Le Sièele donne les détails que voici sur la mort de Delescluze. Paris-Journal donne des détails précis sur l'assassinat de l'archevêqne et de ses compagnons. Ils ont été fournis' par M. Jacobbibliothécaire de la Roquette, té moin oculaire Voici la composition des légions de Paris qui étaient au service de la Commune: Repris de justice, vagebonds, échappés du bagne ou libérés, 40,000 Garibaldiens italiens, 18,000 Anglais oh Irlandais fénians, 6,000 Américains, 5,000 Gardes nationaux de Belle- ▼ille, Montmartre, La Villette et antres faubourgs, 50,000 Malheureux de toutes classes que l'on forçait, sous peine de mort, de marcher, 20,000 Ensemble, 159,000 PRUSSE. ETAT-CIVIL IVÏPKES, fi,600 OPENBARE EERKOOPING A. Eene HOFSTEDE mut H. 25 51-51 c" NVeidc, Meersoh, Zaailand en Bosch, te Coolscamp en Ardoye. Verdeeld in 22 koopen. Gebruikt lot Ie" October 1874, door de wed. en kinders Callewaeri en anderen. Pachtsom 2,600 franks. Boomprys 1,790 franks. B. 1° Eene HOFSTEDE met H. 19 7-38 c" Zaailand, Boscb, Meerscben en VYeiden, le Westroosebeke. by de Bleekerjf, eu te Langemarck. Verdeeld in 29 koopen. Gebruikt toi 1" October 1872, door Charles Fortry en anderen. Pachtsom 1.774 fr. 80 c" by jare. Boomprys 3,870 franks. 2" Eene HOFSTEDE met H. 4-70-10 c" Zaailand, Meersch, NVeide en Bosch, te Westroo sebeke, by de Kat. Verdeeld in 5 koopen. Gebruikt door Louis Beernaert; lot eersten October 1874. Pachtsom 347 fr. 50 c" by jare. Boomprys 250 franks. 3° Een HOFSTEDEKEN met H. 2 89 80 c" Zaailand en Bosch, te Westroosebeke, by de Kat. Verdeeld in 2 koopen. Gebruikt door Louis Coumeijne, tôt 1" October 1874. Pachtsom 225 franks by jare. Boomprys 140 franks. INSTEL. vôor de Goederen gelegen te Coolscamp en Ardoye, op VVOENSDAG 2I"1 JIM 1871 om 9 ure 's morgens, te Coolscamp, op de plaats, in de herberg der kinders Ue Mtu- lenaere. En INSTEL. voor de Goederen gelegen te Westroosebeke en Langemarck, op DONDKR- DAG 22" JUNI 1871 om 9 ure 's morgenster herberg gehoudeu door den lieor Vynrlu— Van Isackei', te Poel«açelle, op de plaats. la foole redoubla a»ec plus de violeoce que jamais. f Regarde misérable ce que tu as fait A mort l'ioceodiaire qu'on le fusille sur les ruioes des maisons qu'il a biûlées. Celte foole est féroce, dit Pascbat Grousset. Il faut être philosophe, lui dit M. Doret, il y a une quiozaine de jours, si l'on m'eût saisi, j'au> rais pu être b votre place et vous la mieone, qui saitalors si vous m'eussiez sauté des foreurs de tout ce monde. Cependant la voiture avançait lentement. Grousset ue pouvait comprendre, disait-il, qn'on pût le coufondre avec les icouoclastes du Loovre et des Tuileries, lui homme de lettres, loi artiste. Après un trajet long et souvent ioterrompo, le corlègefit enfin son entrée au Palais de l'Industrie siège de la grande prévôté militaire, d'où Pasubal Grousset a été dirigé le soir même sor Versailles.» a Un de ses anciens collaborateurs, qui s'était séparé de lui aussitôt le i3 mars, a vu les restes du rédacteur en chef de l'ancien Réveil. Au milieo d'oo entassement de cadavre!, der rière one barricade, on remarqua qu'un des hom mes tués avait sur la poitrine le ruban rouge avec rosette, qui était la marque distinciive des membres de la Commune. On retira le corps avec peine, car il était caehé au milieo des autreset ou reconnut l'ancien délégoé b la guerre: Il avait reçu trois blessures, dont une au cou, une aotre au côté. Il portait sur lui sa montre d'argent, un petit crayon b manche d'iyojrs, dont il se servait habituellement. On trouva aussi sur lut divers papiers, notamment sa commission de mem bre de la Cnramooe et on ordre disaot eo sub stance Je vous autorise b mettre le feu aux bâtiments dont l'incendie pourra proléger votre retraite. Josqu'au dernier moment, Monseigneur s'est entretenu avec M. Boojean, auquel il donnait le bras aussi tranquillement que si l'on et l'antre avaient été mis en liberté. Ils ne se sout pas quittés. Ils oui écouté sans colère, saos indigoatioo apparente, les injures de Ifors bourreaux, qui.hur laient, les tofoyaient, lenr criant A mort! b mort! assafcins! crapules! Interrogé par ces bandits en ces termes De quel parti es-tu? Monseiguenr a répondu Do parti de la liberté. Qu'est-ce que tu as fait pour la Commune? J'ai demandé au gouvernement de Versailles de ne poiot fusiller ceoxqoi combattaient pour elle. Sur ces mots, les cris ont redoublé. Un des fédérés, b ce moment, aurait même dit Citoyens, faites votre devoir, mais n'insultez pas! n M. Jacob nous assure que si, b ce moment, il se fot seulement trouvé parmi les assassins deox hom mes qui eussent appuyé celui qui venait de pronon cer cette parole, Mgr. Darboy et les autres victimea auraient été sanvés. Mais pas une voix pas une protestation ne s'éleva. Ou entraîna les prisonniers dans la coor du second mur d'enceinte. Huit fédé- iés, armés de cbassepots, les accompagnaient, vo ciférant, menaçant. Il y eut deux décharges. A la première, tous les prisonniers tombèrent, moins Mgr. Datboy. A la seconde, l'archevêque, loi aussi, tomba foudroyé. C'est alors que les fédérés se jetèrent suc les cadavres. A coups de crosse ils brisèrent les deux jambes de M. Bonjean. Les sauvages coopèrent le doigt de Mgr. Dar boy et lui enlevèrent son anneau épiscopal, puis ils le fouillèrent. Il avait sor loi sa montre et une somme de 900 fr. On prit I nne et I autre. Le cadavre do R. P. Allard fui également souillé. Ces brutes «'amusaient b le défigurer S eo- - s de baïonnette. On commence b connaître le sort des membres de la Coramooe. L'arrestation la plus importante a été, samedi, celle de Paschal Grousset. Si Félix Pyat a été arrêté en Soisse, ce pays s'honorera comme les autres États de l'Enrope eo accordant l'extradition de ce malfaiteur. Parmi ceux qui sont tombés entre les mains de la justice, oo cite Maloo, May, intendant général de la Commune, Henry Maret, rédacteur du Mol d'ordre, Peyrasset, chef d'état-major de la flotiile. Les fogilifs connus jus- qo'b présent sont Rane, membre démissionnaire de la Commune, réfugié b Londres; Serrailler et Potbier qui seraient parveous b s'embarquer b Bordeaux pour Rio-Jaoeiro. On compte eocore parmi les arrêtés Heory, commissaire central b la préfecture Grêlier, ministre de l'intérienr sons le Comité; Haoser, Maréchal, et Lacord, celoi-ci on des plus fougueux orateurs des réooioos publiques; Le Moussu, commissaire de police poor la presse; Sometimprimeur do Père-Duchéne Mural, membre de la Commune; Verlet et Jaclard, ce dernier colonel de légion. Oo exprime des doutes sur l'arrestation de Verdure, etce qui est plus fort, sur la mort même de Courbet. Le gouverne ment tiendra sans doute b faire cesser les incerti tudes qui régnent encore sur la fio de tons ces misérables. 4. Berlin, 8 juin. L'empereur de Russie et le grsod-duc Alexis sont arrivée ce matin; ils ont été reçus b la gare par l'Empereur. PIl.UI.ES D'HOI.I.OWAY Cette M-Mt-cine incompa rable est reconnue aujourd'hui pour le rvmé.le le plus mer veilleux qui existe au inoude hlle agit directement sur tout le système eu ilégageaut l'estomac de toutes obstructions, eu renouvelant les sources de la vie par la purification rln sang, en détruisant les affections du foie et remédi-ul a l'indigestion eu rendant l'appétit, eu guérissant les points de côté, et eu faisant Cesser la débilité généiale. C'est aussi un retuéde dans lequel peut avoir toute rouKance celui qui est Mlia.tiqM cai, par son emploi, il obtiendra le rétablissement complet de sa sauté. L'Iiypocondre, tous ceux qui suuff'ieiil de la uysp. pf sie ou des nerfs doivent avoir recours ces Pilules furliti..utea dont la vertu les relèvera de leur défaillance, subslituera la gailé la tristesse, et rameuera daus leut espiit ces pensées heureuses que suscite une bonne digestiou Uu seul essai de ces Pilules suffit pour prouver leur incontestable fficacité. Mu t au f» Juin Inclus. NAISSANCES 9. Sexe masculin 5, idem féuiiuiu 4 MARIAGE. Keirnaert,Théophile, peinlie.et Ucbruyut, Heuiietle, sans profession. DÉCÈS. Duprel, Jeanne, 74 ans, sa us profession. Veuve de Jean Ueclerck, Grand'Plaoe. LebbeMarier fa ans, boiitiquière, veuve de Guillaume Masure, ruelles Bouchers. Paltou, Léopold, 48 ans, journalier, époux il. Co'eite Gis- quiere, Gjaud'Ptace. Decouiuck, louis-, 17 aus.denteU lière, rue de l'Étoile.--CofFyu, Jaoqnes 68 ans. sans piofes- fessiou veuve de Reine Veruieersoli, rar de Tlmuruat. -- GodeliereSophie, 19 ans, dentellière, ru.*de M'en tu. De- vritte, Clémeqje, aa mus, fille de boutique, célibataire, rue des Chiens. YerbelstMarie, 4i an», deutellièae, épousede Pierre Devos, rue de Menin. Van Acker, alli.'riàe, -'4 sas, sans profession, veuve de François Myle, de la Soûle. ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS 4 Sexe cnliu 3, idem féminin 1. ypres, 10 juin 1871. ÉT»T Indiquant les quantités et le prix moyen des Grains, Faurrage» et autres produits ugrl- coles vendus nu marché de cette «Mie t nature quantités A ix K w t .t; DES VENDU (S. MURA 5 f par IOO -c a 6r»liifi cl Denrée*. Kilogramme». kifog animes. l Froment So.goo '55 87 80 Seigle 26 25 73 Avoine 700 37 25 44 P 015 1,100 27 -n5 80 Féveroles. 5oo 28 75 80 Pommes de terre 2,000 9 00 Beurre 385 00 Paio do farina Je froment brute 33 c' le kilo. Idem pour les fondations de 5o cV 900 er. 1 aam—sm «Rantoren der Aotârisseu Vl'lLSTEKE, te Swevez,eele? en DE TAYrERNIER, te Langemarck. VAN DE VOLGENDE 4 HOFSTEDE*. latij» r IBP>C a 1/2 7. INSTELPENNIHGEN TE WINNENv

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 3