr. 1870, ten 9 tire 's morgens

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 3