FKAnrr. chantée son intention. Sa famille en fants, petits enfants, neveux, nièces, etc., au nombre de 54 formaient cortège la respectable centenaire, qui porte allègre ment son grand âge. Le mouvement du port d'Anvers pendant le mois de juillet écoulé donne les résultats suivants Navires de toutes provenances entrés 457. Le nombre des départs s'élève 502. Les bateaux vapeur qui fréquentent le port d'Anvers ont fait pendant le mois écoulé 172 voyages et nous ont amené 3,864 passagers et 5 chevaux. Les vacances judiciaires commence ront le mardi 15 courant et se termineront le dimanche 15 octobre. La rentrée de la cour d'appel de Brux elles aura lieu le lundi 16 octobre, midi, avec le cérémonial usité. Le duc de Nemours, accompagné des membres de sa famille, est passé mardi par Liège. Arrivé par le train de Paris 6 h. 30 du soir, Son Altesse Royale a dîné la salle d'attente de la station des Guillemins et a repris 8 heures le train pour Spa, où le duc va séjourner quelque temps. Samedi malinvers cinq heures et demiela nommée Léopoldine Thirion épouse Duquennoy femme d'ouvrage Namur, mit le feu au foyer et, afln de l'ac tiver, y versa d'une cruche en fer blanc, de l'huile de pétrole. Cette cruche, qui con tenait environ deux litres d'huile, fit explo sion le liquide enflammé communiqua le feu aux vêtements de la malheureuse fem me Duquennoy qui, en un instant, fut en tourée de flammes. Danscetétal, elle monta l'étage, dans la chambre de sa sœur, en poussant des cris épouvantables et ce n'est qu'avec beaucoup de peine qu'on parvint éteindre le feu des vêtements qu'elle avait encore sur le corps. Son état est très grave et laisse peu d'espoir de la sauver. Un ordre de la chambre du conseil ordonne aux autorités chargées de la sur veillance des ports d'Angleterre de prendre les plus grandes précautions contre le cho léra A llulloù deux cas se sont déclarés jeudi 27 juillet bord de deux navires ar rivés de Cronstadt, les bâtiments venant de la Baltique n'entreront plus qu'après avoirélé visités. M. Netten BadclifTe, inspec teur attaché au conseil privé, a été envoyé en tournée dans tous les ports du Nord que traversent les émigrants, afin de surveiller l'exécution de l'ordre du conseil. Le bruit s'est répandu depuis quelque temps que la famine ravageait plusieurs parties de la Perse; les dernières dépêches de Conslanlinople confirment cette triste nouvelle; d'après ces dépêches, le Levant- limes publie une lettre de Téhéran, en date du 9 juilletdisant que celte ville est dans un état effroyable le choléra, le ty phus, la famine déciment la population; le pain est impossible se procurer. A Ispa- han et Chiras, l'état des choses est encore pire les habitants sont réduits manger leurs propres enfants. Le gouverneur de Chiras a été obligé de placer des gardes autour des cimetières afin d'empêcher les malheureux paysans de déterrer les cada vres nouvellement ensevelis pour les dévo rer. La peste s'est également déclarée. Les membres de l'ambassade anglaise et les employés du télégraphe se sont réfugiés sur la montagne. Une lettre du consul gé néral anglais Tauris confirme en partie ce qui précède. Les journaux anglais racontent l'anec dote suivante, qu'on ne lira pas sans intérêt La reine Victoria fait de temps en temps des coui ses pied aux environs de château d'Osborpr Quelques jrnrs après son arrivée dans cette dernière résidenceSa Majesté, ac compagnée d'ine de ses dames d'honneur, s'en revenait aj château lorsqu'elle aper çut une pauvri femme qui travaillait dans un champ de [ornmes de terre. A côté se tnuvait plusieurs bêches, té moignant que la vieille femme avait des compagnons d; travail. La Reine s'irrêta un instant Vous travaillez seule, ma bonne femme? lui de manda t elle et s'asseyant sur le tronc d'un arbre abattu. Il le faut bien; les autres sont partis. Oodit que la Reine est arrivée, et ils ont voulula voir. Pourquoi n'avez- vous pas fait :omme eux? demanda Sa Majesté. La femme luussa les épaules Moi! et pourquoi faire? dit elle. Est ce que vous croyez que je vais me déranger pour voir la Reine? Ça me rapporterait grand'chose! Les fous qui sont aller rôder autour du château perdront une demi journée de tra- val, voilà tout. Uoi, jesuis trop pauvre pour ça. J'ai cinq enfants nourrir et un homme qui est malade... La Reine pritla boursede sa dame d'hon neur et en versa le contenu dans la main de la vieille fecime stupéfaite Ma bonne femme, dit elle, vous pourrez dire vos amis qui sont allés voir la Reine que la Reine et venue vous voir. Dernièrement un croquemort entre dans un café, s'asseoit et demande un bock. Il en boit en deuxième, puis un troi sième, enfin arrivé son sixième il se lève et sort...- Le garçon court après Hé! l'homme, et vos bocks?... a Ah! moi, je ne paye jamais la bière... au contraire, par mon métier, je suis payé pour la porter... Pakh, i" août. La multiplicité des incendies qui se déclarent depuis quelque temps daos les grandes villes a provoqué l'envoi d'une lettre circulaite de M. Dufanre aux parquets de tous les tribunaux, en vue de faire accélérer l'enqoête relative ces sinistres. Désormais, b la première nouvelle d'un incendie considérable, le joge d'instruction, ou, b son défaut, le commissaire central, accompagné d'un brigadier de gendarmerie, devra se rendre, sans aucun délai, sur le théâtre do désastie et s'enquérir immédiate ment des circonstances propres b éclairer la justice. L'intronisation de Mgr. Goibert, le nouvel archevêque de Parisd'abord annoncée pour le 3, puis pour le 20 août, est définitivement fixée au 8 septembre, fête de la Présentation. Le vénérable prélat, successeur de Mgr. Morlot au siège de Tours, et, comme lui, appelé b recueil lir b Paris la soccessioo d'un évêque martyr, sera remplacé b Tours, d'après nos informations, par Mgr. Le Courtier, évêque de Montpellier, ancien vicaire géoéral du diocèse de Paris. (Patrie.) Les mesures sanitaires les plus rigoureuses viennent d'être presciites daos tous les ports fran çais par M. le ministre de la marine, en prévision de l'invasion de l'épidémie cholérique qui menace l'occident de l'Europe par la Méditerranée d'une part, de l'autre par la Vistule et la Baltique. Uo cordon saoitaire doit être également établi de concert avec l'autorité illeœaode, sur toute la ligne des pays rhéoans et vistolieos, par les Etats riverains. Sur les nouvelles frontières de l'Est, la surveil lance s'organise aussi avec toute la sollicitude ima- gioable. Mgr. le duc de Nemours est arrivébParisavec set denx filles, les princesses Marguerite et Blaoche d'Orléans. Mgr. le duc de Chartresaprès avoir conduit la duchesse b Raodan, va faire uo voyage en Algérie. Mgr. le comte de Paris est retourné b Twickeobam, où il doit passer quelqoes sematues. Le chanoine Pope, de Dublin, ayant envoyé Cbisleborsl on livre qu'il a récemment publié sor le Concile do Vatican, a reço la répooseautographe ci-après Chisleborst, 29 joillet 1871. J'ai reço, monsieor l'abbé, le livre que votis m'avez envoyé, et je l'ai lu avec intérêt. Vous avez bien raison de dire que la régénération de la France ne peut pas être réalisée autrement que par on ré gime basé sur la religion, la cooscienceetlamoralité. Agréez, etc. Napoléon III. Est-ce qne l'ex-empeteur serait touché de la grâce? La politique qn'il indique dans ce billet est diamétralement opposée b celle qu'il a suivie pen dant les dix neuf années de son règne. Politique dont les effets ont été si funestes b Ronre et b la France. (Union.) Ceux des employés des postes de Berlin qui comprennent le français ont reçu l'offre de se rendre en Alsace et en Lorraine avec un supplé ment de 4oo fr. d'appointements. Que sont donc devenus les employés de l'administraiiou française? Les Prussiens renforcent tous les joors leurs garnisons aux alentours de Paris. Aux troupes qui se trouvaient caotonaéès b Char en ton et b Joins ille- le-Pout, on a ajouté vendredi deux nouvelles com pagnies. Qoioze cents hommes occupaient Argen- teuil et les environs; on vient de les augmenter de cinq cents hommes, qui paradaient, mardi soir, aux yeux des habitants, très-peu satisfaits de ce nou veau surcroît de troupes. La même augmentation de troupes a eu lieu daos les autres localités des environs de Paris qui ont le désagrément d'être occupées par des soldats allemands. La dame veuve R..., demeurant roe d'Alle magneb Paris, avait été excessivement impres sionnée par les, scènes d'horreur qui ont signalé les derniers joors de la lutte dans l'intérieur de la capitale. Elle avait vu fusiller un jeune homme appartenant b sa famille, employé dans one maison de commerce, qui avait refusé de servir^'insur- rection. De plus, elle avait été témoin de la fin déplorable d'nne jeune fille, domestique dans le même établissement, brûlée vive dans sa mansarde, l'incendie ayant détruit l'escalier par lequel elle comptait se sauver. Depuis ce moment, dit le Droit, la malheureuse femme était en proie b de poignantes hallucina tions. Elle entendait sans cesse les cris du massacre, le crépitement de la fusillade, le déchirement des mitrailleuses; parfois elle voyait s'entr'oovrir le parqnet de sa chambre et des flammes ronges ou vertes surgir josqo'au plafond. Elle refusait toute nourriture, et des parents dévoués, qui veillaient sur elle, étaient obligés de recourir b mille roses pour la contraindre b prendre quelques aliments. Dans le jour, la dame R... faisait remplir d'eao, non-seulemeot la fontaioe de sa cuisine, mais tous les vases de quelque capacité qu'elle possédait, et, le soir venu, quand on allumait le gaz dans l'esca lier, elle croyait, en ouvrant sa porte, apercevoir un inceudie. Alors elle lançait ao dehors la liquide par seaux au risque d'atteindre aux étages infé rieurs les personnes qui montaient ou descendaient. Cet état de choses devenait intolérable, et des mesures forent prises pour le faire cesser b tout prix. Ordinairementb la suite de ses accès, la dame R... restait affaissée sur un fauteuil, dans un état de prostration d ou elle ne sortait qu'après uo in tervalle de deux ou trois heures. On voulothier soir, profiter de cette circonstance, et, tandis qu'elle était plongée dans un sommeil apparent, on péné tra avec précaution daus sa chambre. Déjb on approchait de son fauteuil, et l'on se disposait b s'emparer de sa personne, quand elle s'éveilla subitement. Les voilb s'écria-t-elle; ce sont eux, les assassins A moi Eu même temps, avant qu'on eût pu l'en em pêcher, elle se porta b la poitrine deux coups d'un outeau - poignard qu'elle tenant tout ouvert dars Si poche, afin de se défendre contre les fantasti ques insurgés qui en voulaient, disait elle, b sa vie, et el-e se précipita par la fenêtre restée enlr'oo- verte. On croyait cette infortnDr'e deux fois tuée; mais, par uo beureox concours d cirroostaoces, elle ne s'était fait en tombant aucan mal, et.l'on a cou-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 2