AVIS.
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Oo lit dans le Siècle, la date du 3
On écrit de Francfort, le 26 mai la
Gazelle de Francfort
PRESSE.
AETRICHE.
Le vice-consul de France Courlrai
informe les intéressés qu'en vertu d'un
décret du chef du pouvoir exécutif de la
République françaiseaucun voyageur
n'aura plus accès sur le territoire français,
s'il n'est muni d'un titre de voyage réfcu
lièremenl visé et que la taxe y afférente est
rétablie.
Courtrai le 10 mai 1871.
Le vice consul de France,
Auguste Dathis.
dans la journée du mercredi se renouvela, et quinze
prisonniers, parmi lesquels se trouvaient M. de
Vraisse, autrefois employé b ,ia préfecture de po
lice, le P. Radigoe et le P. Olivarês, de la Com
pagnie de Jésus, tombèreot sous le balles de ces
misérables assassins.
Ce même jour est mort un jeune séminaiiste
âgé de 20 ans, M. Seigneuray, fils du directeur du
collège de Lous-le Saulnier. Il me disait Mon
pauvre père! mes pauvres parents! quel désespoir
pour eux! Enfin je paye pour la position de mou
père, heureux si ma mort peut sauver un de mes
semblables et donner qoelques remords mes
bourreaux.
Hier, samedi, le surveillant Langevin vint
nous trouver vets trois heures de l'après-midi, et
nous prévint de ne pas nous émouvoir du bruit qui
se faisait b l'extérieur. Nous pressentions, en effet,
de graves événements. Le surveillant nous recom
manda le calme et la patience.
a A la même heure, le délégué b la sûreté gé
nérale, Ferré, membre de la Commune, vint s'in
staller au greffe et fit venir les condamnés du
Dénitencier et les hommes qui étaient détenus dans
ia prison en attendant leurs transfert au bagne. Il
leur déclara qu'ils étaient libres. Des armes et des
uniformes forent donnés b ces banditset de suite
commença le massacre d'un graod nombre de
prisonniers au oombre desqoels se trouvaient
soixaote-six gendarmes. Cinq gendarmes ont bien
heureusement échappé au massacre; ils se trou
vaient b l'infirmerie vers sept heures, les gardiens
de la prison et les détenos délivrés et armés étaient-
ils ivres ou avaient-ils jugé b propos de s'échapper?
Toutefois est-il que le surveillant Langevin re
monta, et, ouvrant en toute bâte les portes de nos
celloles, il oous dit Sauvez-vous, vous le pou
vez, mais faites vite
Noos noos élançâmes hors de la prison. Arri
vés place de la Roquette nous nous divisâmes.
M. Rabot commissaire de police, est sorti en même
temps que moi; j'ai cherché un asile dans le quar
tier, et ce matin je regagnais mon domicile.
Voilb monsieur le rédacteur, les renseigne
ments que je pois vous donner. C'est peut-être
tout ce qu'on pourra savoir de cette époque san
glante de notre histoire.
Recevez, etc. a P. Evrard,
Sergeot-major du 106* bataillon, v -
Les renseignements les plus contradictoires cir
culent sur le sort d'un certain nombre des membres
de la Commune. La Correspondance Havas
assure que Razoua et Eudes, qu'on disait fusillés,
ont po, an contraire, s'échapper et qu'on na point
retrouvé leur trace josqo'b présent.
Parmi les victimes iombés sous les coups des as-
sassins de la Commone, on a omis de mentionner
le nom de l'abbé Becourt, coré de Notre-Dame-
de-Bocne-Nouvelle, qui a été fusillé b la prison
de la Roquette.
Quand la guerre civile éclata, dit une lettre d'où
de ces vicaires, il se trouvait b sou poste; il vit
cLiremeoi tootes les conséquences de l'insurrection
frrouche dont le dernier moi était le volle pil
lage, le mépris des droits de Diec et de l'homme;
il n'en ftt pas effrayé, il résista jusqu'au jour de
son arrestation anx prières de ses uombreux amis,
qui loi conseillaient de s'éloigner pour quelque
temps du troupeau qu'il aimait.
Jtisqn'an dernier moment il fot le soldat du
devoir. Il est mort en héros, murmuraot one prière
pour ses bourreaux.
Vendredi a été arrêtée M*1' Duval femme du
général de la Commune mort au débui de la guerre.
M™' Duval n'est âgée que de 22 ans.
Paris Journal.)
Le premier de tous, le théâtre do Gymoase, a
ouvert ses portes vendredi soir.
Le Figaro dit qu'il reste encore b Paris 5o,000
mille insurgés qni ont échappé b la justice militaire.
Ces hommes constituent toujours un daoger ils
n'attendent qo'ore heure favorable pour exciter
des troubles. Le Figaro conseille la transportation
de tous dans les colonies françaises de l'Océanie.
D'après le Daily Telegraph, on membre de
VInternationale s'est fait le dénonciateur de ses
confrères. On aurait découvert une correspondance
entre les chefs de Londres, de Berliè et de Paris,
d'où il résolte que tout ce qui a été fait b Paria l'a
été sur des ordres veous des deox autres capitales.
Voici comment a procédé pendant la lutte la
cour martiale établie au Luxembourg et présidée
par ou officier supérieur de gendarmerie. Tout
accusé subit uo interrogatoire sommaire, après le
quel le président prononce la sentence. Si le cou
pable est déclaré ordinaire, 00 le recooduit en
prison, et de Ib il est dirigé sur Satory; si an con
traire il est déclaré classé, ou l'emmèoe daos une
salle voisine, où il loi est permis de s'entretenir
qoelqoes instants avec un prêtre avant d'être
exécuté. (Progrès-dû Nord.)
Les débris de la colonoe Vendôme sont trans
portés ao Palais de f'Iodustrie.
Les fédérés avaient rempli l'église de Belleville
de pondre et de pétrole, et chargé un des leurs d'y
mettre le feu. Celui-ciheureusementétait daos
un état d'ébriété tel, qu'au lieu de s'acquitter de
sa sinistre besogne il s'eodormit dans un confes
sionnal. Décoovert par qoelques hommes de la
légiou étrangère, il fnt immédiatement fusillé.
Cerisier, le commandant do 101° bataillon, qoi
a fait fusiller les Dominicains d'Arcoeil, a été ar
rêté, assure-t-oo, dans un égoût de la roule d'Ita
lie où il s'était caché et fusillé immédiatement
dans la cour de la mairie.
Parmi les étages assassinés par les insorgés, le
Times compte nn certain nombre de soldats con
valescents que les gens de la Commune avaient
saisi dans les hôpitaux.
Daos l'incendie des docks Trotot, il a été brûlé
pour 20 millions de marchandises, tant suif, farine,
viandes salées qu'autres denrées.
Beaucoup d'étraugers, surtout de; Anglais, arri
vent b Paris.
A Paris, sur tous les points désolés par l'io-
ceodie, on est en train de déblayer le sol de l'amon
cellement de décombres doot l'a jonché le fléau.
Sur certains points où le feo est complètement
éteint, les ouvriers sont déjb b l'œuvre: ainsi au
palais de justice. Mais il n'est point possible d'en
lever encore les débris soit aux Tuileries, soit aux
docks de la Villette, où l'iocendie couve encore
sous les décombres. Les pompiers veillent aoloor
auprès des pompes, et par iustants des flammes
sortaot des divers endroits.
C'est ainsi qu'hier soir, vers neuf heures, une
vive lueur roogeàtre s'est élevée daos le pavillon
de droite des Toilerie, do côté do quai des Toile
ries. On a bientôt éteint ce nouveau foyer.
Au ministère des finances, pareille chose s'est
prodoite.
De tepips en temps on voit eocore une fumée
épaisse et dès langues de feu au-dessus des dé
combres.
ALLEMAGNE.
Charles Mùller, qui, comme on sait, a lancé
des bombes daos le bureau de M. de Rothschild, a
fait bier une tentative de suicide ao moment où il
a comparu devant le joge d'instruction. Il s'est
heurté la tête contre one vis eu cuivre d'un poêle
avec une telle violence qoe cette vis a pénétré
assez profondément pour produire une perte de
sans considérable. Il a été transporté b l'hôpital.
On éciit de Berlin a la Presse de Vienne que le
géoéral de la Commune La Cécilia, qui vient d'être
fusillé, s'était établi autrefois, de i858 b i86o,b
Berliu comme maître de langues, mais avec si peu
de succès que la police jugea b propos de l'expul
ser de 6erlio comme roauqaot de moyens d'exis
tence. Ceux qoi le connaissent le dépeignent com
me on homme d'ooe complexion excessivement
faible et affecté d'uoe myopie qui touchait b la
cécité. Il pouvait avoir alors une treotaioe d'années.
Il avait fait ses humanités et reçu une éducation
classique il connaissait plusieurs langues et était
versé daos leurs littératures.
II s'était rendu impossible daos la société par
la violence de ses opinions démocratiques. Il quitta
Berlin poor entrer daos un pensionnat de la Thu-
rinqe, et s'engagea eosoite comme volootaire dans
un corps d'armée garilbaldien, où il obliot bientôt
le grade de major. Il passait b Berliu poor un réfu
gié de l'Empire doot il s'était attiré les haines en
rédigeant une feuille de l'oppositino en province
Rtrt.iHa juin.
Le Reichs-Anzeiger publie one ordonnance
impériale au sojet do service diviu qui sera célébré
le 18 juin, eu commémoration de la victoire rem
portée sor les Français.
La Gazette de la Croix dit que l'Empereur de
Russie arrivera b Berlin le 9 join et y restera jus
qu'au 11.
Stuasboi-bg, 3 juin.
Hier ie premier versement de 4o millions sur
l'indemnité de guerre a été effectué ici b la suc
cursale dè la Banque de France, en billets de
banque français. Cette somme est destioe'e b indem
niser les habitants des nouvelles provinces -des
pertes qu'ils ont éprouvées par la guerre.
Vuaàv2 julli.
Le prioce royal de Saxe assistera b l'eotrée
triomphale de l'armée allemande b Berlin; il re
tournera ensuite b Dresde et ne reprendra pas son
commandement.
La participation de l'Autriche-b la solennité
militaire de Berlin n'est pas eocore décidée, l'Ao-
triebe n'ayant pas josqo'ici reço d'iovitation. Elle
se réglerait en toot cas sur ce qoe feraient les au
tres puissances.
ONGUENT ET PILULES D'HOLLOWAY.
Fistules, hémorroïdes, excoriations et rétré
cissements. Cet excellent Onguent appliqué sur
les parties malades, préalablement lotionnées avec
de l'eau chaude, procure uo soulagement immédiat
et ne tarde pas b guérir les affections précitées.
Ainsi donc que ceux qni sont éprouvés par ces
douloureux châtiments de l'espèce humaine s'em
pressent d'en arrêter, dès leur début, les progrès
qui sont b la fois pernicieux et rapides. Les fisto-
les, si 00 néglige longtemps de les traiternon
seoleaeot énervent le système, mais détruisent la
vitalité. Plus tôt 00 fait usage des inestimables re
mèdes d'Holloway poor les combattre, plus on est
certain d'uo bon résultat. Ajoutons que pas un
patient ne doit se désespérer; car, daus les cas
mêmes qui semblaient ne laisser aucun espoir de
guérison, ces remèdes ont prouvé leur vertu puis
sante et sauvé les malades d'uoe mort cruelle. Poor
les excoriatioos, quelques applications de cet On
guent bienfaisant suffisent pour guérir. De leur
côté, les Piloles employées simultanément avec
loi, exercent particulièrement leur influence salu
taire, en relâchant et faisant disparaître les rétré
cissements, qoelqu'en soit le siège ou la durée.