écoulé 181 voyages et nous ontamené2,332
passagers et 20 chevaux. 1
Le résultat du 1" semestre de cette an
née est de 2,864 entrées, contre 1,733 en
1870. Le nombre des sorties a été de
2,882 pendant le semestre écoulé et de
1,776 pendant l'époque correspondante de
l'aunée dernière.
Les travaux d'appropriation de l'an
cienne abbaye de la Cambre sont poussés
avec la plus grande activité et de manière
ponvoir y recevoir dès le 1" octobre
prochain l'école de génie et l'école de sous
officiers.
On écrit de Verviers30 juin Hier,
un individu appartenant Y Internationale,
a mis fin ses jours, Lamberraont,
l'aide d'un revolver qu'il s'était procuré,
dit onpour assister la manisfestation
qui devait avoir lieu dimanche. A celle oc
casion, Y Internationale ayant répondu le
bruit qu'elle accompagnerait le corps, avec
drapeaux rouges, jusqu'au cimetière de
LarnbermontM. le bourgmestre de cette
commune a requis aujourd'hui l'interven
tion des gendarmes pour aider la police
locale maintenir l'ordre. Quelques gen
darmes ont quitté notre ville cèlte après
dîner. (Gazelle de Liège.)
On lit dans une feuille parisienne
Des détachements de la police secrète an
glaise, belge et italienne sont depuis quel
ques jours Paris, où, sous différents
costumes civils, depuis le bougeron bleu
jusqu'à l'habit noir, ils explorent les difîé-
rentsquartierspour y rechercher lesfigures
de leur connaissance dont la Commune
avait fait ses défenseurs.
Aussi ne se passe-1- il pas de jour où l'on
ne mette la main sur plusieurs de ces cos
mopolites du vol et de l'assassinat.
Deux comtes milanais et une dimi-dou-
zaine de van quelconques ont encore été
arrêtés dans la journée de vendredi, sur les
indications de ces précieux auxiliaires de
la police française.
On lit dans la Liberté Un ex officier
de fédérés a été arrêté rue du Bac, vers
trois heures; un agent de la police de sû
reté l'a reconnu sa vareuse bleue donblée
de rouge, dont il s'était borné retirer les
grenades, les boutons et les galons.
Monsieur, fil l'agent en l'abordant,
vous avez là un très joli habit.
Laissez moi tranquille, grogna le corn-
muneux très décontenancé.
Venez donc le faire voir M. le
commissaire de police, qui en cherche jus
tement un pareil, reprit l'agent en s'empa-
rant de son interlocuteur. Constatation
faite de l'identité de cet individu on a re
connu que c'était un lieutenant du 61' fé
dérés,qui,paruneéconomie bien entendue,
avait vouluuser jusqu'au bout les vêtements
de la Commune,
Dans le 5e arrondissement, on a arrêté
Je nommé Montélio, Italien, officier d'or
donnance de Wroblewski et affilié l'In
ternationale. C'est un ouvrier bijoutier
vénitien porteur d'une admirable tête, et
ressemblant au type bien connu du con
ducteur des bœufs dans le tableau des
Moissonneurs, de Le'opol J Hobert; un coquin
très réussi, du reste.
Dans le 19' arrondissement, la journée
a été mauvaise pour les simples gardes des
compagnies de inarche. On en a pris plus
de dix signalés la police
Signalons également, parmi les autres
arrestations, dont le chiffre est de 200 en
viron, vulgum pecus, les nommés Duté et
Vfartioais, sténographes des séances de la
Commune, nous affirme on a
Mercredi est sorti des Citacorabes,
Paris, près de l'hôtel de Cluny, un pauvre
diable qui, mourant de faim et de lassitude,
venait de constituer prisonnier; depuis le
24 mai il errait dans les souterrains: plu
sieurs fois les agents avaient passé près de
lui sans l'apercevoir. Il avait vu ses com
pagnons faits prisonniers un un, et avait
assisté l'agonie de ceux que n'avait pas
pris la police.
Terriblesou venirque conservera do mois
de juin 1871 cet infortuné, s'il survit aux
désordres causés sa santé par les priva-
lions et l'épuisement.
Quand il est sorti des souterrains, pâle
et horriblement décharné, avec ses habits
sales et en lambeaux, il avait véritablement
l'air d'un fantôme fédéré. Il avait jeté son
fusil depuis longtemps.
Le correspondant londonien du Man
chester Examiner affirme qu'une personne
qui connaît parfaitement bien Félix Pyata
vu l'ex-membre de la Commune au Musée
britaunique dans la semaine de la défaite
des communes, et l'a rencontré deux fois
depuis dans les rues de Londres.
On écrit d'Ems 21 juin la Gazette
de Cologne: Hier, l'empereur de Hussie a
visité le camp des prisonniers français
Coblence, et il a assisté une représenta
tion théâtrale organisée par eox.
Les ports d'armes en France, qui ne
coûtaient que 25 francs, vont être portés
40 francs.
L'administration communale deSpa,
informée que, malgré ses assertions anté
rieures, on persiste dire et croire que la
variole sévit en cette ville, déclare et atteste
qu'il n'y existe pas un seul cas d'épidémie
et que l'étal sanitaire do la localité n'a
jamais été plus satisfaisant.
Les modifications suivantes ont été
introduites dans le service des paquebots-
poste britanniques
Les expéditions via New York s'effectue
ront, jusqu'à la fin d.octobretoutes les
quatre semaines, compter du 1" juin cou
rant, au lieu de tous les quinze jours.
Les dépêches partiront de Londres le
jeudi soir, aux dates suivantes 29 juin, 27
juillet, 24 août, 21 septembre et 19 octobre.
Des dépêches supplémentaires, ayant la
chance d'arriver New York en temps
utile pour le paquebot de Bahamas, seront
formées Londres le samedi suivant cha
cune des dates susindiquées, au soir.
Les correspondances devront être expé
diées d'Ostende, au plus tard, le matin du
jour de départ de Londres.
Expéditions pour llalifax(Nouvelle Ecosse.)
Les paquebots quittant Queenstown
(Cork) tous les quinze jourspartiront do
rénavant le samedi au lieu du dimanche.
Les correspondances* pour la Nouvelle-
Ecosse. le Nouveau-Brunswick l'île du
Prince-Edouard, les îles Bermudeset Terre-
Neuve seront expédiées de Londres, par
tir du 30 juin courant, le vendredi soir au
lieu du samedi, et d'Ostende, au plus tard,
le vendredi matin.
Expéditions pour la Nouvelle-Zélande.
Les expéditions pour la voie de San-Fran-
cisco auront dorénavant lieu de quatre en
quatre semaines.
Les correspondances seront expédiées de
Londres chaques quatrième jeudi au soir,
compter du 1" juin courant, et d'Ostende,
au plus tard chaque quatrième jeudi au
matin.
Coupé ou non coupé. Question con
troversée. L'Athenœumet d'autres journaux
littéraires en Angleterre, la Nation, en
Amérique, ont ouvert dans leurs colonnes
un débat sur le point de savoir si les im
primeurs de livres et de publications pério
diques doivent éditer les œuvres qui sortent
de leur officine avec les feuillets coupés ou
non coupés. Le lecteur anglais aime pou
voir couper lui même le livre qu'il achète.
L'Américain semble préférer les pages déjà
ouvertes. Aussi, son génie inventif s'est il
appliqué favoriser ce goût. On vient d'i
maginer Boston une machine qui ajuste
et plie d'un seul coup un journal et son
supplément raison de 1,800 exemplaires
l'heure.
FRANGE.
Voici les paroles prononcées par M.
Grevy l'ouverture de la séance d'hier, au
sujet de la revue
Expéditions pour les îles Bahamas(Lucayes
Pabis, 3o juin,
ASSEMBLÉE NATIONALE.
M. le président. Messieurs, nous avons assisté
hier un beau spectacle, bieo fait pour relever les
cœurs. Nous avons vu défiler avec l'attitude noble,
disciplinée et martiale qui loi appartient, cette
magnifique armée qui vient de rétablir dans la
capitale le règne des lois et de sauver la civilisation.
Applaudissements.L'Assemblée uie permettra
d'être sou orgaue auprès d'elle et de loi présenter
nos vives félicitations. Nouveaux applaudisse
ments.) La veille, l'État avait fait appel b la France
pour l'emprunt de deox milliards; la France lui
avait répondu par l'offre de plus de cinq milliards.
(Très-bien! très bien!) Uo pays qui prouve qu'il
sait tirer de sou seio de telles ressources témoigne
ainsi qu'il est toujours grande nation. Les revers
odI pu la courber, mais ils o'ont pu Di la sobjuger
ni l'abaisser. ApplaudissementsEn appuyant
ses nobles efforts de votre patriotisme, de vos lu
mières et de votre dévouement, il n'est pas dou
teux que bientôt elle ne reprenne la grande place
qui n'a pu jamais cesser de lui appartenir.(Triple
salve d'applaudissements
Un membre propose de mettre ces paroles du
président b l'ordre du jour de l'armée et de les
afficher dans les communes. (Vive approbation.)
Pakis, i" juillet.
Le comte de Paris a visité hier M. Tbiers.
Il y aura ce soir grand dîner chez M. Thiers
les princes d'Orléans seront au nombre des con
vives.
Le bruit de la retraite de M. Joies Favre et sou
remplacement par le duc de Broglie est démenti.
Strasboorg a souscrit b l'emprunt pour dix-huit
millions,
La Société des auteurs dramatiques s'est réunie
hier pour s'occuper de la proposition d'exclure
MM. Victor Hugo, Félix Pyat et Henri Rochefort
de l'Association.
L'assemblée a écarté la proposition en passant
b l'ordre do jour sans discussion, par 55 »0ix con
tre 5".
M. le duc de Broglie, rassuré sur l'état on mo
ment si inquiétant de son fils grièvement blessé
devant Clamart a dû repartir vendredi pour
Londres, où d'importantes affaires, notamment
celles do traité de commerce, exigent la présence
de notre ambassadeur. (Français.)
M. le comte de Paris est arrivé b Versailles
mercredi, par le train de deux heures et demie. Le
prince était dans on compartiment de première
classe et personne ne se doutait de sa présence. Il
était vêtu d'une redingote noire boulonnée et por
tail sur le bras un paletot de saison. M. Asseline,
ancien secrétaire des commandements de Madame
la duchesse d'Orléans, attendait le prince b la gare.
Un assassinat a été commis londi soir, vers
dix heures,b Lille. La riommee MoreSorez, épouse
Delaplace, âgée de 44 ans, ménagère, étant sortie
de son domicile, rue du Buis-Saint Sauveur, pour
se rendre dans le voisinage, a accostée par le
nommé Louis Dilly âgé de 4o ans, exerçant la
profession de journalier qui lui porta b la'gorge
et dans 1 abdomen deux violents coups de couteao.
Le meurtrier p. il ensniiel»,faite. La malheureuse
femme, s'élani affaisée, eut encore assez de force
pour se relever et rer i.t-< dans son domicile, où
elle se trouva seule.