v;î 22 CONSEIL ET SECOURS 3 5 Z J S-s.s o rt ,0 X 2 2 r "3 S - - - Z ui c Le nombre des jugements rendus par la justice militaire, la date du 16 décem bre courant, s'élève "2.022, et celui des mises en liberté la suite d'ordonnances de non lieu 12.366. La moyenne des jugements, pendant la dernière période de cinq jours, a été de plus de 41 par jour. On espère augmenter encore cette proportion grâce aux dispo sitions prises, et lorsque les plus grosses affaires auront été terminées. b La note qui précède indique 41 juge ments par jour. Il reste vingt mille détenus juger; c'est donc dans seize mois environ que seraient jugés les derniers détenus, On a arrêté jeudi soir, boulevard Ro checbouartParis, une jeune Anglaise qui pratiquait fort adroitement le vol ca talogué la préfecturesousladénominalion de vol la roulade. Voici comment procé dait notre voisine d'outre-Manche Douée d'une fort jolie voix elle ne tardait pas se trouver au milieu d'un grand cercle d'admirateurs. Lorsque son public était au complet, elle attaquait un grand mor ceau d'opéra, ordinairement l'air de grâce de Robert de Diable, el s'en donnait des rou lades gorge déployée. Lorsque l'attention de l'auditoire était suffisamment captivée, une jeune blondinette se glissait entre les jambes des badauds, fouillait les poches et déguerpisssait avec les porte monnaie bourses tabatières etc., etc. Maisjeudi, un agent peu mélomane surprit le manège et arrêta l'enfant, qui se mit crier en an glais: Molher! mollier! i can't help! Mère! mère! ce n'est pas ma faute! b Ce cri de douleur l'adresse de la chanteuse dénonça sa complicité, et elle futégalement arrêtée. Elle essaya de rééditer l'air de grâce; mais nous avons dit que l'agent n'é tait pas mélomane, et la chanteuse anglaise fut entraînée au poste de la rue Rodier. Le tribunal correctionnel de Lille a rendu vendredi son jugement dans l'affaire du duel de MM. G. Brame et A. Giraud. MM. Brame et Giraud ont été condamnés chacun 100 francs d'amende Trois des témoins, MM. Molliez, Favier et Huidiez ont eu 25 fr. d'amende. Le quatrième lé raoin M Crespela été traité plus bénig- nemenl l'amende qu'il a encourue n'est que de 16 fr., le minimum. Population de Paris. - Voici d'après les relevés'dela préfecture de la Seine, les diverses variations qu'a subies la popula lion de Paris depuis l'année 1200 Paris comptait Au XIII* siècle En 1474 Sous Henri II. En 1590 Sous Louis XIV En 1719 En 1798 En 1802 En 1817 - Eq 1827 Eu 1836 En 1846 En 1856 En 1861 Avantlaguerre de 1870. Aujourd'hui, environ 120,000 âmes. 150,000 b 210,000 200.000 492,000 509.000 640.000 672.000 713.656 890,431 909,126 1.053.897 1,174,346 1.825.274 1.900.000 1,700,000 ONGUENT ET PILULES HOLLOWAY. Maladies des Femmes.. La science médicale s'est anacb ée dans tous les âges, a soulager les nombreuse8 maladies auxquelles les femmes sont sujettes, mais le Professeur Holloway, par une ac tive élude et une attenti»e obsertation, a été amené b penser que la oatore a»ait fourni on re mède pour ces maladies spéciales. Il a donc, après de vastes recherches, réussi 'a composer ses célèbres Pilulrs Onguent qui comp'enoeot les priucipes nature.s désignés pour le soulagement et la gnéri- son des désordres particuliers aox femmes de loot âge et de louie constitution, qu'elles résident dans des climats chauds on fro'ds. Elles ont souvent corrigé les fouctions dérangées qoi avaient résisté aux drogues ordinaires, prescrites par les hommes de l'art etce qu'il y a de plus satisfaisant, c'est que la guérisou devient complète et perœaoeote. Aiixti>ït cas» a ceux qui SOUFFRENT DE FAIBLESSE DE LA VUE KT QCI MIRTOIT ont fait du tort aux yeux par des études ou du travail fatigant. Depuis nia jeunesse j'avais la fâcheuse habitude de consacrer ie silence de la nuit b des éludes sci entifiques. Par ceci aussi bien que par beaucoup de travaux optiques et mathématiques excessivement fatigants, tua vue était tellement affaiblie qu'il y avait lieu d'en craindrela perte totale, d'antaut plos qu'une inflammation continuelle s'y était jointe qui pendant des annéesoe voulait pas céder aox ordon nances des médecius les plus habiles. C'est dans ces circonstances déplorables que j'ai réussi b trouver un remède dont je me sers maintenant depuis qua rante ans avec le plos gtand succès. Nooseolement il a fait disparaître complètement cette inflamma tion, mais encore il a reodu mes yenx toutes leur vigueur et leors facultés, de sorte qu'à présent, où j'entre dans ma 75°" année, je lis sans lunettes l'écriture la plus fine et je jouis comme dans ma jeunesse d'une excellente vue. Des résultats aussi favorables ont été constatés par moi chez d'autres parmi lesquels se trouvent quelques personnes qui avec les plus fortes lunettes pouvaient b peine va quer b leurs affaires. Grâce b l'usage persévérant de ce remède, ils ont po jeter leors lunettes el re trouver la force antérieure etoatorelle de la «ne. Ce liquide est une essence odorante dout la substance est le fenouil et qui ne contient ni Draslica ni fl/arcolina ni d'autres substances métalliques ou uuistbles. La préparation de cette essence exigeant pourtant une manipulation chimique fort compli quée, je tiens b remarquer que c'est le chimiste de cette ville, M' Geiss, pharmacienqui me la fournit depuis longtemps en excellente qualité. Il vend la bouteille au prix de 4 francs et en en verra sur demande l'étranger en y ajoutant une indication de la manière de s'en servir. Je conseille donc aux personnes souffrant des yeux de se faite venir de lui celle essence, une telle bou teille suffisant pour bien longtemps. Une toute petite quantité mê'ée avec de l'eau de rivière pro duit uo liquide laiteux avec lequel on mouille les environs de l'œil tous les matins el soirs ainsi qu'après tout travail fatigant. L'effet est bienfaisant et rafraîchissant et il conseille et favorise en même temps la fraîchear de la peau. Je serais heureux si ce remède pou-,11 porter secours sortont b ceux qoi tout en aspirant sans relâche a la lumière de la vérité, risquer 1 et subis sent maintes fois la perte de leur propre vue. Peut- être son usage fera -11 aossi disparaî re i vilaine mode de porter des lunettes, nialbenretiseo-eni trop eo vogoe parmi les jeunes gens et qui le plus son- vent fait anx yenx plutôt du mal que du bien. Les lunettes peuvent bien venir en aide b nne construc tion défectnense de l'oeil, mais jamais elles ne for tifient ou n'améliorent des yenx sains ou seulement affaiblis. Aken '/Elbe. D' Romersuauser. Afin d'éviter b ceux qui désif($t;s'ddresser b moi, tous les frais si fréquemment causés jusqu'ici par des redemandes, des renvois, on par l'impossi bilité d'exécuter les commandes, on est instamment prié de signer son nom bien lisiblement et y ajoutant le Dom de la roe et le nornéto de la maison. Le mode des remboursements par la poste n'étant pas en vigueur eo Belgique, toute demande doit être accompagnée du montant des bouteilles a envoyer. D' F. G Geiss. H pour Ypres el ses liflllIJU environs un Agent sérieux pour le placement des Vins d'une première maison de Mayenco el Bordeaux; s'adresser avec bonnes références J. li. Bacharacb, nég' Mayence. CO «o cj s H H J C* 9 2 CS O U CT C cr, JZ. 3 3 î- L- CT >- 2 £2, 62 co 1* O Q. a cr O -3 H w U3 a «5 cr - O Lu cT C V3 Ql CD W c Q fcfj E QC cr cr C3 c/: cr TZ o C CiJ C GJ Cft 5 i- G) cr cr 5 W c 1 c: C oc cû w -w H CD cT CA cr C3 a? o GT a. G? -3 z >-• CD O C. C LU u o C c C3 OO co GO "C <0 o 00 c C: c/? o- -a 3- u î- 41 SQ o *3 J? Z C O U5 U «i 'Z .r - -!£?•— - V c 85 M ■jt Z.2 ex z 'Z - d O H d o z a u G? «o io m i C ij SI 2 i) T* «I S -z: C3 îi 5 J u 1 1 -j 1 v t j 3- "X -v Z W o: r - z a s - o x r 3 v ~Z -a -L C£<— Z 2 w "Z 2 - -2 - - 2 r - T:-* v Z J. "Z -T - - tx - V .Z - tm - w 3 - - xfl 2 sT r - - - 00 s >2 i ter j- .-'Ti .2.3 y a a -2 3 n 3 3 S - -- y êfi 2 b X z" 2 - :t V j s'î-J g J£ 2 - "T"2 c w -C V V v r- 3 *2 Z ses - c - - - rr w y s r Jj s s ?ss V. H 1; x u: rs r i r. - v - r -î - u 5 1 r i - t - r ■izi S c s - s 3 rz - -u i s 0 t j S z z. ~t - .2 3 C a V "3 5 C z - S a. x ~o I t z i i Ml H 6£ i- S ci - - L r s - ZL - r -c S r 8 J r u - u* -IT L - 1 i j. - y 1 d 5 z z •m cn vp ru 1 i.: -a i c "Z i at y 3 - a - 2 S 2 t r '*z ~~Z y y - zr z T Z r. - v-j U- </D 2- - V .3 s -. e. - T 3 - 5^ - r Z a s -= -=-3 J'" zr 3-^= t Zî r 25^= -S - s-t n I rc_r - 3 -3 S i i- - - i 22 "a" r c _2 S *r y 7 z "ï"2- A Se I - - V 8 3 L c U 2 z 'Z? s y -s Z -m m - -= -Z> t- 5 w X -33 ,1^=1 El-? ;i t i 5-t-L *C Z -- i - S fi i 1 - -Z j: tT J J, y i - zi rr. S 2 3 - z -3 y - - y - !k3 r t ■V _z S tu 2 i X t -ï;t s s r - ;;:J1 5 5r3 C b 'i S i a as f T*

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 3