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TRÈS-BEAUX ORMES,
PLOEGSTEÉRT,
90 MARCHÉS
A VENDRE.
Le Lundi 2 Janvier 1871,
de citer et plusieurs autres voilures de
curieux.
En arrivant au lieu indiqué, le cortège
a rencontré une fouje beaucoup plus con
sidérable qu'on ne croyait, notamment des
dames, et M. le chevalier Amour, questeur
de Florence.
Un bûcher était préparé. Il pouvait
avoir un mètre de hauteur sur un mètre
et demi de longueur et un mètre de largeur.
Le cadavre a été étendu terre, on lui
a mis du béteii dans la bouche, tandis
qu'un brame, portant un grand manteau de
lin blanc recouvrant la tête, faisait des
prières en manipulant un gâteau de pâte.
Les gens de la suite répandaient sur le
bûcher du camphre et diverses espèces de
parfums.
La mort ayant de nouveau éléconsta
tée, le corps a été placé sur le bûcher et la
planche sur laquelle il était étendu retirée
aussitôt. Des parfums et des essences ont
été encore une fois répandus sur le corps,
et le gâteau, en morceaux, a été placé près
de lui.
o D'autres pièces de bois, placées autour
du cadavre l'ont enveloppé comme dans
une boîte qu'on a close en ajoutant de
nouveaux morceaux de bois. On conti
nuait jeter sur le bûcher du camphre et
d'autres parfums.
A deux heures, des facines ayant été
placées sur le tout, le feu a été mis en
divers endroits et une flamme d'une grande
vivacité s'est dirigée du côté de l'Arno, où
l'on jetait en même temps la planche sur
laquelle le corps avait été posé.
A ce moment, beaucoup de personnes
se sont retirées.
Les Indiens continuaient entretenir
le feu et y jeter des essences de façon
empêcher que l'odeur de la chair brûlée
se répandît.
A neuf heures, on a jeté de l'eau sur
le brasier. Celui-ci éteint, les restes du ca
davre ont été recueillis religieusement et
rois dans un vase de porcelaine. Tout ce
qui avait fait partie du bûcher a été jeté
dans l'eau par deux Indiens qui sont des
cendus jusqu'au milieu du fleuve.
L'emplacement a été ensuite nettoyé;
on y a répandu de la terre en dessinant un
cœur autour duquel on a disposé de petits
vases remplis de riz.
Tous les Indiens se sont alors age
nouillés et ont fait des prières, le visage
tourné vers la terre; puis il sont partis en
emportant l'urne cinéraire. La cérémonie
était achevée.
Le Daily Telegraph a reçu de son cor
respondant de Tours le petit récit suivant
II y a quelques jours, dans le département
de l'Yonneles paysans capturèrent un
fourgon de poste de l'armée prussienne
dans lequel ils trouvèrent quelques milliers
de lettres adressées aux soldats et aux offi
ciers des différents corps qui investissent
Paris. Toute celle correspondance a été
expédiée Tours, où des employés connais
sant l'allemand sont activement occupés
la dépouiller. Parmi ces lettres on en a
découvert une de la princesse Alice d'An-
gleterreau prince Louis de Hesseson époux,
qui commande une division dans un corps
d'armée allemand. Là lettre est conçue dans
tels termes qu'une tendre épouse 'peut
adresser un mari et contient une petite
note de la petite fille de la princesse Alice
qui remercie son papa pour une poupée
qu'il lui a envoyée de France et qui lui
demande de revenir le plus vile possible.
Dans d'autres guerres et en d'autres
temps, ajoute lecorrespondant,unepareiile
lettre eût été envoyée lord Lyons pour
être transmise au prince qui elle est
adressée, mais la campagne actuelle est,
j'imagine, beaucoup trop sauvage pour
qu'un acte de courtoisie puisse être en fa
veur chez ceux qui dirigent le gouverne
ment. Il y a quelque chose de révoltant
dans l'idée que des lettres privées ou indi
viduelles puissent être ouvertes et lues par
des employés et que les modestes épargnes
des femmes et des amis des soldats puis
sent être confisquées par l'ennemi. Dans le
fourgon-poste pris l'autre jour on a trouvé
des billets de banque allemands pour une
valeur de 20,000 francs, en petites sommes
adressées aux soldats et qui sont devenues
la propriété du gouvernement français.
FRANGE.
Onlit dans VEclio du Luxembourg du 12
ITALIE.
Pilules d'Hollowat. Prémunition.
L'opinion s'affermit que la maladie est une dimi
nution de vitalité, et il reste peu de dootes sur ce
fait que les pouvoirs de la vie sont principalement
diminués par les infirmités duns le système. Cette
altération peut être corrigée, en prenantcomme
régime ou seulement ->•••«»»•«» t>oll««»»cnt, les fa
meuses Pilules d'Hoiloway, qui expulsent tome
matière morbide de la circulation, purifient de
part eu part, et fortifient les glandes, les viscères,
et le cerveau. Par cette salutaire iofloeoce, la mé
decine d'Hoiloway expulse les germes de toutes
fièvres en temps de chaleursi terribles pour ta
santé, et qui, dans la plupart des cas* détruisent la
vie elle-même. Celui qui est prévenu doit se
mettre en garde. Un bieo être peut être facile
ment obieuu en prenant ces excellentes Pilules,
quand la lassitnde, le mal de lève on la déjection
tendent si misérable.
Le long du gravier de Ploegsteêrt au Romarin
(ISieppe), sur le verger de la ferme occupée
par Monsieur Leuridan-Tahon.
Canadas et Chênes,
Propres aux Naceliers, Charpentiers,
Charrons, Sabotiers et boisa brûler,
midi, on vendra sur les lieux la quantité
d'Arbres sus énoncée.
Avec crédit moyennant d'établir des
co-acheteuis solidaires et bien connus.
La réunion la dite ferme.
Le Notaire TÎC 20C3%, \Y arnêlon,,
est chargéde cette Vente et de la; recette.-
3
a Les gardes et quelques uns des em
ployés sont restés sur les lieux jusqu'à 7
heures du matin.
Voie d'Angleterre.
Toors, S décembre.
Le rapport du général Chautiy dit
Nous avons été attaqués de nouveau sur tout
notre front par l'armée du prince Frédéric-Charles.
Nous avons tenu toute la journée. Tous les corps
ont été engagés depuis Saint - Laurent jusqu'à
Beaugency.
Noos couchions sur les positions que nous
occupions le matin.
Lille, io décembre.
Huit cents Prussiens sont venus hier Albert.
Ils ont fait sauter le viaduc près du poteau ki
lométrique 181 et sont repartis vers Amiens 9
heures du soir.
Tccrs 9 g décembre.
Le ministre de l'intérieur aux préfets.
La translation du gouvernement de Tours
Bordeaux aura lieu demain.
Le but de cette translalioo est d'assurer la li
berté des mouvements des troupes.
Ou u'a ffaa J'iuquiCl ude la SltOBMOO militaire
est satisfaisante.
Le prince Frédéric-Charles a été refoulé par le
géoéral Chaozy.
Les ennemis jugent leur situation critique.
M. Gambetta reste l'armée de la Loire qui est
entre Menng et Beaugency.
Versailles,9 déoembre.
Après un combat virtorieux du 7, la 17° et la
22e division avec le 1" coi ps bavarois ont continué
le 8 leur marche en avant sur Beaugency. L'ennemi
a développé entre ces endroits et la fofêr de Mar-
cheuoir en dehors des troupes engig^es les pre
miers joors, encore au moins deux autres corps
d'armée qui se repilaient d'Orléans dans des di<ec-
lions différentes.
L'armée a cherché a arrêter de toutes ses forces
la marche en avant de nos troupes. Malgré cela,
nous gagnions continuellement du terraiu. Nous
avons occupé successivement Bravant, Beaumont,
Messins et enfin Beaugency 6 canons et plus de
i.ooo prisonniers sont tombés entre nos mains.
Le 9 nous avons prisa l'ennemi Bonvalet, Vil -
lorceau et Benay endroits qu'il occupait encore.
Là nous avons fait encore beaucoup de prisonniers.
Le point de jonction do chemin de fer de Vierzon
est occupé par nos troupes.
Meurg, 8 décembre.
Source prussienne. Aujourd'hui le grand-
duc de Mecklembourg a eu de oonveao une lutte
animée avec l'enoemi, qui a été délogé de sa forte
position de la forêt de Marcbenoir. Nous avons
fait beaucoup de prisnoniers.
Lille, 12 décembre.
Le bruit court qu'on se bat Laoo.
Cette nuit, on a entendu le canon dans la di
rection de Moulmédy jusqu'à minuit.
rç;On croit que le bombardement de celte ville,
si souvent menacée, est coinuituencé.
Phalsbourg a capitulé le 12 s discrétion
mardi matin, 10 heures, la place a été occupée.
Le nouvel Opéra n'est plus anjin-d'oui
qu'une succursale de l'éiablissemeut des s«ih«»<'au-
ces militaires. On y reçoit chaque jour i5 oyo
pains livrés par les boulangers parisiens pont l'ar-
mée. Ces pains, leurjarri vée, sont accumulés d*"s
les salles do premier étage. Les galeties du rez de-
chaussée sont encombrées par d'innombrables 1 r»-
neaux renfermant chacun 100 kilogrammes de
viandes salées. Il y a là des approvisionnements
pour de loogs mois.
Les officiers prussiens prisonniers qu'on a vus
passer en assez grand nombre, ces joors derniers
Lyon sont dirigés sur Montpellier, pour y eue
internés. Le Salut public assure que parmi ces
officiers se trouvait le Beveo du comte de Bismark,
colonel d'un régiment de cuirassiers blancs.
Il paraît que la plupart des simples soldats prrrs -
siens faits prisonniers sont expédiés Auray, eo
Bretagne. Les journaux algériens demandent qu'on
en envoie un certain nombre en Algérie, où les
bras manquent pour la culture des terres, laquelle
- on pourrait employer ces prisonniers, l'exemple
de ce qu'on fait en Allemagne pour les prisonniers
fraodats.
ESPAGNE.
Toronto,
décembre.
La presse ministérielle dit que le CaDada désire
agir libéralement envers les pècheors américains,,
mais qu'il ne cédera pas aux menaces des États-
Unis.
Rome décembre.
L'empereur Napoléon III a vendu au roi Victnr-
Emmannel, pour 65o,ooo-francs, le palais Faruèse
avec ses dépendances.
COMMUNE DE
DE