La dernière liste officielle des étran gers arrivés Spa en porte le nombre 12,636. Voici un procédé simple pour la des truction des guêpes el de certains insectes malfaisants qui s'attaquent aux fruits. Ce procédé consiste délayer un peu de miel dans la moitié d'un litre d'eau, et attacher la bouteille uu arbre, dans l'endroit le plus exposé aux ravages de ces insectes. Les chasseurs se préoccupent déjà de l'ouverture de la chasse. D'après ce qu'on assure, les commissions d'agriculture, con sultées ce sujet, auraient demandé que l'ouverture n'ait lieu que vers le 10 sep tembre. Les avis sont très partagés sur l'abondance du gibier. Selon les uns, il y aurait peu de perdreaux et beaucoup de lièvres; selon d'autres, le gibier de plume aurait bien réussi. Appelons l'attention des propriétaires de chasse sur les manœuvres des braconniers. C'est vers l'époque de l'ouverture que l'on constate généralement la mise en campagne des destructeurs du gibier. La maladie des pommes de terre vient d'éclater avec une telle violence en Irlande qu'on y a des craintes que la récolte des tubercules ne soit presque perdue. Dans le comté de Tipperary les neuf dixièmes sont déjà détruits el on n'a guère d'espoir de conserver le reste. La maladie des pommes de terre répand déjà une odeur des plus désagréables dans les campagnes. Une pêche miraculeuse. Une pêche miraculeuse a eu lieu, sameei, au Poinidu. Jour, Paris, devant de nombreux curieux. Plusieurs jeunes gens se baignaient et faisaient des plongeons, lorsque l'un d'eux découvrit, près du bord un des énormes obus dont la Prusse a gratifié Paris pendant le siège. Après de longs efforts, on parvint le repécher. Comme il avait séjourné dans l'eau, il n'y avait aucun inconvénient le vider mais, stupéfaction générale, au lieu de poudre et de pétrole, on y trouva une somme de 1,300 francs en pièces d'or de 5 francs, le tout accompagné d'une lettre écrite en allemand qu'il a été impossible de déchifrer. (Liberté.) On écrit de Rome, 14 août Hier, en présence de l'archevêque de Milan, des autorités de cette ville el des commissions scientifiques, on a de nouveau procédé l'ouverture de l'urne qui renferme les corps des saints Ambroise, Gervais et Prolais. On a vidé tout l'eau que contenait le tombeau, et l'analyse chimique laquelle on l'a soumise a prouvé que c'était de l'eau ordi naire. Ensuite, on a soigneusement enlevé les corps qu'on a étendus sur une table couverte d'une nappe blanche, en obser vant scrupuleusement leur position et en prenant soin de ne pas mélanger les reli ques. On n'a trouvé aucune lame de métal ni aucun parchemin qui pût indiquer sépa rément les saints. Mais il paraît que saint Ambroise est couché au milieu, ce qui est conforme la tradition et suffisamment prouvé par la grande quantité de riches ornements qu'on a trouvés au milieu. Une bande d'escrocs, dont le chef est un certain Lichlenstern de Peslh qui se fait nommer Léon et M. de Burges, et pré tend venir d'Ostende,a paru Hombourg il y a peu de temps. Cette bande a main tenant quitté celte ville pour honorer de sa présence les principales villes commer ciales de l'Allemagne. Une Française en f lit partie, el se nomme Mm* de Burges; il y a également un individu qui se fait nom mer Rindskopf. Ces personnes sont en pos session de papiers presque sans valeur, de litres du Crédit foncier espanol de don Lopez, qu'elles offrent aux plus confiants ou bien sur lesquels elles empruntent de l'argent. (Gazette de Cologne.) On mande de Constantinople Le choléra a éclaté Tigris el y fait chaque jour 200 victimes. La population quitte la ville. Dans la Perse méridionale la famine va en augmentant. La Porte a reçu offi ciellement ces nouvelles. On écrit de Londres que les grèves de Leed prennent une importance qui me nace de devenir inquiétante. On ne parle de rien moins que de 600 ouvriers de fila ture et 200 apprentis d'une fabrique de locomotives, auxquels se seraient joints 2,000 d'une autre fabrique. Les grévistes demandent une augmenta tion de 10 p. c. de salaire. La première offre faite par les patrons a été de 5 p. c.; elle a été refasée. Il y a deux joursdeux pêcheurs de Whitborn et un fermier du voisinage pé chaient la morue près Burrowhead. Ils étaient dans un bateau ayant 8 9 pieds de long; tout coup ils se trouvèrent beau coup trop rapprochés d'un requin. Le ba teau étant considérablement déprimé par le poids de ceux qui l'occupaient, le requin supposa évidemment que les hommes étaient dans l'eau et attaqua l'un d'eux, qui se défendit avec un aviron. Alors le poisson nagea tout autour du bateau et revint at taquer les pêcheurs au même endroit. Celte fois l'un d'eux réussit lui crever un œil et il s'enfonça sous l'eau. Deux minutes plus tard il fit une apparition une dis tance de 18 yards, et disparu finalement. Un convoi pris par les Indiens Les journaux de New York publient la dépêche suivante de Saint-Louis, en date du 26 juillet o William Mac Moore, prisonnier échap pé est arrivé Saint-Joseph par voie de terre, apportant les détails d'un horrible massacre commis par les Indiens. Vers le milieu de juin, il partit de Paw Valley (Te xas), avectreizeautresconducteursdu train du gouvernement pour le fort Sill (terri toire indien). Le 26, 5 heures du soir, ils furent soudain attaqués par une bande de cent cinquante Chegens et de quelques blancs, tandis qu'ils traversaient un gué trente milles du fort II y eut une bataille qui dura quelques minutes; sept conduc teurs furent tués, un autre blessé et le reste fait prisonnier. Les Indiens assommèrent et scalpèrent les blessés, et emmenèrent les prisonniers. On ne sait ce que devint le reste du convoi. Le lendemain de la bataille, dans les bois un captif cherchant s'échapper fut tué et scalpé. Le vendredi, après deux jours de marche, on fit halle; les Indiens attachè rent les nommés Jones et llagward un pieu leur arrachèrent la langue et les oreilles, et après les avoir torturés lente ment en présence des autres captifs, les brûlèrent petit feu. Les nommés Brown, Mac Moore et Jackson résolurent alors de tenter de s'enfuir. Quelques nuits après, les sentinelles indiennes s'élant enivrées et la pluie ayant détendu les cordes des pri sonniers, l'un d'eux se défit de ses liens, prit un couteau un sauvage endormi et délivra ses compagnons. C'était le 5 juillet. Après avoir cheminé presque nus pendant plusieurs jours ils furent recueillis et nourris par une tribu amie, les Potto Wat- lamees. Ils arrivèrentexténuésà Fort Rileg, le 12, et c'est deLavenworlh que Mac Moore s'est rendu Saint Joseph,où iladesamis. FRANCE. La commission do budget a fixé a 5oo,ooo fr. par au le trailemeut du chef du pouioir exécutif. Une somme supplémentaire sera jointe ce traite ment pour frais d'entretienpic. etc. Le ebef du poutoirsera le saoI fooctionuaire logé aux frais de l'État. L'empereor et l'impératrice du Brésil, venant de Belgique, soot arrivés dimanche Paris. Lear suite, peu nombreose, se compose de Doo Naquera de Ganta, chambellan; le baron de Bom Retiro, le baron Kerina, la comtesse de Burral et doua Josepbina de Costa, demoiselle d'honoeor. Les débats relatifs l'envahissement de l'Hôtel - de- Ville de Lyon sont en train de se dé rouler devant le 2" conseil de goerre établi dans cette ville. Le Journal de Genève cite un curieux document produit l'audience du conseil c'est une lettre écrite de Genève par le russe Bakoooine, membre de l'Internationale, l'accosé Lankiewicz, a Lyon. Cette lettre contient an dictionnaire spé cial, dont voici on extrait Armes, tabac; munitions, café; soldats, comédiens; gardes mobiles, actenrs; gardes Dationaox, artistes; tronpes, les drôles; Hôtel - de Ville, la baraque; amis utiles;révolution, vente; pillage, emprunt; assassinat, traite ment; incendie, maladie; arrêter, loger organiser, paralyser; conspiration les affaires; prendre, acheter. On lit dans Avenir libéral, organe dn parti impérialiste L'empereur Napoléon III n'a pas vouln qoe son exil privât totalement les pau vres de Paris des largesses qu'il leor faisait l'oc casion de sa fête. Il a fait distribuer de nombreux secours dans les quartiers nécessiteux de la capitale par des associations de cbaiilé qu'il bonote de sa confiance, o Le chiffre des arrestations a considérablement diminoé depuis quelques jours. Il n'y a eu que 4 arrestations hier dans ie 16" arrondissement, 8 dans le 17% 6 dans le 18". Les mises en liberté, au dé pôt de la préfecture et b l'Orangerie, sont de plus en plus nombreuses. Soos ce titre Un voltairien de quatorze ans, on lit dans la Liberté Une suite de la petite fete baccho-scolaire de Lyon. On oous écrit qu'un enfant de quatorze ans, Dominé Heori Vadelet, mort samedi dernier, a exigé avant d'expirer qu'on l'enterrât civilement. La mesure relative la suppression de l'arme des lanciers est en pleine voie d'exécution. Elle a amené la réorganisation de notre cavalerie, qui comprendra désormais cinquante régiments. L'ar me qui dominera sera celle des dragons, elle for mera vingtrégiments.qni, par no retour auxanciens usages, serout muuis de fusils b longue portée, de manière b pouvoir combattre soit pied, soit che»al. Les chasseurs formeront i4 régiments et les hussards 10. Ils serout employés les uns et les autres poor éclairer l'armée, service qui sera fait sur une vaste échelle et qu'ils partageront avec la cavalerie spéciale de l'Algérie, oon comprise dans l'évaluation générale qui précède. Enfin, les cuiras siers formeront 12 régimems. Toute la cavalerie sans exception aura très-prochainement des armes ,ir raP,de- [Patrie.) Le Journal officiel publie une liste de sous cription pour la reconstruction du palais de la Légion d'boooenr, détroit pendant les derniers événements de Paris. En tête figure l'émir Abd- el-Kadergouverneur géoéral de la Syrie pour uoe somme de 1,000 francs. Le hasard a amené Lille l'arrestation, dans de singulières circonstances, d'un des nombreux lieutenants colonels de la Commooe, le nommé Pierre. Cet individu, bout d'expédienls poor se soustraire anx recherches dont il était l'objet avait eu en dern.er lieu I. pensée de se cacher dans on kiosque affecté i> I affichage, où uo de ses amis lo. faisan parvenir journellement sa nourriture. Malheureusement pour lui les boutiquiers du quartier finirent par .emaïquer les allées et venues de l ami déguisé eu ouvrier de la Compagnie d.. gaz Us avertirent l'autorité, el les agents opérè rent I arrestation des deux individus. L'ami a déclaré avoir été lieutenant-major: il a nom Lucieo Renard. Le doc de Chartres est arrivé hier soir b Constantioe. Il est poorvu, comme on sait, d'un brevet extra-légal de chef d'escadron de chasseurs

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 2