A VIS. AVIS. ÉTAT-PONTIFICAL. ÉTAT-CIVIL U'ÏPKES, A tfït ïtiU VILLE D'YPRES. EXPROPRIATION PCTT?. «LSSAIITISSZIISIT?. Loi du 1" Juillet 1858. En exécution de la délibération du Con seil communal du27 Mai dernier, le Collège des Bourgmestre et Êcbevins prévient ses administrés que le plan indiquant les tra vaux faire pour parvenir l'élargisse ment de la ruelle des Aveugles et de l'ex propriation pour cause d'assainissement de la propriété encore nécessaire cet objet, sera déposé l'Administration com munale pendant le délai d'un mois partir du 19 du présent mois. L'information de commodo et incom- modo aura lieu, la maison de ville, salle des séances, le jeudi 20 juillet, 10 t/t heures du matin et tous les intéressés pourront y faire valoir leurs motifs d'op position. A Ypres, le 14 Juin 1871. P. BEKE. VILLE DVPRES. L'Administration communale prévient les personnes intéressées que le rôle pour le recouvrement de la taxe provinciale de 1 1871, sur les Chevaux de luxe et les Che vaux mixtes établie par règlement du 28 septembre 1867, sera déposé pendant 8 jours l'inspection du public compter du 15 courant au secrétariat de cette ville. Les contribuables qui croiraient avoir se plaindre de la cotisation réglée leur charge, pourront adresser leurs réclama tions par écrit et sur papier libre l'Admi nistration communale en déans les 60- jours qui suivent le premier jour du dépôt du rôle. Fait l'Hôtelde-Ville, le 15 juin 1871. P. BEKE. J. DE CODT. Le vice-consul de France Courtrai informe les intéressés qu'en vertu d'un décret du chef du pouvoir exécutif de la République françaiseaucun voyageur n'aura plus accès sur le territoire français, s'il n'est muni d'un titre de voyage régu lièremenl visé et que la taxe y afférente est- rétablie. Courtrai le 10 mai 1871. Voici la lettre encyclique adressée par ootre très saint Père le Pape h tous les patriarches, primats, archevêque, évêqnes et autres ordinaires,concernant le jubilé pontifiéal PIE SX, PAPE. VÉNÉRA BLES FRÈRES, Salut et Bénédiction Apostolique. Les bienfaits de Dieu Nous couvienl célébrer sa bonté, lorsqu'ils Nous fout voir a nouveau la grâce de sa protection sur Nous et la gloire de sa majesté. Voici que déjà oommeacc la vingt-cinquième année depuis que Nous reçûmes, par la dis position de Dieu, le ministère de cet Apostolat, dont les épreu ves et les misères vous sont si bien counues que Nous n'avons pas besoiu de les rappeler longuement. Vraiment, il ressort, Vénérables Frères, de la série de tant d'événements, que l'Eglise militante mène sa course IraVêrs les combats nom breux et les victoires; vraiment, Dieu tempere et gouverne les vicissitudes des choses dans ce globequi est l'escabeau de ses pieds; vraiment. Il use souvent d'instruments infirmes et mé prisables, afin de remplir par là les conseils de 6a sagesse. Jésus-Christ Notre-Seigneur auteur et suprême modéra teur de l'Eglise, qu'il s'est acquise de sod sang, par le suffrage des mérites du Bienheureux Pierre, prince des Apôtres, qui vit et préside toujours dans cette Chaire romaine, en ce loug temps de Notre service apostolique, a daigné régir et soutenir Noire infirmité et faiblesse par sa grâce et sa vertu pour la plus grande gloire de son nom et la plos grande utilité de sou peu ple. C'est ainsi que Nous, appuyé sur sou secours divin, et usant constamment des csyiseils de Nos Vénérables Frères les Cardinaux delà sainte'église romaine, et aussi plusieurs fois des vôtres, Vénérables Freres, qui êtes venus plusieurs fois ici, dans Rome, Nous assister tous ensemble, décorant cette Chaire de vérité de la spleudeur de votre vertu et dé votre piété una nime, Nous avons pu, dans le cours de ce Pontificat, selon Nos désirs et ceux du monde catholique, déclarer, par une défini tion dogmatique, la Conception Immaculée de la Vierge Mère de Dieu, et décerner les honneurs divins plusieurs héros de notre religion; et, Nous n'eu doutons pas, leurs secours, prin cipalement ceux ds la Mère diviue. en des temps si contraires, ne manqueront pas l'Église catholique. Nous «vous pu aussi, par l'assutauce et pour.la gluire de Dieuéteudrepar les ouvriers évangéliques, la lumière de la vraie fui eu des ré gions éloignées et ioh< spitalières, constituer ru plusieurs lieux l'ordre de la hiérarchie ecclésiastique, et frapper d'une con damnation solennelle des erreurs aussi contraires la raisou humaiue et aux bonnes moeurs qu'à la r'épuhliqae'tanl chré tienne que civile, qui avaient acquis beaucou p de puissance notre époque. C'est encore par l'assistance divine que Nous avons eu soin d'associer entre elles, par |uu lieu de ooncorde aussi ferme et aussi solide que nous l'avoua pu, la puissance ecclésiastique et la puissance civile, sojt eu Europe, soit eu Amérique, et de veiller divers besoins de l'Eglise orieutale, que depuis le commencement de Notie ministère apostolique Nous avous toujours regardée avec uue affection paternelle. Il Nous fut aussi donné d'entreprendre et de poursuivre l'œuvre du Coucile œcuménique du Vatioan, dont Nous avons dû cependant, après en «voir partiellement rècueilli les fruits abondants, et lorsque l'Église eu attendait beaucoup d'autres, décréter la suspension cause de résolutions asseï conuues. o Nous u'avous jamais, Véuérsbles Frères, négligé d'accom plir, Dieu nous aidant, ce que demandaient le droit.et l'office de Notre empire. Les félicitations et les applaudissements, vous ue l'avez pas nulilié, qui avaieut accueilli les commence ment de Notre Pontificat se tournèrent bientôt tellement en injures et eu attaq'ues, que nons dûmes sortir, exilé de Notre Ville tres-aimée. Mais lorsque par les efforts communs et les armes des peuples et princes catholiques, Nous fûmes rétabli sur Notre Siège pontifical, aussitôt nous tournâmes tout Notre zèle et toutes Nos forces vers le rétablissemeulde la solide et non fallacieuse prospérité que Nous devions Nos sujets, ce que Nous avons toujours reoouuu comme la plus grave affaire de Notre priucipat civil. Mais la cupidité temporelle d'uu po tentat voisin eut appétit des contiées soumises Notre autori té; il préléra obstiné meut les conseils des seotes de perdition Nos admonitions et paroles paternellement réitérées, et fiba- lemeut, vous ne l'ignorez pas, surpassaut de beaucoup l'impu dence de cet enfaut prodigue dout l'Evangile nous parle, il a attaqué de vive force cette ville qui est Nous et qu'il reven diquait, et il la retieut maintenant en sa puissance, contre toute justice, oomme une substauoe qui ne lui appartient pas. 11 ne se peut faire, Vénérables Frères, que Nous ne soyons très-émos de cette criminelle usurpation soufferte par Nous. Nous sommes pressé d'augoisse, Nous qui voyous où tend ce conseil, savoir détruire Notre Principal civil, et eu même temps, s'il était possible, effacer de la terre, si cela pouvait arriver. Notre puissance spirituelle et le Règne du Christ. Nous sommes presse d'angoisse l'as;ect de si grands malheurs, de ceux surtout qui menacent le salut éternel de Notre peuple; en cette amertume, rien ne Nous afflige plus que de ne pouvoir user de Notre liberté qu'ou opprime, pour apporter de si grands maux les remèdes nécessaires. A ces causei de douleur pour Noos, Véuérables Frères, s'ajoute encore celte longue et pitoyable série de calamités et de malheurs qni oui frappé et affligeai longtemps la 1res gé néreuse nation française. Vous vous figurez sans peiue quels sauliments oui dû émouvoir eu Nous, alors qu'ils remplissaient le monde eutier de crainte et d'horreur, ces maux immensé ment aggravés pendant ces derniers jours par tant d'excès inouïs jusqu'alois, et commis par une foule pervertie et féroce, entre autres par l'attentat proprement impie et parricide ao- compli sur Notre Véuérafile Fjere l'archevêque de Paris. Nous avuus encore Véuérables Freres, une autre cause, et uue cause plus graude d'amertnme, lorsque Nous voyous que tant de fils rebelles, enchaînés dans les liens de tant et de srfortes censures, s'obstineut, sans teuiraucuu compte de Notre voix paternelle ni de la raison de leur salut, méprisent le temps que Dieu leur offre enooie pour la pénitence, et préfèrent s'expo ser pour toujours a la colere de la veugeanoe divine, plelôt que d'expérimenter temps le fruit de sa miséricorde. Déjà Nous voyons arriver travées tant de péripéties, protégé par le Uteu tiès-clémept cet anniversaire de Nolie élévatimi au troue pontificaloù, de môme que Nous avons succédé au Siège du bienheureux Pierre, ainsi, Nous Nous trouvous, quoique bien inférieur lui ru mérites, égaler le nombre des aimées de sou service apostolique. C'est assuré ment un don uo.iveau, unique et considérable de la munifi cence diviue, qui, dans uue si Inugue sérielle Papes très-saints nos ptédécesseors pendant le long cours de dix-ueuf siècles a i Pis nsjliou de Dieu accordé a Nous seul. Ku cela Nous reconnaissons une marque encore plur admirable de la bienveillance divine eovers Nousquand Nous considérons que dans oc temps Nous avous été jugé digue de souffrir la persécution pour la justice, et quand Nour voyons Ces mer veilleux sentiments de dévouement et d'amour qui poussent violemment le peuple chrétien sur toute la erre et l'amènent avec un zèle unanime vers le Saint-Siège. Puisque ces dons immérités Nous ont été prodigués ce polnt,Nous sentons uns forces tout fait iusufflsautes pour Nous acquitter du devoir d'eu reudre grâces comme Nous le devrioDs. Ces) pourquoi Nous demandons la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, de Nous enseigner rendre gloire au Trél-Uaut dans le même esprit qu'Elle avec ces sublimes paroles Le Tout-Puissant a fait de grandes choses pour moi et Nous vous prions aussi, Vénérables Frères, de vous unir aux troupeaux confiés i vos soins pour vous acquitter avec Nous enfers Dieu par des can tiques et des hymnes de luuauges et de reconnaissance. Célé brez le Srigueur avec moi, dirons-Nous par la bouche de saiut Léon lefîrandexaltons son nom tounà tour, afin que tout le compte des grâces et des miséricordes que Nous eu avons re- çuessoit reporté la louange de son auteur. Annouoez aussi i vos peuples que oes éclatants témoignages de leur piété filiale èntrers Nous et oes devoirs filiaux si longtemps et si fidèlement accomplis out allumé le feu de Notre amour et rempli Notre âme de sentiments et de reconnaissance. Nous aussi, en oe qui Nous concerne, comme Nous poavnns juste titre, empruntant les paroles du Roi-prophète, dire que Notre exil s'est pro longé Nous avous besoin du secours de voe prières pour ac quérir la force et la confiance, de remettre Notre âme an prince des Pasteurs, dans le sein duquel est le rafraîchissement des maux de cette vie tioublée et calamiteuse, et le port bieu- beurux de la paix et de la tranquillité éternelles. Mais pour que la gloire de Dieu profite davantage des bienfaits que sa largesses prodigués Notre Poutificat, ou vrant cette occasion le trésor des grâces spirituellesNous vous douuous pouvoir, Vénér. Frères, pour que obacuu dans votre diocèse, le 16 ou le ai de ce mois, ou tout-autre |our votre choix, vous puissiez donner la bénédiotiou papale avec application d'mdulgenoe pléniére en la fprme ordinaire de l'Eglise et avec Notre autorité apostolique. Désirant veiller au bien spirituel des fidèles, Nous accordous dans le Seigneur, par la teneur des présentes, que tous les olirétieos, tant sécu liers que réguliers de l'uu et de l'autre sexe, en quelque lieu de votre diocèse qu'ils se trouvent, qui, justifiés par la confes sion sacramruteile et restauiée par ta sainte communion, au ront «dressé Dieu de pieuses prières pour la concorde des princes chrétiens, l'extirpation des hérésies et l'exaltation de la Sainte ÉgliseNotre Mère, puissent au jour qu'eu vertu de Notre autorite vous aurez désigné et choisi, ou que dans les diocèses où le siège est vacant les vicaires oapitulaires nommés pour la circonstance aurout désigné et.choisi, puissent obtenir l'indulgence pléniére de tous leurs péchés. Nous ue doutons pas qu'à cette occasion le peuple chrétien soit exci'é prier plus efficacementet que par ses prières multipliées nous mé ritions d'obtenir cette miséricorde que le spectacle de tant de maex ue uous permet pas d'implorer avec mollesse. En attèudantVéuérables Frères, uous demandons pour vous au Dieu tout-puissaut la coustauee, l'espérance céleste, et toute consolation, eu signe desquelles, et comme témoignage de Notre bieuveillance particulière, Nous voulons que vous receviez la béuédictiuu apostolique que Nous vous accordous de toute la plénitude de Notre cœurvousau clergé et au peuple confié cbacuu de vous. Donné a Rome Saint-l'ierre, le 4 juin, fête de la Saiute- Triuité, année 1871 Vingt-cinquième de Notre Pontifiait: PILULES D'HOLLOWAY. Nulle Médecine ne peut rivaliser avec ces Pilules comme agent curatif et de'pnratif exerçant son actioô sur chaque organe do corps. L'estomac, le foie, les poumons, le coeur et les rognons subissent immédiatement leor influence qni enraye les affections dont ces orgaDes se tron«eot atteints, fait disparaître les ob- stroctiooset permet box fonctions de s'accomplir dans les conditions naturelles. La digestion, qaand 00 fait usage de ces Pilnles, se fait si bien qoe ra rement on aliment désagrée. Les acidités et les flatoosités, la bile et les nausées sont également combattues par elles, la force reodoe chaque muscle, le ton h chaque nerf; sons leur ioflaeoce, l'esprit reprend sa gaîété et les pensées deviennent agréables. Ces merveillenses Pilnles apaisent les accès de dyspepsie résultant d'excès ou de séjonr sous on climat chaud, et procurent dans la noit on sommeil calme et raffraîchissant qui rend au corps la vigueur nécessaire pour de nouveaox exercices. YPRES.7 JUIN 1871. KTtt IndlqHnnt le* quantité* et le prix moyen de* «.ruina, Fourrage* et autre* produite agri cole* vendu* au uiurclae de cette lillt) nature QUANTITÉS l'RIX S i i l DES VENDUES. MDYBN S 1 i par 100 s i Grain* et Denrée*. h Kilogrammes. kilogrammes. 2 Froment 51,900 35-25 80 Seigle 5,8oo a4 62 75 Aroitie 800 26-25 44 Pois 1,900 26-75 80 Féveroles. 800 26 5o 80 1 Pommes de terre 4,8oo 8 75 Bjurie 290 00 Pain de farine de froment brûle 32 c* le kilo. 1 Jern pour les foudaiious de 5o c*9)0 gr. Du 9 au 1« Juin Inelu*. NAISSANCES 4- Se*e masculin a, idem féminin a DÉCÈS. Doolaeghe, Sophie, 36 rua, dt'utelliére, épouse d'Edouard Degrnote, rue des Chiens Bruno. Arthur, 11 ans, rue des Récailets. Speybiouck, Éulile, 6 -us, rue de Roeûughe. HuvgheVirginie, 39*118, deutelliérr, céMlia - taire, Vieox Marché au Bois. Labyt, Maiic, 78 ans, den tellière, oélibataire, rue de la Boule. ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS 7. Sexe ma*, cnliu 4, idem féminin 3. —stage «g*- les bourgmestre et écbevins-, par ordonnance Le Secrétaire, J. DE CODT. LES BOURGMESTRE ET ÉCHEVINS, par ordonnance Le (Secrétaire, Le vice consul de France, AUGUSTE Dathis.-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 3