BELHOTEL
7 JEUNES TAUREAUX
a
C'est autour de l'église et dans l'église
mêmedeNeuillyqu'a eu lieu l'épouvantable
boucherie où un si grand nombre d'hommes
de ce bataillon ont succombé.
Les morts ont été transportés l'amphi
théâtre de l'hôpital Beaujonqui en étaiit
littéralement comble. Chaque famille a été
prévenue d'y venir reconnaître les siens, et
ce spectacle était tellement navrant et tel
lement horrible la fois qu'une malheu
reuse femme, amenée la porte de cette
sorte de charnier humain pour essayer d'y
retrouver son beau-frère, n'a pas eu la force
suffisante même pour en franchir le seuil!
Les hommes de garde chargés de con
duire les familles s'arrêtent la porte, mon-
trentdu doigt l'entrée, ets'en vont en disant:
Quand vous aurez reconnu, vous nous
préviendrez.
L'Ostseezeitung donne dans les lignes
suivantes quelques intéressants renseigne
ments sur un des chefs militaires du mou
vement insurrectionnel de Parisle Polo
nais Dombrowski
Jaroslaw de Dombrowski est le fils d'un
propriétaire établi dans le royaume de Po
logne, et a fait ses études d'officier l'Aca
démie militaire de Saint Pétersbourg.
En 1862, il était en garnison Varso
vie, avec le grade de capitaine d'étal-major;
bientôt il s'affilia au comité central révolu
tionnaire qui rassemblait secrètement les
éléments d'une nouvelle prise d'armes in
surrectionnelle.
La mission dont le chargea le comité
fut double il avait organiséle mouvement
et devait en même temps s'entendre avec
Herzen, le réfugié russe, à1 Londres, qu'il
connaissait personnellement dans le but
de- préparer tin soulèvement en Russie;
Mais la policé découvrit la conspiration
avant même qu'elle rte pût arriver matu
rité et Dombrowskiqui était encore en
service d'activité, fut arrêté, jugé par un
conseil de guerre et condamné mort. On
l'avait déjà conduit dans un fossé de la
citadelle de Varsovie pour y être fusillé,
quand une estafette arriva tout coup sur
le lieu de l'exécution porteur d'un décret
impérial qui Commuait sa peine en 20 an
nées de travaux forcés dans les mines de
Sibérie.
Dans l'année 1868 il fut condamné par
la cour d'assises de la Seine une année
d'emprisonnement pour distribution de
faux billets de banque russes. A l'expira
tion de sa peine, il'fut expulsé de France
pour menées politiques.
Au mois de septembre dernier, Dom
browski revint Paris et y demeura pen
dant tout le siège, quoique Gambetta lui
eût donné le commandement d'une légion
polonaise formée Lyon. Pendant l'insur
rection de 1863, Dombrowski n'a pu ni
conduire une bande, ni être nommé géné
ral son arrestation ayant eu lieu avant
l'explosion de la révolte. y
ETAT-CIVIL D'YPHES,
Unix
M O V EU'
s 1
Fromenl
Jiït a ®8 ©a 3,
BIEN ACHALANDÉ,
SITUÉ A YPRES,
A VENDRE.
Les Notaires CHRISTIAEN, Pas-
schendaeleet VANDERMÉERSCH,
Ypres, exposeront en Vente- publique
Do bel et grand 3073131 nommé
CEpée Royalereconstruit depuis quelques
années, entièrement sur Caves; ayant
Porte Cochèregrande Salle manger et
deux autres Places au rez-de-chaussée; sept
Cbatnbres au premier et huit au second
étage; en outré. Cuisine, Buanderie, Remi
se, différentes Ecuries^ et 4 ares 50 centia
res de Terrain, parmi Fonds bâti et Cour;
sktté en la ville d*YpresT au nord de la
Grârtd'Place, y coté N" 2. Occupé par le
prôpriétaire.
L'acquéreur1 pourra retenir, pour un
certain terme, la moitié du prix d'achat,
l'intérêt dè 4 par an.*Il entrera en
jouissance trois mois après l'Adjudication.
La MISE A PRIX aura lieu Ypres, en
CHçlel vendre, le SAMEDI* 27 MAI 1871,
4 heures de relevée.
Il sera accordé une prime de mise prix.
(ni nnu\iu v0™ YPres et ses
Uiv 111; II f\ A II E environs un Agent
sérieux pour le placement des Vins d'une
première maison de Mayence et Bordeaux;
s'adresser avec bonnes références J. B.
Bacharacb, nég' Mayence.
AMÉLIORATION DE LA RACE BOVINE.
VENTE PUBLIQUE
ET DE 10 GENISSES PLEINES,
de la race de Durham.
Le Gouverneur de la Flandre occidentale,
fait savoir que le Mercredi, 10 Mai prochain,
3 heures de l'après-midi, il spra procédé
Scheepsdaele, commune de S1 Pierre sur
la Digue, l'esiaminel de Geernaertmerkt,
la VENTE PUBLIQUE DE SEPT JEUNES
TAUREAUX ET DE DIX GÉNISSES PLEI
NES DE LA RACE DE DURHAM récem
ment achetés en Angleterre, pour servir
l'amélioration de la race bovioe dans la
Province.
Celle Vente se fera par le ministère du
sieur Van Poelvoorde. huissier, demeurant
Bruges, rue Frères fontaines.
On pourra prendre communication des
conditions de Vente chez cet Agent ou la
3°" division au Gouvernement provincial,
Place du Bourg, Bruges.
Les Animaux vendre pourront être
tus avant l'adjudication.
Bruges, le 26 Avril 1871.
ALLEMAGNE.
Voici le discours prononcé p.?r M. de Bismark dans la séance
du 24 avr*' du Hariemand allemand au sujet de lV-mpr|iut
pour les besoins extraordinaires de la guerre, et dont une dé
pêche télégraphique nous a apporté le résumé
a N'ayant pu assister la dernière séance, je prends la li
berté de donner quelques éolaiicisseiuents au sujet des ques
tions qui me sout soumises.
A Les gouvernements alliés ont pu concevoir l'espérance, lors
de la conclusion des préliminaires de paix, que l'exécutiou de
la coiiveritiou aussi bieu que sa consécration, par une paix
définitive, 11e rehcôhtrel-àieul ®as de sérieux empêchements.
Us avaient donc cru inutile de présenter dans la session ac
tuelle dè nouvelles demandes financières.
D'après ce que j'ai appris, le gouvernement français avait,
que que temps avaut l'explqçiou de l'iusurrecliou de Paris,
pris des mesures qui lui auraieut permis de payer les premiers
milliards de l'indemnité de guerre daus un délai relativement
très-rapproché et d'alléger ainsi les charges de j'occupatiou.
Mais le versement seul du premier derni-milliard n'aurait pas
pot^r conséqueuce l'évacuation des forts de Paris (Écoutez!
écoutez!); pour que cela ait lieu il y aura èùçore une autre
stipulation remplir, celle de la signature de la paix définitive.
n Cependant, la piessiou que cette stipulai ion eut pu exer
cer snr une couclusiou prochaine de la paix défiuilive ne se
fait pas encore beaucoup;se 11 lér Je ne. puis pas dire que les
négociations Bruxelles avancent aussi rapidement que je m'y
étais attendu, je ne puis, au contrairè, nie défeudre de peuser
que le gouvemeineul français caresse l'espoir d'obtenir, une
époque plus éloignée, où son utut lté seK )>lds"afi*efmi1eJ d'au
tres conditions de paix
Un autre danger de nature menace* le développement
pacifique des événements'pouvait naître de la délivrance des
prisonniers internés eu si grand nombre dans nos pays. M.
Thiers avait proposé dè cantonner l'armée française créée par
ces prisonniers dans les pays situés derrièrç U Loire, et ce
jusqu'à ratification de la paix définitive. Mais cause des
ciiconstauces particulières dans lesquelles se trouvait Paris,
on s'arrêta un moyeu terme, d'apiès lequel 40,000 hommes
de troupes françaises devaient rester Paris pour y mainte
nir l'ordre. L'aggloméràlion d'une armée Versailles n'était
donc pas admissible mais comme' le gouvernement français
avait besoiu pour vaincre l'iusurrectinu de Paris de forcés plus
considérables eu deçà de la Loire, uous ne nous sommes pas
opposés ce qu'il fût dérogé aux stipulations pour le rassem
blement d'une armée VéisàillèL Seulement, il va de soi que
nos obligations relatives la mise eu lïbertédés prisonniers ont
aussi pris fiu, c'est-à-dire que nous nous réservons de décider
daus quelle mesure uous les remplirons.
Maintenant, cès circonstances nous entraînent malheureu
sement aussi dé plus grandes dépenses financières, car les
f événements de France uous coutraigueaV y laisser des forces
militaires plus côusidérabics que uous n'eu avions l'iulenliou
au morneut où uous avons signé les piéliuiinaires.
Nous devons, si nous voulons conserver entièrement la
liberté de nos mouvements, rester si'forts que nous puissions
daus uotre position faire face tonte combinaison de mesures
militaires quelles qu'elles soient.
n Cet état de choses amèneil est vrai dés sacrifice^ finaû-
cieis extrêmement pénibles, et d'autant plus pénibles que le
gouvernement français ne s'est pas vu jusqu'ici eu position de
faire les payements stipulés pour l'entretien de nos troupes.
Les échéances des termes de versement fixées aux mois de
mars at d'avril n'ont pas été observées. Cependant, on uous a
donné l'assurance que tous les arriérés seront payes le a5 de ce
mcîs, et qu'au ie« mai le terme échéant ce momeut sera
versé intégralement.
Nous sommes persuadés que le gouvernement français
tiendra ses engagements s'il est en état de les lenir, et j'ajoute
que uous noUS couteuleioo.î, défaut d'eSpèces métalliques,
des produits de la presse aux baukuotes, toujours si complai
sante eu tous temps. (Hilarité
n II y aurait possibilité possibilité adibise dans cette
Chambre de mettre nu terme l'état dés chb es actuel éd
France par une intervention de uotie part; cependant, je n'ai
pu me résoudre conseiller cfet expédient S. M. l'Empereur
(bravo!)je dois craindre intervention nou sollicitée
préviendrait eu ces circonstances toutes les parties contre
nous. Eu outre, je 11e voudrais pas m'écarter volôutiers du
programme affirmé par S. M. dans 1e discours du Uôae, pro
gramme d.e uoii-interventTOn dans les affaires dè p«îjk étfrk&l
gerà méine daus le cas où nôtre propre intérêt financier sem
ble nous y engager.
Je suis donc d'avis et j\tî trouvé jusqu'ici que l'opinion
publique et, je croîs »>6irvôir le dire aussi, la majorité de cette
Chambre m'accorder oui leur apprèbation que nous per
sévérions provisoirement dans cepriucipe de non-intervention.
Quant donner l'assurance d'une abstention a tout prix, je
ne le croix pas convenable 3 seulement ..nous avoua uous ré
server en tout oas le droit et le devoir de défendre nos propres
intérêts là où nous tes verrous menacés (Chaleureux applau
dissements
HILCLES D'HOI.I.OW \X N'éccstiU d'un sang pur.
Comme ce fluide, lorsqu'il est pur, soulieut et renouvelle les
priucipes de la vie dans chaque partie du coi'ps humain, et de-
vieut au fcbntraire, s'il se vicie ou s'appauvrit, un élément de
destructiou, il est biéii évident que toute médecine qui n'o
père pas sur la circulation ne peut jamais extirper une mala
die. Toute préparation exerçaut uue influence sa utaire sur le
sang doit eiilrer dans sa circulation et être purtée par lui
chaque fibre du corpsL Le cœur, les poumons, le foie, les 10-
gnons et la peau retirent dès avantages précieux de la pureté
du saug. Les Filtiles d'Holloway opèrent' dirèclement et avec
puissance sur sa masse entière veineuse* ou artérielle. Elles
fortifient l'estomac, équifibrent les fouelious du foie et des
rognons, expulsent les germes de maladies et prolongent
l'existence.
Du tfl au £8 Avril inclus*
NAISSANCES 7. Sexe masculin 3, idem féminin 4-
MARIAGES. Legraud, Charles, bouclier,-et Bossaert,
Octavie, sans profession. Dierick, Charles, pLfouueur, et
Bogaert. Virginie, sans professiou.
DÉCÈS. Briou, Catherine, 80 ans, sans profession,
épouse de Buicka^-nJean, vue de Dixûiudk. Gorrisseu,
Frédéric, 59 ans, professeur, époux de Clinckemaillie, Lucie,
rue Close. Leleu, César, 3o ans, laboureur, époux de
Patou, Amélie SâintwFierre-lez-Y près La m ps, Julie, 49
aus, sans ,p«ofessiOu célibataire. Saint-Jacques lez-Ypres
ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS 5. Si-xe mas-
colin 4, id^qj i.
YPRES, 29 AVRIL 1871.
KTAÏ indiquant les quant Iles et le pris moyen
des «.rnlns. Fourrages et autres produits agri
coles vendus' an marrlié de cette ville
NATURE
DES
Grains et Deiircê*.
QUANTITÉS
VENDUES.
Kilogrammes.
par l60
kilogrammes.
.n
Seigle
A»oine
Pois
Féteroles.
Pommes de terre
Beurre
u i,5oo
5,700
5oo
5oo
1,5oo
>,000
55-00 80
25 a5 73
28 00 44
29-75
29 00
7 5f
a45 001
80
80
Pain de farine de fromeut brute 32 c* le kilo.
Idem pour les foodatioDS de 5o c*g3o gr.
FLANDRE OCCIDENTALE.
B* TltV.UBOLTV