avait expédié dans l'année 1.345.118 télé grammes l'intérieur et 053,294 l'exté rieur. La recette avait été de 1,554.689 frA soit le triple de 1861. mais la dépense avait été de 1,458-242 fr.soit plus que qqadruplée. En sojnrae, le télégraphe de l'Elut ne fai| pas ses frais si M lient compte des intérêts du capital d'établisse ment. Dans les territoires cédés l'Allema gne se trouvent les ligues de fer suivantes, appartenant la Compagnie de l'Est La ligne de Forbacb Metz, 70 kilomètres celle de Sarreguemines la frontière prus sienne, 1 kilom. celle de Metz Tb'ipnville et la frontière du Luxembourg, 46 ki'->. celle de Tbipn*i||e Hayange (frontière française du côté de Sedan), 8 kilomètres; celle de Metz la frontière française du coté de Pont Mousson4 kil; celle de BenniDg Niederbrqnn et Haguenau106 k&, de la frontière bavaroise VVissembourg Wendenheim, 57 kil.; celle de Strasbourg aq Rbin, 8 kil; celle de Strasbourg Avri- ççurl',03 kil.; l'embranchement d'Avricourt pieuse, 22 kil.; celle 4'A'ricouri Circy (chemin de fer vicinal), 18 kil.;' celle de Slca&bourg Molsheim et Metzig19 kil., et de Molsheim Wasselonne, et de Mols heim Barr (chemins de fer vicinaux), 30 kil. celle de Strasbourg Mulhouse et Bâle, 138 kil. l'embranchement de Schle stadlà Sainte Marie-aux Mines, 22 kilom.; celle de Mulhouse, resp. de Lutierbach Thann et Wesserling, 27 kil.; celle dp Cernay Sentbeim, 14 kil., et de Bollwiller Gnebwiller6 kil. celle pe Mulhouse Davuemarie, 26 kil,; celle de Colmar Munster (chemin de fer vicinal), 19 kilom.; eu tout 733 kilomètres, 977 milles alle mands- Courrier du bas-Rhin.) La Weser-Zeitung analyse ainsi le relevé statistique de la marine marchande prussienne Il y a 3,594 navires montés par 22,492 mariasse reoarlissant Dar ta manière suivante Kœnigsberg 132 navires, 1,469 hommes; Danlzig 158 navires, 2,137 hommes; Kœs- lin 113 navires, 721 hommes; Stettin 306 navires, 2,912 hommes; Stralsund 656 na vires, 4,798 hommes;Scbieswig9l 9 navires, 4,463 hommes; Luneboucg 9 navires, 77 hommes; Stade 183 navires, 1,363 hommes et 218 bateaux446 hommes; Anricb 632 navires, 3,442 hommes et 266 bateaux, 600 hommes; Osnabruck 2 bateaux, 4 hommes. Parmi les navires schleswigois se trouve un voilier faisant le service du Groenland et ayant 50 hommes d'équipage, 1 brick .avec 40 hommes1 frégate avec 21 hom mes; parmi les navires de Stade se trouve un steamer, monté par 64 hommes (le plus grand navire de la marine marchande prussienne), puis un steamer hélice avec 62 hommes et 1 navire voiles avec 50 hommes. La Gazette (russe) de CAcadémie rap» porte le résultat assez curieux d'une sé?nce de spiritisme que M. Home aurait voulu donner la semaine dernière en présence de quelques savants de Saint Pétersbourg. Selant rencontré dçns une société avec plusieurs savants.-M, Home chercha leur prouver la réalité du spiritisme et leur offrit de les faire assister une manifesta tion des esprits. Les représentants de la science acceptèrent la proposition, la condition que l'endroit où aurait lieu la séance serait choisi par eux et qu'ils se raient libres de faire tous les préparatifs qu'ils jugeraient nécessaires. Le célèbre médium consentit tout et on prit jour. A l'heure dite, les savants (deux malbé* ma'ieie:;s df ux chimistes, un phtc'MJogiste et un médecin) se rendirent au local indi qué oq M. Home ne tarda pas arriver celui ci ayant déclaré qu'il se sentait dans l'état voulu pour se mettre en rapport avec les esprits, on se transporta dans la salle choisie pour la séance. Des scellés avaient été qpposés dès le matin sur les portes de cette salle, où personne ainsi n'avait pu pénétier jusqu'au moment de la séance; les préparatifs qui y avaient été faits étaient peu compliqués, mais répondaient parfai tement au but qu'on se proposait; au lieu d'une table ordinaire, on y avait placé une lorde table en verre, sur laquelle était po sée une lampe munie d'un - réflecteur et éclairant tout ledessous d'une vive lumière. Aucun mouvement de M. Home ne pouvait ainsi échapper aux observateurs Le médium ayant accepté le défi dans ces conditions, toutes les personnes présentes s'assirent autour de la table en formant la chaînec'est dire mirent chacune leurs mains sur la table en les plaçant de façon loucher par le petit doigt celles do leurs voisins. Au bout d'un certain temj)S, M. Home annonça qu'il commençait sentir la pré sence des esprits et que celle ci se manifes tait même extérieurement par les vacilla tions de la flamme d'upe bougie qui était sur la table. On répondit M. Home que ces vacillations étaiept produites, non par les esprits, mais par le ventilateur; en effet, celui ci ayapl été fermé, les vacillations cessèrent. Quoiqu'qn peu embarrasséle médium ne perdit pas contenance; il pe larda pas dire qu'il sentait (a présence des esprits et qu'elle se traduisait par la rapi.dité des pu- salions de son pouls. Les pulsations, étaient effectivement très précipitées, mais l'une des personnes présentes expliqua ce phé nomène par une tension qui durait depuis assez longtemps déjà et par la température élevée de la chambre; pour prouver sou dire, cette personne se fît làiei le poula après avoir déclaré qu'elle ne ressentait absolument rien d'autre que la fatigue, et l'on constata en elle un nombre de pulsa tions exactement le même que celui donné par M. Home. Après ces deux insuccès, le médium renonça l'expérience de la table et pro posa de changer le poids d'un objet quel conque. Sur la proposition d'un des assis tants et avec le consentement.de M. Home, on plaça sur une balance un sceau ordi naire; on attendit longtemps et vainement; aucun changement dans son poids ne se produisit. Il était fort tard tout le monde était très-fatigué et M. Home probablement encore plus que les autres; la séance fut levée. En se retirant, M. Home promit de re nouveler l'expérieuce mais le lendemain il fit savoir qu'il ne se sentais pas bien disposé et qu'il se voyait ainsi empêché de tenir sa promesse. Tous les timbres-posleonl été emportés Versailles. Leur valqur se montait deux millions. Or, les bureaux de Paris n'en possédant pas un, les employés renvoient chez les marchands de tabac qui en tiennent en réserve, ou, comme an vieux temps, affran chissent les correspondances avec un signe tracé la plume. Nous trouvons dans l avant-propos dont le général Faidherbe a fait précéder son projet de réorganisation de l'armée, le pas sage suivant Bien que les observations suivantes semblent être plutôt le fait d'un moraliste que d'un inrliuine il est nécessaire qu'on les fasse. H FRANCE. Vbrsailles; - avrilsoir. Assemblée nationale. M. Picard lit uo télé gramme annonçant qne les oppérations militaires engagées au pont de Neuilly ont pleinement réussi. La barricade a été eolevée. Les pertes sont sérieuses. Legéoéral de Montaodon dit qu'il est maître de la position. On travaille actuellement 'a établir une tête de pool en avant du pont de Neuilly. Les troupes ont montré beaucoup de bravoure. Le général Bissoo a été toé. Le ministre ajoute qoe l'Assemblée voudra ex primer sa gratitude a l'armée pour son héroïque wvïllance Applaudissements Aujourd'hui, da .s les boréaux de l'Assemblée, il a dté nommé one commission ponr examiner le projet de loi abrogeant les Hélais ponr la juridiction dn conseil de guerre. La majotité des membres de la commission (dix contre cinq) propose le rejet du projet. Le Journal officiel publie un décret nommant le général Vîtioy chancelier de la Légion d'bon- nenr. t La délégation du commerce et de l'industrie de Paris est revenue aujourd'hui Versailles ponr régler le rétablissement du service postal entre Paris et la province. Ou assure que le maréchal de Mac-Mabon est nommé commandant en chef de l'armée de Ver sailles. Paris, 8 avril,6 h. 3o m du soir. La bataille antonr de Haiis a continué aujour d'hui avec plus d'acharnement que jamais. Lr inont Valérieo ci les batteries de l'armée de Versailles établies sor te omit de Nenil'y bombar dent la porie Maillot et balaient l'avenue de la Grande-Armée, ainsi que tout le quartier entré l'Arc-de Triomphe et porte Maillot. Déj!» dix personnes au moius ont été tuées et one treotaioe blessées. L'ambasaôe ottomane a reçu trois obns qui ont complètement traversé la maispe. D'autres maisons sont fortement endommagées. Quelqnps obus sont même tombés an delà de l'Arc-de-Triomphe, dans les Champs-Élyséev. Un cordon de gardes nationaux établi an milieu des Champs Élysées empêche la circulation. Il faut faire ou graac détour pour arriver l'Arc-de Triomphe. Plusieurs batailloos oampeot aux Champs Ély sées. Le Comité coolione envoyer des renforts la porte Maillot. Trois mitrailleuses vienneol de passer. Les bateries de la parte Maillot et de la porte de Neuilly tirent constamment. Il y a eu uo engagement Villejqif et des escarmouches sur plusieurs points depuis Bagneux jusqu'à Billancourt. Tous les forts du Sud oot donné. Les batteries de l'armée de Versailles répondent. Les troupes de Versailles sont eo position devant Bicêire et Monirouge. Généralement les troupes de Versailles gagnent do lerrain. Ou s'attend one lotie décisive d'an instant b l'autre. D'après quelques bruits venant de Versailles, M Thiers ne voudrait pas entrer de vive force dans Paris. 11 préférerait iovestir la ville afin de la foteer la soumission par un insolement complet. Versailles, 8 avril, S h 5o m. du soir. Le Journal officiel publie l'arrêté nommant le général de Mac-Mabon commandant en chef des troupes de Versailles, qui sont formées en armée. La réserve est commandée par le géuéraJ Viooy. L'armée active est composée de trois corps, com mandés parrtes généraux Ladmiroult, de Cissey et Do Barrait.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 2