les mauvais drôles du Havre. De la mairie
on les mena chez le consul belge (qui de
meure heureusement fort près). Par mal
heur, le consul éfail sorti. Son secrétaire,
un jeune anglais dont le teint frais et les
cheveux blonds lui donnaient un atir légè
rement germanique, sortit avec pu gen
darme pour aller le chercher.
La foule fondit sur le secrétaire, l'appe
lant espion prussien, et s^ vie couru' de
graves dangers. Enfin on trouva le consul,
qui répondit de ses amis, mais il fut obligé
de les ramener leur hôtel en portant le
drapeau helgeet suivi d'une foule composée-
de 2 3.000 citoyens et citoyennes dont
l'expulsion serait un granit bienfait pour
Içflaypefîjif,, r. evdambb obtint; oiio-î
M. Noël, l'interprète anglais accusé
de complicité avec les brigands dans le
massacre de Marathon, en apprenant qu'il
devait passer en jugement, a pris la fuite.
L'accusation porte qu'il a conseillé aux bri
gands de ne pas lâcher leurs prisonniers
anglais avant d'avoir obtenu une amnistie,
Un grand incendie a éclaté mercredi
matin dans un bâtiment occupé par M. J.
Broadhead, marchand de tableaux, Albion
StreetLeeds. Un grand nombre de ta-
bleanx de valeur ont pu être sauvés, mais
beaucoup d'autres sont devenus la proie
des flammes.
Les dommages sont évalués 175,000
francs, dont une faible partie seulement est
assurée. On ignore la cause de ce sinistre.
Nous lisons dans un journal américain
que les rues de New-York soDt éclairées
par 18,017 reverbèresqui consomment
annuellement 154,560,483 pieds cubes de
gaz. Les frais de l'éclairage public s'élèvent
954,90,1 dpllars par an (4,77,4,505 fr.).
Yqici la liste des, priqpes régnants
qui, vivant encore, sput dépossédés de leur
trôw tjrj, 9jj ok'hih iv --V
Le prince Çustavp.Wasa de Suède (1809);
le comte de Cbambord (12 août 18$Q); le
duc Charles de Biuj^swjqk-fl? sent, 1830);
le comte de Paris (24 février 1848); le duc
Robert de Parme (1859); le grand duc
Ferdinand de Toscane (1860); le duc Fran
çois de Modène (1860); FrançqU, II, roi dè
Naples, (13 février 1,861); la veuve du roi
Othon, de Grèce, (24 octobre 1862); le duc
Adolphe de,Nassa^,(1866); lè.roi Georges
de Hanovre (1866); l'Electeur de Hesse
(1866); la princesse Charlotte, impératrice
du Mexique (1867); Isabelle IL reine d'Es
pagne (1867); l'empereur Napoléon III
(487Q)*02c 2
Un train de prisoppiers civils, venant
de Gray, est arrivé Je. 2 décembre en Alle
magne. Ces prisonniers.pSont le b.aron
Thénard, membre de •l'Institut Perpigny,
sous préfet de Gray; Mangip,* conseiller
général de la Ilauie^apne; Duraont, juge*
au tribunal de commerce; Aubert, ex
maire d'Arc; Poulot. rentier Jàger, ban
quier, Gray.; Carot e.t Thierry, proprié
taires. Le 3 décembre, un autre transport,
venant également de Gray, est arrivé en
Allemagnè. Il se composait! de 80 notables
arrêtés Dijon, comme otages, en repré
sailles, dit-on, de. la capture de capitaines
de navires allemands. Ils seront conduits
Brème. (Gazette de Cologne.)
Un homme la vapeur. Un corres
pondant américain envoie de Saint-Louis
la description d'une curiosité mécanique
que l'on montre dans cette ville, appelée
l'homme la vapeur On fait un usage
pratique de cette machine extraordinaire.
L'homme a neuf pieds de haut et il
marche derrière utiç voi.ture corrtenaiit
quatre personnes en poussant cette voiture
qui avance avec rapidité. Il paraît que ce
gigantesque automate, part ses propor
tions, a tout fait l'aspect cl les mouve
ments d'un homme ordinaire, et rapporte
beaucoup l'inventeur.
FRANCE.
AJ décembre,
L'Echo dy Nord dit qu'il est question de l'in-
ve6tissemeDt de Versailles, où l'état-major se trou
verait bloqué.
Le Daily News publie ladépêehesui vante:
.j'-'.-'L"- U;.: ii
Une feuille luxembourgeoise |donne les
détails suivants sur la reddilion.de Mont-
médy
On lit dans le Liberté du Nord
On lit dans la France du Nord
4.
fr - y
iM-t n!i nnilcu.
Le Daity Telegraph publie les nouvelles
suivantes, sous la forme d'une dépêche
qui lui aurait été expédiée de Bruxelles le
12 décembre
fi !f!.tj O anotJÔt xlîft*s
■■ii ,.i i i ■ii.liii ..in mm
M. Gambetta est toujours l'armée de la Loire;
od ignore quand il tiendra b Bordeaux.
Hier uo combat a eu ligu entre le général Chanzy
et le» Prussiens
Le général Cbaozy continue b maintenir ses
positioos.
I.es ports mis en état de binons sont Rouen,
Fécarop et Dieppe. Le port do Havre est excepté
jusqu'à présent.
Une dépêche officielle annoncé que le général
Lècomte de la première division de l'armée dn
Nord, a enlevé uo convoi prussien entre Casncy et
La Fère, en faisant cent prisonniers.
Dijon, 17 décembre.
Le général Golle annonce de Longeau devant
Laogres, le 16
L'eonemi, dans one forte position, a été attaqué
aujourd'hui midi, près de Longeau après on
combat qui a doré trois heures, il a été refoulé daos
la forteresse.
C'était surtout le 34° régiment et l'artillerie qui
étaient engagés. L'ennemi était fort de 6,000
hommes. Ses pertes s'élè*eqt b enviroq 200 hom
mes, parmilesqoel 64 prisonniers non blessés; nous
avons pris en outre deox canons et deox fourgons
pendant la bataille. Nus pertes ont été d'nn officier
blessé et environ 5o hommes.
- Lille, 16 décembre.
Des bostillilés sont engagées d«i côté d'Albert,et
d'Abbe'ille.
Des bruits, de sqijjq ,de Paris circulent.
Ce jqutnçti met l'opinion en garde contre les,
rumeurs dont la déception éner,ve la défense.
Ou crojl pourtant un fait mjlitqirje dont on
attend les détails avec impatience.
Rerliv, iç.décembre.
Officiel. Versailles, i,6 décembre. l. en
nemi a été a|(?qné, '.5 par nos avant-gardes, qni
étaient assez fortes; il a évacué Vendôme le 16.
r^—
Le Times annonce de Versailles 16 décembre
Les forts sont tranquilles, plusieurs tentatives d'as
sassinat ont eu lieu récemment près de Versailles.
On prépare des batteries de siège.
Un détachement français a paru soudainement
Cbâteaudnu; il a été tepoussé hier.
Le Times annonce de Berlin le 16 qoe les
explications et assurances du gooveruemeot lu
xembourgeois font disparaître le daDger d'uh
conflit, i C Jiltifhltiq rte Ismuo
Le Daily-News annonce de Versailles que les
Français sont très-actifs. Ils occupent toute posi
tion importante et ont avancé leur ligne de dé
fense l'Est en plaçant des canpus sn.r la pres-
qu.'île La Vareune et une batterie Avron.
Le,Standard dit S'ij esf vrai, cqipfl^e.on
l'assure, que la réponse de lof^l. Qraoville a M- de
Bismark touchant le Luxetpbonrg est conçue dans
des termes identiques ceux de la réponse au
prince Gortschakoff, le câbinei Gladstone sura
signé l'abdication de l'Angleterre comme grande
puissance.
Versailles, 16 dcoeoibrc.
Les Français s&donnept beaucoup de mouve
ment. Ils paraissent tenir tous les points importants.
Ils ont décidément avancé leur ligoe.de défense
l'est en plaçant des cauoqs sur la péninsule de La
Vareune, dans le coude que fait la Marne, puis une
batterie Avron, en face du.fort de Rosoy-.
Ce matin, 8 benres, Monimédy s'est rendu.
Dès hier, 5 heures soir, un parlementaire fut
dépêché par la place au général prussien.
Le 13 brouillard intense.
Impossible la forteresse de tirer un coop de
cauori.
Les Prussiens lançaient continuellement des
projectiles énormes sur la ville bante.
La casemate du nord fut percée 26 tués.
Deux maisons de la ville basse fureot détroites.
La garnison transportée Metz.
Les Prussiens vont Longwy.
L'entrée en campagne dn 22° corps d'armée
vient de rapprocherduNord le théâtre de la goerre,
et il y a lie« de s'attendre voir se succéder l'ar
rivée de prisonniers allemands dans dos murs.
Le maire de y,i)lc se plaît compter qoe le
sentiment des convenances et le respect dû au mal
heur détourneront ses coocitoyeos de toute démon
stration fâcheose eovers des ennemis désarmés. Ils
n'oublieront pas que les soldats de l'un comme de
l'autre camp sont les victimes et non les promo
teurs des maux qu'entraîne la guerre et qu'il y a
aussi des Français qni sont captifs b l'étranger.
a Uoe personoe arrivée de Rouen nous donne
quelques détails sur la manière doot les Prussiens
se conduisent dans cettg ville.
Il n'est pas «rai que Rouen a été imposé de
i 5 millions. Oo n'a pas fait de réqoisitioo en nu
méraire; mais la ville a e'té obligée de fournir
go,000 paires de boites, 80,000. couvertures, sans
parler d'autres réquisitions go nature.
Les qffiqlejs supérieur» sg spql installés dans
les hôtels de France et d'Angleterre. Ils mangent
bieo et boisent beaucoup. Qaaot au règlement de
la note, c'est la ville qui doit s'en charger.
Le maire a publié on avis annonçant que toutes
Içs communications étaient libres et encourageant
les cultivateurs amener leurs bestiaux etc.au
marché comme d'habitude.
s .1) va sans dire que l'enDemi s'est emparé de
tous les chevaox. Il déclare hautement qoe son
intention est de passer l'hiver b RooeD. La gar
nison prussienne doit se composer de 8,000 hom
mes. Plus de 20,000 soldats occupent la ville
actuellement. L'armée qui l'a traversée se compo
sait de 5o,ooo hommes.
'"I cm - II Lille, 17 décembre.
On assure positivement qne les Prossieos aoraien'
évacué Amiens, seretirant vers Germon! en évitant
les routes.
Royeet Montdidier sont occupés par les Français.
Le général Faidherbe mandé de Cbibie:
Les dragons du Nord ont capturé 3o priSb.n'oïers,
27 chevaux des voitures, des armes et des sacs dé
farine.
Dix mille Allemands sont signalés b Chauny.
Op attend nne bataille entre Amiens et Haro.
La Normandie est tranquille.
Rien du Midi.
Lille, 18 décembre.
Le bruit epurj que l'eooemj a repris Ham, que
le» Français n'avaient pas garni de troupes. On
signale b Chauny le passage de 20,000 Allemands.
7qo Prussiens gardent la citadelle d'Amiens,
Le bruit court que le général Faidherbe a dé
passé Amiens.
Le Havre, i5jdécembre.
L'enDemi, qui a paru se réplier précipitamment,
âbrnble vouloir se concentrer avec des forces plus
considérables dans les environs. Il se prépare b
établir un camp retranché b Yvetot.
Un messager de confiance vient d'arriver de
Versailles; il apporie des renseignements sur l'as
pect actuel de la situation au quartier général aile-