Un jeune i «niplf nouvellement marié
et de retour du ige .Je noces, vient
d'éprouver une noise déception en dé
barquant. L'étmi |ui est officier de ca
valerie, avait nt uI- m -nx Iu tn<>nde
un petit hôtel «ii-i et le a villede Bruges
où il est en gar is. I »•- f.isati une féte
d'y mener sa feir ne fi ie d'un di s priu
cipanx industrie s In ion de ll.il et
tout dans la mais ui élan a•neiiagé de f içon
qu'à leur retour de »'<»y ge ces heureux
époux n'avaient qu'àhi ptendre possession.
L'officier avait un I au Ion d'or don naine
il lui confia la carde du logis
Hélas! il devait amèrement s'en repai tir
il y a quelques jours les •.•poux ai rivaient
Bruges ei ne faisaient in'un l"> d de la
gare la h mm ère dorée qui tes attendait
On sonne riei Un tesoui e rien en
core! I.e mari impaiienie «nri chercher
un serrurier pendant qu sa femme attend
dans la voiture |u'tl avait ri e la gare.
Le serrurier ouvre la porte e un tour de
jnain les oux sont liez eux Mais quel
chez eux
Toutes les portes des appartements sont
ouvertes; les raeuhles hoiwtr ul s Bans
l'écurie, les chevaux avaient d -voré leur
litière et maintenant ils rongeaient leur
longe Au chenil, les chiens île snperhes
bêles de chasse éiaie il mort de faim!!!
l/hôtel était dévalisé defond en coinhle...
et l'ordonnance avait demandé son congé
définitif pour cause... de vol avec effraction
Les journaux de Bruges annoncent
que le directeur du théâtre de celle ville a
pris la fuite, sans avoir payé aux artistes
Je mois échu. Les artistes se formeront en
société pour terminer la saison.
Dimanche, vers midi, le nommé Ch.
Dellouve. marchand de sahle, est tombé
accidentellement avec sa charrette dans le
canal de Bruges, Gand. Il en a élé retiré
environ vingt minutes plus lard, et malgré
tous les soins qui lui furent prodigués par
AL VanderGhinst, médecin adjoint de l'hos
pice Guislain, il n'a pu être rappelé la vie.
Le cadavre a élé transporté l'hôpital civil.
On écrit de Knocke, 3 décembre Ce
matin de bonne heure a échoué sur la côte
de Casand, une demi lieue Est de l'ancien
port de l'Ecluse, peu de distance où a fait
naufrage le 16 novembre dernier le trois-
màis barque anglais i\earclius, capitaine
Lauhinson, le navire brick anglais Tempé
rance Slar, 127 tonneaux du port de Ips-
wirh. chargé «lefroment,très probablement
destiné pour Anvers.
Le navire se trouve renversé et legrantj
canot de bord est arrivé défoncé la côte.
On pense que l'équipage aura sauvé et
conduit Flessingue; mais il est craindre
qu'à la prochaine marée le navire se hri
sera, car du froment a déjà élé jeté sur la
plage et le gouvernail et autres pièces sont
déjà venus la cote.
Ilivernalion des Hirondelles. C'est
nne question de savoir si les hirondelles
s'envolent réellement l'automne pour
aller passer l'hiver dans des climats plus
doux ou si ce n'est que pour aller choisir
une caverne dans une montagne qu'elles se
réunissent en si grandes troupes autour de
nos habitations
Certains faits tendraient prouver an
moins la possibilité de l'hivernalion. On a
trouvé des hirondelles engourdies dans des
coins obscurs de vieux bâtiments; on les a
vues se ranimer la chaleur de h main et
s'cnvolçr ensuite.
Dans ses campagnes en Italie, en 1796,
M. Larrey fut témoin de faits analogues.
Comme il traversait les Alpes, on lui fit
reniaiquer que les anfrar luosi'és de la
mont igne étaient garnies d'hirondelles on
go u ri'i es.
En Suède elles se retirent, «lit on. dans
les bords des lars.
L'apparition des hirondplles dans nos
contrées est généralement regardée comme
le signe certain du retour du printemps
On a tenu noie des premiers jours où ces
oiseaux passagers ont paru pendant une
assez longue série d'années. En Belgique
les périodes extrêmes de celle arrivée sont
le 2 et le 21 avril.
t'n préjuqé slnpide. On peut juger,
dit le Sémaphore, du côté déplorable de
certains préjugés populaires par le fait
suivant qui nous est tajiporté.
Avant hier, dans une maison de Mar
seille. un jeune homme venait de se pendre
pour une cause que nous ignorons La
femme qui est entrée la première dans
l'appartementau lieu de s'-mpresser de
coujrer le lien qui déterminait la strangu
lotion, a cru devoir prendre la fuite et aller
quérir un médecin Celui-ci, qui malheu
reusement n'a plus eu constater qu'un
décès, a demandé cette femme pourquoi
elle n'avait pas coupé la corde qui avait
servi au malheureux. Elle répondit d'abord
qu'elle avait eu peur, mois, jiressée par les
questions du médecin, elle finit par con
fesser qu'elle craignait que la justire ne
lui fit des ennuis.
Ainsi voila un malheureux jeune homme
qui aurait pu être sauvé sans celle déplo
rable erreur populaire l'enconire des
suicidés par strangulation. Empêcher
quelqu'un île se détruire, personne ne de
vrait l'oublier a toujours été el sera tou
jours. aux yeux de la justice el de la société,
un acte des plus louables
Voici un fait qui iniéresse les ama
teurs de pigeons voyageurs. Lo princesse
Frédéric Charles a envoyé l'exposition
actuellement ouverte Cologne, 18 couples
sujter lies de ces animaux Deux des pigeons
exposés ont été capturés pendant la der
nière guerre. L'un avait éléjlâché Metz et
l'autre a Paris.
Un aminé d'AlexliiUrte annonce
qu'un navire ayant iiord soixante quinze
pèlerins d'Alger pour la Mecquea coulé
irasdans le port d'Alexandrie, par suite
d'une rencontre avec un autre bâtiment.
I.es passagers et l'équipage ont péri.
On écrit de Buenos Ayres, le 50 oc
tobre L'événement de la quinzaine a été
l'ouverture de l'exhibition industrielle
Cordoha, dont l'ouverture a eu lien le 15
par le président et les ministres. Comme
exposition, le succès est complet, disent
les journaux de Buenos Ayres. mais comme
joutede l'induslrienationale,c'est un échec.
Parmi les produits étrangers, on cite du
drap belge fait de laine d'Angora.
Epouvantable explosion. 56 morts.
On écrit de Calcutta 2 décembre
Le laboratoire d'Agra a fait explosion.
Le conducteur NVare, le sergent Uphatn et
54 indigènes sont tués. La cause de la ca
tastrophe est inconnue. Une enquête est
ouverte.
On écrit de Nouméa (Nouvelle Calé-
donie) la Gironde
Le gouvernement colonial a rpçu avis
officiel, par le dernier courrier d'Europe,
de l'arrivée prochaine en Nouvelle Calédo-
nie de 6,000 déportés politiques, et l'admi
nistration a déjà fait commencer non les
baraques qui doivent les abriter, mais les
murs qui doivent les enclore, ainsi que les
cachots et silos qui serviront leur répres
sion. Des aumôniers 5,000 fr. par an,
désignés parmi les missionnaires raaristes,
seront affectés au ser\ice religieux dans
rhaque pénilencier politique. Les ponts et
chaussées sont chargés de la construction
des presbytères et i hapelles qui ■s'élèveront
en même temps que les geôles et avant
tous autres travaux.
La garnison doit être renforcée. Un
lieutenant roionel qui prendra le titre de
commandant militaire, deux chefs de ha
taillon et 1.200 hommes d'infanterie de
marine sont attendus
Bien que le climat de la Nouvelle-
Calédonie soit sain il ne laisse pas d'être
très-chaud pendant l'hiver, qui, vous le
savez, es' l'été dans l'hémisphère austral,
el nous ne voyons jtas sans inquiétude les
déportés arriver dans cette saison. Leur
acclimatation en sera plus difficile, et on
ne saurait trop appeler l'attention de la
metro|>ole sur la nécessité de pourvoir
humainement leurs besoins et de leur
éviter des rigueurs que la situation géogra
phique du pays rend inutiles.
L'évasion, jiar exeinjile, est impossible,
et, parmi les 5.000 forçats qui peuplent les
bagnes de la colonie, les [dus hardis et les
jilus dangereux y ont renoncé, en raison de
l'insuccès des tentatives faites jusqu'à ce
jour
FRANCK.
Le tiibnrial ci il de Toulouse rendu son juge-
ment dans l'adore intentée par M Prêt»i b M. de
Kéralry. On sait qoe l'objet du prorès éiati la
demande en restilucon de 4.000 fr. laissés dans un
tiroir, el étant la propiiété particulière de l'ancien
préfet dé police M. Piélri réclamait eu outre le
prix d'une écharpe et Ht» vin contenu dans sa cave.
M" Joli bots a soutenu les prétentions de VI. Pié
lri, et a obtenu gain de cause. On ne courrait pas
encore le dispositif du jugement. On sait seulement
que M. de Kétafy et l'Etat sont condamnés la
restitution des objets eolevés M. Piétii dans la
fameuse soirée du 4 septembre.
Ou se raopelle que les autorités municipales
de Cette s'étaient opposées violemment désar
mement de la garde nationale de celle ville. I.es
prévenus de celle rébellion ont été jugés mardi.
Le maire et les deux autres ont élé condamnés a
jrois mois de prison, le quatrième t> nu mois.
Lo colonel fodéré LicKonno a «rompra*
ru mardi devant le 5* conseil de guerre,
présidé par M. le colonel Johlu, du 51* de
ligne, sous l'accusation 1° d'attentat ayant
pour but de changer la forme du gouver
nement; 2° de commandement de bandes
armées; 5° de port d'armes et d'insignes
militaires 4° de pillage pu employant la
violence et les menaces de mort; 5° d'en
vahissement de plusieurs maisons habitées;
6" de construction de barricades; 7° d'être
auteur ou complice «le treize arrestations
illégales, accompagnées jiresque toutes de
menaces de mort; 8° de jiillage ou dévasta
tion, de réquisitions ordonn es ou tolérées;
9° de participation aux incendies de la rue
Vavin 10° de tentative d'embauchage de
soldats de l'armée régulière.
Lisbonne se présente devant le conseil
dans une tenue recherchée il marche
péniblement el l'aide de béquilles par
suite d'une blessure grave qu'il a reçu dans
les derniers jours de la lutte, en défendant
avec Vermorel la barricade du Chàleau-
d'Eau. Lisbonne avoue sa participation
l'insurrection, mais rejette loin «le lui toute
complicité dans le pillage, les réquisitions
et l'incendie. Lisbonne a été condamné
la peine de mort.
ONGUENT HOLLO W A Y. leTplaies oleé-
relises el les éruptions scrofulenses de la piie espèce
pour lesquelles les médecines les plus renommées
«nt été vainement employées, sont complètement
gnéiies, dais on espace de temps incroyablement
cnoil, au mus en du bienfaisant et curant Onguent
Holloway. Les médicaments ordinairement em
ployés sont de simples palliatifs; mais cet Onguent
sans itvai péi (lie la sonii-e du mal, détruit le «iros
secret et débana-se pour toujours de la maladie..
Dans les cas ordinaires, I Onguent devra être vive-