Dans cet intérieur le froid est seulement
de 9 degrés, lorsqu'au dehors le ihermo
mètre marque près Je 20 degrés. Les peu-
jdades ou hameaux se composent de 60
70 individus I plus âgé ou le plus habile
la chasse où i la pêche exerce sur les
autres une sorte d'autorité. Ils sont vêtus
de manteaux «le peau «le renne avec un
capuchon et de bottes île même peau ou de
peau de phoque. Le costume des femmes
rte diffère de celui des hommes que par
l'ampleur de leurs bottes, qui leur servent
de paniers et de poches, par les fourrures
fines qui hordent leurs vêtements et par
des colliers de dents de renards, de loups
et antres animaux. Elles se font un tatouage
sur la figure, les liras et les jambes.
La plus ^ande partie des Esquimaux
est païenne. Ils ont des devins et de pré
tendus sorciers qui feignent d'avoir des
relations avec les esprits et de posséder le
don de guérir les maladies. Pour quelques
tribus, la divinité suprême est une femme
d'une grosseur prodigieuse borgne et
munie d'une grosse queue. Ils ont une
grande vénération pour la lune. Ils la
croient habitée, et chez certaines tribus la
croyance est que les navires qui abordent
leurs côtes viennent de cet astre Ils sont
convaincus que les hommes, après leur
mortpassent par plusieurs constellations
pour se purifier successivement et se ren
dre dignes d'être reçus dans la lune.
Les Esquimaux ne sont pas cruels. Leur
naturel n'est excité des actes de sauvage
rie que par l'appat de jouissances matériel
les. Ainsidans le sinistre des baleiniers,
c'est sur les provisions des navires et non
sur les hommes qu'ils ont fait main basse.
Il paraît en ce moment Constanli-
nople quarante journaux dont neuf sont
rédigés en langue turque, sept en langue
françaisedix en arménien neuf en grec,
deux en bulgare. En dehors de ces feuilles,
il en est encore deux anglo françaises et
une israélite. La plupart de ces feuilles,
notamment cellespubliéesen français,sont
quotidiennes.
Le Guide l'aquarium du Havre pu
blie la note suivante sur le hareng
Chez la plupart des poissons, la fécon
dité acquiert une immense puissance et
certaines espèces ne tarderaient pas
combler la mer. la putréfier des débris de
leurs corps, si diverses causes n'arrèlaieut
son début cette exubérance de produc
tion.
Le hareng par exemple est dans ce
cas chaque femelle a dans les ovaires,
70,000 œufs, et les femelles sont sept fois
plus nombreuses que les mâles
Au moment de la ponte, les harengs
quittent les zones profondes de la mer du
Mord et se rapprochent des rivages pour y
déposer leurs œufs. On les voit alors, sem
blables des îles flottantes, pressés les uns
eoutre les autres, et formant une masse
compacte. Lorsqu'ils approchent de la
surface de l'eau, ils laissent après eux des
lueurs phosphorescentes, qui, la Duit,
onduleut en longues traînées de feu.
En Ecosse, en Hollande et en Norwége,
ils passent par millions, par milliards, par
millions de milliards,
a Ils vont devant eux, nulle destruction
ne les arrête, rien ne les décourage, les
requins, les squales, les cétacés, les oiseaux
en dévorent chaque jour des raillions ils
vont toujours, et leurs colonnes épaisses
laissent après elles des nuages blancs qui
colorent la mer et la font disparaître sous
les ondes grasses et visqueuses où fermente
la vie.
a Le plus grand ennemi du harengce
n'est pas le requin, c'est l'homme.
En 1868, 7.042 bateaux firent la pêche
du hareng et eu ont détruit ce qu'il fau
drait pour remplir un million de barils.
Depuis quelques années, en Norwége,
on se'sert du télégraphe, pour annoncer
aux pêcheurs dans quels parages se trou
vent ces bandes.innombrablesqui appa
raissent au moment de la ponte, et s'en
retournent bientôt dans leurs solitudes
profondes.
C'est cet instinct, autant qu'à son
immense fécondité, que le hareng doit être
encore si nombreux.
a C'est la seule espèce peut être, qu'on
peut pêcher par tous les moyens possibles,
sans crainte d'en voir diminuer le nombre.
Age des animaux. Un ours dépasse
rarement l'âge de 20 ans; un chien vit 20
ansun loup 20 ans, un renard 14 et 16
ans. L'âge ordinaire des chats est de 17
ans; celui d'un écureuil, d'un lièvre ou
d'un lapin de 5 8 ans. Les éléphants
vivent, dit on. quatre cents ans. les rhino
céros 50 ans, les chevaux peuvent atteindre
l'âge de 72 ansmais ils vivent de 25 30
ans; les chameaux, quelquefois 400 ans.
Un aigle mourut Vienne l'âge de 104
ans; les corbeaux vont jusqu'à 100 ans; les
cygnes 500 ans. Une tortue a vécu plus de
190 ans. Les pélicans et les cerfs vivent
longtemps Un mouton passe rarement
l'âge de 10 ans, et une vache 15 ans.
C'était lundi dernier le plus grand
jour de fête de l'Angleterre le cliristmas
day. ou mieux, le boxing day, la Noël. C'est
cause des boîtes de bonbons qu'on s'en
voie celte époque qu'on a donné Noël
ce dernier nom, boîte se disant box en an
glais. Londres entre en liesse pendant
vingt quatre heures tous les ans pareille
époque. On mange le classique plum-
pudding et le non moins classique cliristmas
burlesques. N'oublions pas non plus le
mislletoetrès agréable usage que voici:
On suspend au dessus des portes une
branche de buis, et toutes les fois qu'un
monsieur et une dame passent dessous, ils
doivent s'embrasser. Ce qui s'achète
pareille époque d'arbres de Noël, de l'autre
côté du détroit est quelque chose d'incal -
culable. Il y avait ordinairement grande
fêle au château royal, mais cette année la
maladie du prince de Galles interdit abso
lument toute espèce de réjouissance
Marlborough House comme Sandrio-
gham.
On écrit de Moerdijk, la date du 17
de ce mois, que la commission du grand
pont doit se réunir au premier jour pour
arrêter les dispositions relatives l'épreuve
faire subir celte œuvre d'art, opération
qui, au cas où le temps soit favorable, aura
lieu le 27 décembre et jours suivants.
Un fort grand nombre de gens du métier
et d'entrepreneurs y seront présents. Les
épreuves se feront au moyen de charges
fixes et mobiles, pour chacune des portées
d'une manière spéciale. Celte œuvre don
nera lieu la solution de plusieurs pro
blèmes techniques. C'est avec un profond
intérêt que l'on en attend le résultat.
Jeudi soir, un enfant d'une douzaine
d'années regardait des photographies la
porte d'un marchand d'estampes delà rue
Saint Lazare, Paris, lorsqu'un bloc de
neige solidifiée, glissant par le fait du dé
gel, tomba en avalanche du toit de la mai
son. Le petit garçon disparut aussitôt sous
un amas de glaçons, et sa mère, qui venait
d'entrer chez un épicier, arriva juste
temps pour relever le cadavre de son en
fant. Sa douleur était indescriptible, et les
passants, attirés par les cris déchirants,
durent faire avancer une voiture pour la
reconduire son domicile.
Plusieurs autres accidents du même
genre ayant été constatés dans la soirée,
les gardiens de la paix prévenaient les
passants d'avoir éviter les stations aux
devantures.
LES ASSEACX QUI NOUS
EXC1IA IMEflT LES BAS AUX AUTRES.
EXPÉDITIONS POUR LES MALADES.
Cinq mille lieues d'océan soot une simple baga
telle dans ce siècle de vaisseaux vapeurs et de
clippers. Noire commerce réciproque avec la
Grande Bretagne est aussi fréqueot que si un bras
de mer oous séparait et parmi les nombreuses
choses bienfaisantes qu'elle nous envoie en échange
de notre Poussière d'Or, nous n'en avons pas
en plus hante estime que les inestimables remèdes
do Professeur Holloway. Ses fameuses Pilules et
son Onguent paraissent comme désignés pour sa
tisfaire les besoins de notre climat et de notre con
dition. Faiblesse ou débilité quelquefois engendrées,
toux et rbumes, quelquefois les suites de maladies
aiguës et compliquées les désordres les plus dé
sastreux de l'estomac, du foie et des intestins soot
excessivement fréqueotes dans les mines. Pour
cette espèce d'afflictions les Pilotes sembleraient
expressément désignées, si elles ne guérissaient les
autres maladies avec autant de certitude et aussi
promptement. Ainsi le mineur et le bucberoû
d'après la nature de leur occupation, sont particu
lièrement sujets des accidents tels que coupures,
coDtogioos, fractures et dislocations, et dans ce cas
aussi bien qoe dans les plaintes variées d'éruption
si communes dans les excavations, le pouvoir gué
rissant de l'Onguent agit avec un succès triom
phant. Certainement, si les Pilules et l'Onguent
n'étaient pas spécialemnnt désignés pour les mala
dies de cette colonie les maux les plus communs
daus cette contrée sont pailiculièrement suscepti
bles d'être guéris par eux.
Dans tous les camps qui forment la région élen-
due de noire'oioderue Ophir les propriéiés curati-
es des médecines du professeur Holloway soot
bauiemeut proclamées. Tontes les fois qu'ooe
provision est épuisée dans un camp, elle est ache
tée dans uu autre a tout prix. Le mineur qui a
une fois expérimenlé l'effet des Pilules dans n'im
porte quel désordre de l'esiomac, du foie ou des
intestins ne voudrait pas plus être dépourvu de
celte médecine dans sa tente ou cabane qu'il ne
voudrait être sans les outils d'uo chercheur d'or;
il en est de même de l'Onguent. Il sait que beau
coup des maladies qu'une »ie pénible, des dangers
continuels et une nouirinite insalubre produisent,
succombent par l'Onguent.et que pour toute espèce
de blessures et contusions, l'Onguent d'Holloway
est la meillente application qui existe. The
Miner.
FRANCE.
l'.nsau déct-mbre.
La plupart des journaux, a l'occasion de
la dépêche de M. de Bismark, disent il ne
convient pas la dignité française de rai
sonner avec la force. La dépêche prouve
simplement que M. de Bismark cherche
des prétextes pour prolonger l'occupation.
M. de Bismark, craignant que les Alle
mands se lassent de l'énorme budget de la
guerre, veut entretenir chez eux la haine
contre les Français
La Liberté s'efforce de démontrer l'im
moralité du système des otages.
Le Journall des Débats cousiale que les
actes de violence commis par les Français
sont beaucoup moins nombreux que les
actes commis par les Allemands.
Le même journal ajoute qu'il n'y a rien
dire un vainqueur qui ne néglige au
cune occasion de faire étalage de sa force
et qui manifeste des senlimeuts hostiles.
Le Journal officiel publie la note sui
vante