loppement subit s'opère, un tel point qu'en peu de jours il grandit d'environ 30 centimètres, c'est-à-dire qu'en un jour il s'allougea autant que beaucoup d'autres en uneannée. Aussi il ne putsurvivre l'ébran lement général jeté dans son organisation. Il est mort le 22 juin. Nous lisons dans la Patrie de Bruges De mémoire d'bomme on ne se rappelle pas avoir vu dans les hôtels de Bruges une affluence d'étrangers pareille celle qui depuis trois quatre mois les encombre. Tout le monde en connaît la cause, car si, dans le commencement, le séjour de Mgr Je comte de Chambord VIlôlel de Flandre a pu être tenu plus ou moins secret, il n'en est plus de même aujourd'hui que l'auguste personnage a déposé l'incognito qu'il a gardé pendant environ trois mois. Les visites ne discontinuent pas VHô tel de Flandre tous les jours, on y voit dé barquer unefouledeFrançais,qui, profilant du peu de distance qui les sépare de notre ville, s'empressent de venir présenter leurs hommagesà celui qu'ilsconsidèrenlcomme leur Roi. Samedi 15 juillet, fête de la Saint- Henry, quand le Constitutionnel faisait assister le comte de Chambord un ban quet au château de Frosdorf, Mgr se trouvait Bruges, entouré de ses vieux amis et ne cessait de recevoir et visites et lettres et bouquets. Parmi ceux-ci on en distinguait un composé uniquement de fleurs de lys, attention délicate qui a dû sin gulièrement plaire l'auguste destinaire. Nous n'étonnerons personne en disant que Mgr le comte de Chambord s'est attiré Bruges le respect et la sympathie uni versels. Nous avons dit dans un de nos der niers numéros que M. Morénay, cultivateur Bois Saint-Gilles, n# 581, commune de Saint Nicolas, a semé sur ses terres du seigle d'hiver le 3 février 1871. Nous ap prenons que M. de Poplimontchef de la bour, a obtenu un résultat plus remarquable encore. En effet, il a semé du seigle d'hiver Je 9 mars 1871 aujourd'hui 23 juillet, ce seigle est en plein rapport, quoique sur les bruyères de Broqueroy, dans le parc du château de Belle-Vue, Jurbise Donc, eu 4 mois et 14 joursM. de Poplimont a ob tenu du grain d'hiver qui est voir tous les jours. Le Jardin d'Acclimatation de Liège a été dimanche le théâtre d'un accident qui, heureusement, n'a pas eu beaucoup de gra vité. Il y avait foule devant les cages des ours et des singes, lors que les gardien de ces animaux s'approcha de la cage aux ours pour offrir l'un d'eux une poignée de noisettes. L'ours, au lieu de gober le cadeau qu'on lui offraitsaisit son gardien par l'avant bras et le mordit jusqu'au sang. Il fallut l'intervention de deux messieurs ar més de cannes pour lui faire lâcher prise. Le gardien était assez gravement atteint, mais sa blessure n'a rien de dangereux. Cet accident a causé beaucoup d'émotion dans le Jardin. Dans la semaine du 9 au 15 de ce mois, 74 personnessonldécédéesà Amster dam des suites de la variole; 57 enfants sont compris dans ce chiffre. L'ordre de Saint Dominique se pré pare àcélébrer au mois d'octobre prochain, dans le monde entier, le 6oo* anniversaire de l'institution du Saint-Rosaire. A cause des douleurs et des espérances de l'Eglise, on s'attend voir donnera cet anniversaire un éclat inaccoutumé. Cette fêle coïncidera avec l'anniversaire de la I ataille de Lépante d'il y a 5oo ans, qui délivra l'Europe des invasions des Turcs. Nous lisons dans le Constitutionnel de Paris, proposdu mariage de la princesse Marie des Pays Bas avec le prince de Wied Voici plus de dix huit mois que cette union était arrêtée La constance des deux fiancés a fini par triompher des mille et un obstacles qui s'opposaient son accomplis sement. La princesse Marie, fille du prince Frédéric les Pays Bas et de la princesse Louise, seur du roi de Prusse est entrée le 5 juilletdernier dans sa trente el unième année. Hé-itière d'une des plus considéra bles forluaes de l'Europe monarchique, comme naguère M"* de Montpensier, elle s'était vu (Lmander successivement en ma riage par tous les princes Paul des deux mondes, ^ul ne put trouver grâce devant elle. Uo beat jouren voyageelle se ren contra anlunch, chez le prince de Hesse, avec le jeuae prince de Wiedet dès lors son cœur fut fixé. Le prince Guillaume de Wied n'a que vingt cinq ans et est le frère cadet de la prmeesse Charles de Roumanie. Par sa mère, il lient la maison de Nassau. A peine adolescentil s'est trouvé le chef de la naison souveraine médiatisée de Wied, el c'est au château de Neuwied, ancienne capitale de l'Etat de ses pères, qu'il réside. Ah! comme, envoyant le calme et l'existence patriarcale qui régnent en celte belle demeure on comprend que la princesse Marie ait été attirée vers elle plutôt que vers un palais royal hanté par la politique et tout son cortège de troubles el de déceptions. Je me rappellerai toujours les fiançail les de la princesse Elisabeth de Wied avec le prince de Roumanie. C'était un diman che. A peine arrivé au château le prince se rendit l'office divin. Là, quelle ne fut pas sa surprise de voir sa fiancée elle même toucher l'orgue, puis diriger l'exécution d'un chœur d'enfants, composé pour la cérémonie du jour, avec tout l'art et le soin d'un maître de chapelle consommé. Au déjeuner qui suivit, ce fut bien une autre affaire. On servit un gâteau gigan tesque, œuvre des mêmes doigts qui allait être appelés tenir le sceptre royal de la Roumanie. Le prince était ravi de ces mœurs si simples et si bibliques. Les couples parisiens qui se sont fait marier par les maires communards et qui se remarient par suite de la nullité absolue de leur premier mariage font de rechef uoeeset festins comme si derien n'avait été. Deux de ces festins ont eu lieu le 24, chez deux restaurateurs du Palais Royal. Les heureux époux étaient de vrais ma riés en secondes noces qui n'avaient eu pleurer personne. Des dépêches télégraphiques arrivées de Bagdad annoncent l'apparition dans cette province d'une maladie qui a beau coup d'analogie avec la peste et qui a fait déjà de nombreuses victimes. Les autorités locales prennent toutes les mesures pro pres combattre le lléau, mais Midhat- Pacha demande la Sublime Porte qu'une commission médicale soit envoyée sur les lieux pour étudier la nature de cette ma ladie et rechercher les moyens d'en con jurer les effets Dimanche dernier, un voleur s'est laissé enfermer le soir dans l'église de Notre Dame de Hal. Ce malfaiteur s'était caché, parait il, dans le confessionnal du curé doyen. Pendant la nuit, le gardien qui veille d'ordinaire dans le temple entendit du bruit par deux fois et occasionné par la chute de médaillons en argent et des ex voto t que le voleur avait fait tomber sur les dal les. Le gardien donna l'alarme en sonnant le tocsin, et bientôt arrivèrent l'église des habitants attardés qui sortaient d'établis sements voisins, et l'on ne larda pas saisir le coupablequi se trouvait blotti dans un coin, et qui fut trouvé nanti d'objets volés. Ce misérable a été conduit Bruxelles par la gendarmerie el écroué la prison des Petits Carmes sous mandai de dépôt. Au cimetière du Conneclicut (Etats- Unis) se trouvent cinq tombes, une au mi lieu et les autres tout autour, dans les quatre directions de l'horizon. Les quatre portent les inscriptions Ma première femme, ma deuxième femme, ma troisième, femme, ma quatrième femme. Celle du milieu porte l'inscription Notre mari. FRANCE. Paris 27 juillet. Par les soins de l'administration de la marine, le matériel nécessaire b l'établissement péniteocier qoi doit être installé b la Nou»elle-Calédooie ponr les individus dont la condamnation sera prononcée par tes cooseils de guerre aient d'être terminé. An nombre des objets dont il se compose se tronre compris on système nouteau de baraquement qoi présente, dit-on, de grands avantages. Les insorgés dirigés vers cette contrée lointaine s'y trouveront dans d'excellentes conditions, an point de vue sa nitaire. Le matériel dont il s'agit partira très-pro chainement poor Nouméa. [Patrie.) La commission des grâces vient decommoer la peine de mort prononcée contre M. Gaston Créinieoi et ses coaccosés. Les condamnés seront déportés dans une enceiote fortifiée. Le séjour que viennent de faire en Allema gne nos officiers et nos soldats n'aura pas été en tièrement perdu; nn grand nombre d'entre eux en ont profilé poor étudier le pays, son organisation civile et militaire, ses tessources, sa topographie, ses mœurs et ses habitudes. Des mémoires sur ce sujet oot été adressés au département de la guerre, et il a été reconnu que quelques-ons d'entre eox présentaient un intérêt sérieux et poovaieut être utiles. Ils ont été l'objet d'un classement régulier el ils seroot plus tard livrés la poblicité avec d'autres travaux du même genre. (Patrie.) On nous écrit d'Alger, le 22, que l'adoption par la Chambre du décret qui met 100,000 hecta res des meilleures terres de la colonie b la disposi tion des victimes de la guerre appartenant aux provinces annexées a produit dans tout le pays une très-vive impression. Oo signe en ce moment une pétition pour de mander la nomioation d'une hante commission chargée de se rendre en Algérie afin de régler d'accord avec l'administration supérieure, tontes les questions relatives b l'application de la mesure. (Idem.) M.de Persigny liquide ses intérêts en France. Le domaine bieo connu de Chamarande vient, dit- on, d être vendu au marquis de Lorne, époux de la dernière fille de la reine Victoria, ponr la som me ronde de six millions. La France assure que M. de Bismark a pro mis d'évacuer les environs de Paris, le 5t août. Des lettres de Rome, émanant d'une source catholique disent que le Pape est très-satisfait de la nomination de Mgr. Guibert comme archevêque de Paris. Parlant avec un haut personoage, le Pape s est déclaré satisfait également des relations du Saint Siège avec MM. Tbiers et Jules Favre, et il a exprimé ses souhaits ponr le rétablissement de la grandeur de la France. Paris 25 juillet La Presse assure que M. Joies Favre a consent' b rester an iDioistère. Le même journal poblie un télégramme de Bourges annonçant que l'archevêché et la biblio thèque oot été incendiés. Oo lit dans le Mémorial de la Loire do 2 1 Il fait tellement chaud que les poissons com mençant b mourir dans les rivières. Pareil événement ne s'était ,u dans d'auss' tasles propoilions depuis i8io.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 2