COURRIER DU LITTORAL N0S ESH0S I Lu Route Royale paraït bien compromise ORGANE DES PLAGES DU LITTORAL-OUEST FEVRIER 1931. DIXIEMEi ANiNEEi. N° 2. - OOSTDUINKERKE - COXYDE - ST-IDESBALD - LA PANNE LOMBARTZYDE - NIEUPORT - GROENENDYCK WESTEN DE DECEPTION Les biens sous séquestre a répéter pour contre- DIRECTION-ADMINISTRATION Charles LEYS, 12, rue de 1’Alliance, Bruxelles. REDACTION Maurice RENARD PARAIT TOUS LES MOIS ABONNEMENT: 10 FRANCS L AN On s’abonne dans tous les bureaux des postes du pays Pour Lee ANNONCES s’a dresser au Bureau du Journal TÓ1. 17,29,94. Chèques-Postaux Ch. Leys, 3908. poursuivie sous la forme Parlement. Continuous la cession gratuite décidées, afin de faire exécuter les travaux sur-le-champ, cha- cune ceme son gage Minerva Motors Durant, tout un temps, les affaires beiges d’automobiles eurent le vent en proue et il niest pas d'histoires que l’on ne contat a leur propos. HistÖires oü notre industrie nationale était tou- jours sous-évaluée, sinon calomnióe,évidemment Publicité gratuite pourparlers engagés par le 5 de 1’Association régionale des Hote liers avec la direction d’une agence de voyages --11- -i a consenti a stations bal- Ce sont 15 des faits bons a retenir, croyons- nous, et surtout bons balancer les racontars. Lignes vicinales d’Ostende et des plages beiges Les résultats au 31 décembre 1930 per- mettront de distribuer, comme pour l’exercice précédent, fr. 35.10 net aux actions de capital et fr. 21.45 net aux parts de fondateur. Or, plus de 2,300 ouvriers travaillent en ce moment dans les ateliers, alors que, dans les moments de presse, le c— pas dépassé. L’autobus Bruges-Nieuport Sait-on qu’il existe, depuis le 12 septembre demier, un service quotidien d’autobus entre Bruges et Nieuport Départs de Bruges a 11 h. 15 et 18 h. 10; pas sage a Ghistelles a 11 h. 55 et 18 h. 50; arrivée 5 Nieuport-Ville a 12. h. 30 et 19 h. 25. Départ de Nieuport-Ville a 7 h. et 13 h. 35passage a Ghistelles a 7 h. 35 et 14 h. 10; arrivée 5 Bruges a 8 h. 15 et 14 h. 50. faisant l’avance des frais pour ce qui con- territoire, a condition quo l’Etat s’en- o .a i, reprendre la route dans X années, et >a rembourser aux communes les sommes décais- sées par ell es. Le motif Pas ^argent semble done ne pouvoir être invoqué. Malgré cette nouvelle défavorable, ceux qui s’intéressent a la construction de la route royale n’ont pas perdu courage. Hs s’occupent au con traire de rassembler tous les éléments favora- bles a leur juste cause et il est probable que 1’action commune sera d’une interpellation au done 5. espér er. Les biens appartenant des Allemands qui, depuis l’armistice, étaient sous séquestre, n’ont été vendus qu’en partie ceux qui n’ont pas encore fait l’objet d’une vente seront restitués 5 leurs anciens propriétaires. Cette décision a son importance pour notre ré- gion, car il y avait, encore des biens de l’espèce a Saint-Idesbald ett Coxyde, notamment. Une intéressante conference I’oursuivant son inlassable propagande en fa veur de la défense des sites eb des beautés natu relles de notre pays, M. Rahir, conservateur aux Musées du Cinquantenaire, a donné le 12 février, 5 la Soeiété royale de Geographic, une conférence illustrée par des projections luminéuses sur nos dunes et nos plages, de Nieuport-Bains a La Panne. 11 en a décrit avec beaucoup d enthousiasme le charme attrayant, le caractère pittoresque, et a surtout souligné l’ceuvre capricieuse et si inté ressante du vent et de la mer, a la fois construe- teurs et destructeurs de leurs propfes oeuvres. M. Rahir a dit tout l’intérét qiFil y aura.it a constituer un pare* national de deux cents hectares, 5 proximity de la frontière f^ucuise. ou les dunes sont restées a leur état naturel et qui constituent une attraction touristique et uii document scientifique absolument précieux. La Fédération nationale pour la défense de la Nature ia déjè, pressenti a ce sujet lé Gouverne ment. Celui-ci parait disposé a accueillir avec sympathie propositions ou suggestions qui lui seraient faites. II reste a l’opimon publique a soutenir les efforts des promoteurs du pare na tional. Les applaudissements de l’assemblée ont montré au distingué conférencier qu’il avait ga- gné s-a cause. A la suite de président qui a son siège a Paris, celle-ci réserver une place importante, aux néaires de La Panne, Saint-Idesbald, Coxyde, Oostduinkerke, Nieuport-Bains et Lombartzyde, ainsi qu’è, la ville de Furnes, dans une brochure I de propagande que cette agence tirera proehai- nement 50,000 exemplaires. Depuis tout un temps, le baromètre était au beau fixe en ce qui conceme la construction de la Route Royale du Littoral entre Westende- Bains et la frontière franqaise en passant par Lombartzyde, Nieuport-Bains, Oostduinkerke, Coxyde-Bains, Saint-Idesbald et La Panne. La campagne battait son plein, les bourgmes- t-res tenaient dés réunions; une commission spé ciale était constituée póuir faire valoir les desi derata des intéressés; une puissante société immobilière intervenait auprès des députés de 1’arrondissementceux-ci poeaient des questions aux mimstros compétents; la commission pour Ja hitte contre le chóma-ge avait inscrit a son pro gramme la fameuse route. Bref, tout concourait a nous faire espérer un aboutissement rapide favorable. Hélas, il faut déchanter. Le vendredi 27 février dennier, les mandatai- res communaux des plages de Cbxyde, Oostduin- kerke et La Panne ont été re<?us par le ministro Van Caneghem., et ces mandataires ont dü lais ser 5 Bruxelles tous les espoirs qu’ils avaient einportés du littoral. Pas d’argent, leur fut-il ré- pondu. Aussi, dès vendredii soir, au recu des ré sultats do 1’entrevues l’Assoiciation des Hote liers de La Panne et de la rëigion se réunissait- elle pour voter l’ordre du jour suivant: «L ’Association régionale des Hoteliers» réunie a La Panne adresse un appel 5, la population de La Panne et du sud-ouest pour la prier de se joindre a olie afin de protester contre la décision de M. le ministre des Travaux Publics qui re- I fuse la reprise par l’Etat de la route royale a I construire entre Nieuport-Bains et La Panne, j route constituant la seule voie de communica- tion pratique proche de la cóte qui devait relier les plages du sud-ouest a toutes les autres pla ges du littoral beige qui, elles, jouissent du ma- gnifique. ruban constitué par la superbe route royale due a l’initiative du grand roi Léopold II; Par mesure de protestation contre cette dé cision qui lèse gravement les intéréts des habi tants du sud-ouest de la cóte, et, considérant qu’il sera impossible aux touristes de Se rendre en auto Paques de La Panne a St-Idesbald, sans une intervention énergique sur laquelle on ne peut hélas, plus compter, l’Association régio nale des hoteliers prie instamment les habitants de Coxyde et de La Panne de se rendre au pre- mer appel de l’Association, au tournant dé la route allant de La Panne a Saint-Idesbald mu- nnis de pelles et de pioches afin de combler les trous innombrables qui rendent absolument im- praticable la route en question. II s’agit de mon- trer par le nombre de travailleurs volontaires qui prêteront leur concours cette manifesta tion, la ferme volonté de tous les habitants de Jja région de protester par tous les moyeng lé- gaux contre la décision du ministre des Travaux Publics de ne point faire droit aux justes reven- dications des habitants du sud-ouest qui se dé- clarent avéc juste raison éternellemcnt sacri- i fiés Au nom des 300 inembres de l’Association, (s.) Pirsch, Englebert et Mansy. Le motif invoqué vendredi par le ministre des Travaux Publics devant les délégués des admi nistrations communales du sud-ouest est le man que d’argent; on a appr's èi la cóte, il y a quel- que temps, que le pont a construire sur l'Yser était a 1’eau et qu’il ne faudrait pas compter dessus .avant longtemps, tous les crédits étant absorbés par le canal Albert. Ce que demandaient Les administrations com munales au cours de leur entrevue était La re connaissance pour plus tard et le remboursement de leurs frais par l’Etat, de la prolongation de la route royale. Les communes qui ont obtenu 1 - des terrains nécessaires sont ne plus perdre de temps, a L’assemblée extraordinaire du 101 février fut, pour le Conseil d’admin; strati on de Minerva, 1’occasion de réfuter officiellement les potins ba- ladeurs parmi lesquels celui du licenciement en masse du personnel avait la tête. Or, plus de 2,300 ouvriers travaillent IS, illU'l O uuuo chiffre de 4,000 ne fut

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Courrier du Littoral: Organe des Plages du Littoral-Ouest (1925-1933) | 1931 | | pagina 1