AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS, et*;.
POLITIQUE.
a mm. nos abonnés.
iia mmasa
ultra-catholique.
N° 26.
YPRES, Vendredi, 27 Novembre, 1840.
lre Ann
ABONNEMENT.
Pour Ypres, p. trira. 4 fr.
Pour AILLEURS4~^°
INSERTIONS.
La ligne»-io
Pour le surplus, voir le
Prospectus.
LA PUBLICITÉ paraît le
Mardi et le Vendredi
matin.
:K
le.
S'adresser ri^WQO, pouf
tout ce qui conN|çii€f,l$f
Journal, au Rédacteu
chef, rue au Beurre, 54,
Ypres. On reçoit toute
communication fondée.
Voir également le Pros
pectus. jr.-
On s'abonne au buryrfu
du Journal, et tou/les
bureaux de poste.
Ordre publicmoralereligion.
La Publicité finit son premier trimes
tre. Elle va entrer dans le deuxième.
Jusqu'ici, les sympathies publiques ne lui
ont pas fait défaut. De hautes, d honora
bles adhésions sont venues encourager la
Rédaction
Ce n'est pas dire loin de nous
cette ridicule présomption!... qu'il
ne nous reste plus rien faireplus
rien changer, améliorerAussi bien
que qui que ce soit, nous savons quels
changements, quelles améliorations sont
opportunes, nécessairesil en est, peut-
être, d indispensables même (1)!!...
Mais il en est, du début d'un Journal
comme de tout autre début on s'es
saie, on oscillejusqua ce que l'on ait
trouvé, enfin, son aplomb, son centre de
gravité. Tous les efforts de la Publi
cité tendront vers ce but.
Toutefois, que l'on veuille bien pren
dre en considérationne point perdre
de vue deux choses essentielles l'appré
ciation de nos efforts l'exiguité du
format, et le mode de publication semi-
hebdomadaire.
Encore quelques mots, et nous finissons
La polémique, la critiquesont inhé
rentes un Journal qui a une opinion
une couleur, qui dit et qui sait où
il tend, où il vaQuelque modération
que l'on y mette, et puis, chacun a son
style, il est difficile, sinon impossible,
surtout dans des questions irritantesde
ne point irriter quelqu'unEt l'esprit
de parti, de misérables intérêts privés qui,
se jetant la traverse s'en viennent
compliquer, envenimer la discussion!!...
Toutefois, la Rédaction, son Pro
gramme sous les yeux, s'efforcera sans
transiger avec aucun principe, avec aucun
devoir de la Presse d'exécuter, de plus
en plus, son Programmenon-seulement
dans sa lettre, mais dans son esprit!...
Aussi, osons-nous compter sur la bien
veillance, sur le concours du Public.
L. D. W.
(i) Nous avons un grand arriéré d'articles de ibuds, de
feuilletons, prose et vers: c'est ainsi, MMque
nous avons prodigué et gaspillé nos forces Et puis,
nous ue pouvons, nousy en conscience, fournir, gratuite
ment, de notre Journalestaminets et cabarets, intra et
extra mur os
UTCXTri^IClTS.
Nous avions promis un résumé de ces
effroyables désastres!!... Le voici (nous
l'empruntons au rapport officiel même):
M. de la Tournelle, rapporteur de
la commission nommée, par la chambre
des députés de France, pour examiner
les projets de loi ayant, pour objet, de
secourir immédiatement les nombreuses
victimes des inondations du Midi, a tracé
le portrait suivant des désastres occasion
nés par le fléau
Qu'on se figure des inondations sans
précédents, couvrant les plus riches val
lées de la France, depuis les Vosges jus
qu'à la Méditerranée; deux rivières
furieuses, avec des affluents sans nombre,
mêlant leurs Ilots, déplaçât,* leurs lits, et
emportant tout, dans leurs cours sans
limitesdes villagesdes bourgsdes
villes, les récoltes et le sol même
plusieurs milliers de maisons, qui n'étaient
pas toutes évacuées peut-êtreabattues
ainsi, et entraînées avec tout leur mobi
lier abandonné; des populations entiè
res, réfugiées sur les lieux élevés, et
jusque sur les toits des habitations, iso
lées, durant plusieurs jours, au milieu des
eaux qui montaient, en les menaçant;
enfin, 30 40 mille familles restées sans
painsans abrisans vêtementssans
moyens de travail, livrées la pitié
publique ou au désespoir quel spec
tacle!!... Et ce sont 14 départements au
moinssur les 86 départements de la
France, qui ont souffert de ces épouvan
tables dévastations. La Haute-Saône, le
Doubs, le Jura, la Côte-d'Or, Saône-et-
Loire, l'Ain, le Rliône, la Loire, l'Isère,
l'Ardèche, la Drôme, Vaucluse; les Bou-
ches-du-Rhône, le Gard, comptent tous
de grands désastres, inégaux sans doute,
mais tous immenses, difficiles ou impos
sibles réparer
Toujours, quelques oscillations et
variantes près, le même statu quoi...
En définitive, on peut admettre la possi
bilité actuelle de la paix, ou, mieux,
peut-être, de la trêve, grâces au système
du gouvernement françaisMais est-
ce cela seulement qu auraient du se pro
poser de véritahles hommes d'Etat?!...
Partout, on répète cette phrase stéréo
typée: Les craintes de guerre ont
disparuMais, partout aussi, se
retrouve, malheureusement, cette autre
phrase-type Les préparatifs mili
taires continueront jusqu'à la solution
définitive de la question d OrientOr,
qu'est-ce que la solution définitive de
la question d'Orient? C'est ce que
personne ne saitni ne dit Et
les armements continuent, en France,
en Angleterreen Russieen
Prusse, en Bavière, - en Autriche,
dans la Confédération Germanique,
partout enfin Le temps seul
peut nous faire connaître le terrible mot
de cette grande et suprême énigme poli
tiqueDonc, attendons!!...
Enfin, dans la séance du 23, M. Sau-
zetprésident de la chambre des députés,
a donné connaissance, ses collègues, du
projet d'adresse (rédacteur, M. Du pi né)
Ce projet est beaucoup plus pacifique
que celui adopté par la chambre des
pairs. Bulletin de la Bourse. Lors
que le projet d'adresse a été plus géné
ralement connu, il a été regardé comme
si outré dans le sens pacifiquequ'il a
produit un mouvement rétrograde, parce
que l'on a pensé qu'il obtiendrait difficile
ment la majorité de la chambre.
Les débats vont donc commencer
Nous extrayons, la hâte, les sui
vants de VHebdommadaired'Anvers,
du 15: Au moment où, du haut du
trône, part cet appel l'union et aux
idées modérément progressives, il se fait
un travail fibreux dans la Presse du parti
exagéré.
Le Journal Historique et Littéraire
de Liège, avait, depuis longtemps, sonné
l'alarme. Il avait fait, lui, un appel tous