BOOMEN,
3 -
Une lettre était placée b côtide loi, adressée b
M™" Dupuis.
Ce qni se passe en ce moment ans
gares de Saint Lazare et de Versailles,
propos des journaux, serait toot fait gro
tesque, si cela n'était si triste.'
Au départ de Paris, la douane de Bati-
gnollesles gardes nationaux saisissent
du Cri du Peuple, de la Nouvelle République,
du Père Duchesne et de quelques autres.
A la gure de Versailles, nouvelle douane
en nouvelle examen. Là il n'est pas pos
sible de pénétrer dans la ville avec un nu
méro du Père Duchesne, de la Nouvelle Ré
publiquedu Cri du Peuple ou du Rappel.
Tous les autres journaux entrent sans ob
stacle.
Quant an Journal officiel de la République,
celui de Versailles est prohibé Paris, et
celui de Paris est prohibé Versailles. Le
Figaro a été supprimé par les Rouges.
On lit dans la Sentinelle du Jura dn
23 La solennité prussienne d'hier
Lons le-Saunier s'est terminée, sur les dix
heures dn soir, par des rixes déplorables.
Les cafés de la Grand'Place ont vu leurs
vitres brisées et leur matériel fort endom
magé. Des coups de feu ont été tirés, de
nombreux coups de sabre et de baïonnette
ont été reçus. Un habitant a été tué et plu
sieurs grièvement blessés. A dix heures la
viile avait un aspect peu rassurant.
Nous nous abstiendrons et pour
cause de toute réflexion ce sujet.
D'ailleurs, les renseignements officiels nous
manquent encore sur les débuts de ces
tristes événements.
Openbare P
71 KOOPEN SCHOONE EN FYNE
1EPEN, ABEELEN,
ESSCHEN, POPELIEREN EN El KEN
DICKEBUSCH EN RENINGHELST.
Den Donderdag 13e" April 1871 om 9
nréo voormiddag, zal de Noiaris MAHIEU,
tekoopaenbieden 1er nagenoemde plaetsen,
de Boomen hierna le meldeo, te welen
Gemeente Dickebuscli (gehucht 't Hallebast).
Dickebusch, (gehucht Mylte-Kruysse).
Gemeente Reninghelsl, (qehuchl de Klytle).
De vergadering ter herberg bet Halle
bast, ter gemelde Dickrliusch.
De koopers zullen 6 mieiide» lyd van
betaling liebben mils siellendc eeuen le-
goeden medekooper of I org.
Cepeodaot la place Vendôme g tji toujours
soo aspect farouche. La barricade, élevée a l'extré
mité de la rue de la Paix, est disposée de tacot h
empêcher d'uoe manière absolue le passage des
voitures. Depuis ce matin, l'accès de la place est
permis au:: piétoos
a La place de l'Hôtel de Ville est presque com
plètement débarrassée des obstacles qui l'entou
raient. H en est de même de la place de la Bastille.
Depuis hier, la forte barricade qui barrait l'extré
mité de la rue Saint-Antoine a dispara.
La recette actuelle de l'octroi de Paris ne s'élère
qu'à 80,000 fr. par jour. En temps ordinaire,
l'octroi de la «ille de Paris produit journellement
aâo.ooo francs.
Bercy est dans la consternation. Un ordre du
Comité vient d'interdire formellement l'expor
tation des vins. Toute voiture chargée de fuis est
arrêtée b la barrière, les factures sont examinées
minutieusement. Si l'acheteur est h Paris, un garde
national monte côté du cocher et va livrer la
marchandise; si au contraire l'acheteur est eu pro
vince, le chargement est saisi, et le propriétaire
déféré au tribunal du Comité central»
Le tort fait au commerce des vios s'élève plus
de 5oo,ooo fr. par jour.
Sur la porte d'un commissaire de police du
quartier des Champs Ëlysées,-on lit
Le bureao du commissaire est ouverte de 9 h
11 heures et de 3 b 5 heures. En cas d'absence,
s'adresser chez le marchand de vin b côté.
Depuis quelques jours, la Seine charrie des
bœufs morts de la peste bo»ioe. Ces animaux vien
nent de la haute Seine, où ils sont, dit-on, jetés par
les Prussiens.
Le chef de la police secrète de Londres est
en ce moment h Paris.
Je suis assuré, a-t-il dit, qu'il y a actuellement
dans cette ville plus de 4,000 voleurs anglais qui
doivent exploiterdans une large mesure les
pqches des corieox groupés sur les boulevards et
ailleurs.
Le résultat le plus évident de l'état de cho
ses, c'est qu'il est parti de P^ris i5o,ooo Parisiens
et que 000,000 étrangers qui se faisaient no
de venir visiter Y Assiégée se sont bien gardés d'en
approcher.
Total, 35o,ooo personnes, b t,ooo fr. chacune,
35o millions. El admis le bénéfice de 7b p. c. que
les hôteliers, les cafetiers et les marchands du
boulevard oot la boone habitude de faire, 360
millions de perte pour les Parisiens.
Parisqui était représenté b Bordeaux par
43 députés, ne compte guères aujourd'hui plus de
35 représentants. Neuf sont démissionnait es
GaribaldiV. Hogo, Ledru Rollio, Rochefort,
Ranc, Clémenceau, Delescluze et Cournet; un est
démissionnaire sans l'être Félix Pyai; deux soot
ministres: Thiers et Pothoao; six ont opté pour
d'autres départements: Gambelta, H. Martin, J.
Fa vre, Joigueaox, Dorian, Léon Say. Le oombre
des dépotés qui ont résigné leur mandat de repré
sentants parisiens est donc de dix-hoit.
Le brait de la mort, par empoisonnement
volontaire, de l'intendant du chef du pouvoir exé
cutif a circulé b Versailles.
Ce bruit est b la fois vrai et faux. Vrai, car M.
Dupuis a été trouvé mort dans la chambre qo'il
occupait b la préfecture; faux car M. Dupuis n'a
jamais été l'intendant de M. Thiers.
M. Dupuis, âgé d'environ soixante ans, avait été
depuis plus de quarante ans le contrôleur de la
bouche des maisons1 de Charles X, de Louis Phi
lippe et de Napoléon 111.
Les événements accomplis depuis six mois pa
raissaient avoir violemment réagi sur son catactère
et sur son espiit. Il avait suivi, par acquit de con
science, le chef du pouvoir exécutif Versailles,
mais il ne dissimulait pas ceux qui l'approchaient
et qui, d'ailleurs, se sont toujours loués de lui, qu'il
se croyait bien déchu du rang qo'il occupait autre
fois b la cour.
Comme Vatel, M. Dupuis croyait b l'importance
excessive de ses fonctions, et comme Vatel il s'est
tué.
Samedesoir(35),M. Dupuis, sa journée achevée, f
sottit de la préfecture et allacomme d'ordinaire,
acheter son journal. En rentrai, il caosa avec le
calme nui lui était habituelpis il se rendit'b sa
chaiiibie. Rien ne laisaii presstlir sa funeste ré
solution.
Lë'lerideraain maiiU; les dolisliqués de la pré
fecture, inquiets de ne l'avoir'-pg'vu, lui, si ponc
tuel envoyèrent'un de leurs a a chambre.
On frappa nulle réponse. G frappa plus fort,
silence complet.
Piosieore peisonnes furent lors appelées et la
porte de la chambre fui enfonce.
M. Dupuis gisait inanimé su son lit.
Quant au poison dont Mi'Dpuis s'est servi, il
avait été acheté b Paris:
Uoe'enquête judiciaire a ré immédiatement
00 ver te. ninstitutionnel
Le duc d'Aoraale ti'ést p* b Versailles, com
me lé dit VOffficiel de Pa> is. Il est toujoU'S dans
uoe petite ville du midioù il attend la validation
on la 000-validation de sou élesioo b l'Assemblée.
M. Ulr ic de Formelle esleu train d'organiser
une légion de trois tnflle garde nationaux, réunis
b Saint-Germain, pour boutenii la cause de l'ordre.
M. Blaoqni fréquente aeddûment l'Hôtel de
Ville. La nouvelle de sou arretation dans je Lot
est dooe dénuée de tout foodiment, bien qu'elle
ait été propagée par des organts do Comité.
La rue du Quatre-Septrmbre, naguère rue
do Dix-Décembre, va s'appeler la rue du Vingt-
deux Mars.
Une triste noovelle circile depuis quelques
jours dans Paris et semble avoir pris hier une cer-
i laine consistance. Oo dit que l'amiral Saisset a perdu
subitement la raison b la soiledes émotions qu'il a
éprouvées ces jours derniers et de la douleur que
lui a causée la mort de son fils. {Pari» Journal.)
Ions les IDIIPflQIIV O I 'ownoplî^w <1a« Rnyiyx/i/.
DANEMARK.
Corestucce, 3i mars.
La mère de la reine de Snèdt est tombée malade
par suite de la mort de sa fille.
L'état de santé du Roi continue b s'améliorer.
ANGLETERRE.
Londres, i" ami.
Le Times annonce de Veuilles, le 3i mars,
que M. Thiers a payé ce soir |ux Allemands 500
millions. Les Aiietuaods ont abrs autorisé le gou
vernement français b faire venir des reuforls du
Nord.
Londres, 3 avril.
Le Times dit que les pertes des gardes nationaux
dans te combat de dimanche, esiiniées b 300 hom
mes, sont probablement exagérées. On a fusillé
comme rebelles les gardes nationaux faits prison
niers.
Les nationaux ont été repoussés dàns Courbevoie
et de Ib ils oui été délogés par le mont Valérien. Ils
se sont retirés sur le pont de Neuilly, où ils ont
tnaioteou une vive fusillade; pois ils oot été forcés
de rentrer dans Paris eu fermant les portes.
PILULÈS D'HOLI.OWAY. - Les affections
bilieuses et manx d'estomac causés par la chaleur
de l'Atmosphère 00 par un régime trop généreux
ont'qdelqùefois de séiieuses conséquences, si on ne
les arrête pas b leur origine. Qoand quelqu'un
s'aperçoit qu'il a les idées moins claires que de coo-
tnmeque sa vue est obscurcie et sa tête lourde,
ou bien qo'il ne se sent disposé pour aucoo travail
physique ott meotal, il peut être convaincu qu'il a
besoin de quelque médecine Calmante immédiate
ment', pour éviter des désordres ultérieurs plus
dangereux. Dans ces circonstances, qu'il envoie de
suite chercher une boite des Pilules d'Holloway,
dont quelques doses rendront la lucidité b son cer
veau, réveilleront ses espiits et rétabliront l'énergie
Datnrelle. Des instructions imprimées jointes b cha
que boite indiquent èlaifemenl la manière de faire
osage de cette excellente Médecine.
VAN
STAENDB TE
i* Dp de weide, gebruikt door Aloïse Leuri-
dan, tegen de kalsyde van Ypre naer Belle
ii lepen, 3 Eiken, 8 Abeelen, 1 Plantaene, 1
I.inde, 1 Karnen en 1 Kerzelaer, verdeeld in si
koopen.
3* Op land, gebroikt door.Goethals
1 Eik, dieostig voor Moleo-As.
5* Op laud, gebruikt door de wedovre Van-
eecbe, laugst den steeoweg: -
17 Popeliereo en 3 Abeelen, verdeeld io 16
koopen.
4* Op bet gebruik van de weduwe Delebreux,
herbergierster eo landbonwster. aldaer
9 barde lepen, 36 Abeelen en 1 Esch, verdeeld
in 3a koopeu.
En 5* Langst den steenweg van Sini-Jao naer
Yper
Een harde fep ter dikte van 3 m. 5o c. die zal
veikoebt zyn des voormiddags ter berberg Halle
bast, de gegadigdeu rooeten dien koop voorafgaeo-
delyk overzien.