COURRIER DU LITTORAL NOS ECHOS ORGANE DES PLAGES DU LITTORAL-OUEST Le Pont sur le Chenal i - AOUT 1931. DIXIEME A WEE. N° 6. NIEUPORT - GROENENDYCK - ÖOSTDUINKERKE - COXYDE - ST-IDESBALD - LA PANNE LOMBARTZYDE - WESTENDE le faut, mais bion DIRECTION-ADMINISTRATION Charles LEYS, 12, rue de 1’Alliance, Bruxelles. REDACTION Maurice RENARD PARAIT TOUS DES MOIS ABONNEMENT: 10 FRANCS L’AN On s’abonne dans tons les bureaux des postes du pays Pour les ANNONCES s’a dresser a.u Bureau du Journal Tél.17,29,94. Chèques-Postaux Ch. Leys, 3908. La Panne par une digue. Quoiqiue appartenant -la commune de Coxyde, la plage de iSaint- Idcsbald constitue un. excellent appoint pour La Panne, centre de ravitaillement et d’attrac tions le plus proclie. Nous avons done le plus grand intérêt a faciliter leis communications en- .tre ces deux stations balnéaires en créant une digue pour, Jes piétions et en réfectionnant la route dite royale pour les aii-tomobilistes. JI y .a belle lurette que ce sera it chose faite si .'Saint-Idesbald appartenait la com mune de La Panne! Pont ou Tunnel Si nos plages du Sud-Ouest souffrent du man- q>u* de rapides nt agréaldes, le fail (ui est parliellcment imputable ;i la solution •de 'continuité que présente a Nieuport la route dite Royale. II en résultc indéniablcment pour ce cóté du Littoral une déptécjalion touristjque qu’il est équitable de faire cesser. Get abandon oü il se trouvene se justitie ui par un manque de population établic, ni, certes,. par une infériorité numérique* de villégiateurs. Et le nombre de ces derniers croilrait encore, surlout a Nieuport et Opstduinkerquc,. si on n’accumu- lait pas aulant d’obslacles a leur accès vers ces plages. L’Etat dolt a la mémoire de Léopold- II de parachever son oeuvre, mals... objectc-t-on, vous arrive?, en retard a la distribuii<m Le Zoute est gave, Zeebrugge engloutit et Ostende bêfre; il faut bien que quelqu’un soit ii la diète. C’est un régime qui nous est assez familier, et sans doule serions-nous réduits a l’élat de squclctlc, si un instinct de conservation opiniatre et une vo- lonté inlassable de vivre quand même n’ani- maient notre labeur saisonnier. L’Elat, sans doule, n’est pas riche, c’est la crise. Mais il est certains travaux d’entretien ou de réfection qui automatiquement grèvent le budget l’un de ceux-ci est 1.. x^v.^L^vxx pont en bois de ..ieuport-Ville. De trés bonne source nous savons qu’il en a au maximum pour trois ans a résisler encore; après quoi il faudra le remplacer par uh autre pont, en Ier cette fois. Une solution apparaït ici, claire et precise refaire v.e pont, ailleurs L’Administration de Nieuport-Ville jettera peut-êlre de hauls cris, mais nous lui répon- dron.s qu’un aceède.facihmient a la route actuelle en emprunlant les ponts sur les érluscs, cè qui ne constitue qu’un détour trés petit. Le pont actuel, d’ailleurs, c.onslruit après la- guerre, n’existait pas en 191'i. II y avait trenle-quatre ans que l’on s’en passait el personne n’avail, vu la proximilé des aulres ponts, songé a s’en Notre prochain numéro Notre prochain numéro qui paraitra vers la fin du. mois, contiendra d’intéressants articles sur la question des routes, les résulta.ts de la isaison, les fêtes, etc. Une plage qui promet II s’agit de Saint-Idesbald, qui se développe trés irapidement et dont l’essor senait plus ra- pide encore si cette petite plage était reliée a La Panne-Plage Habilis ou Habilia On. a fait grand bruit autour de 1’operation, de police exécutée en aout dernier par la saisie simultanée dans toutes les plages des roulettes dénommées Habilis ou Habilia. Or, nous appre- nons que les intéressés bénéficieroint d’un non- lieu, ce je,ui étant réputé jeu d’adresse. Des diverses exploitations seront done Repri ses la prochaine saison. Concours du Soir Décidément noi& plages du Sud-Ouest ent tenu cette année marquer envers notre grand con frère le Soir tout 1.’intérêt qu’elles dccordent au concours de forts de resistance, qui font la joie des enfants >et... des parents. La Panne reste en tête du klassement en ca qui concern© le premier concours, Blanken- berghe venant en second nang -et Coxyde con- quérant de haute lutte la troisième place, ce qui est merveilleux. Un second concours a eu lieu a Blankenberghe, oü cette fois, 1© chiffre de La Panne a été dépassé, mais... nous in’avons pas eu de second concours; La Panne. Nous au- rions pu inserire 200 concurrents de plus que la première fois!! Ce sera done pour l’an prp- cliain... A Coxyde: 9'50' concurrents, ce qui est for- - inidable>i. Ici comme a Öostduinkerke, le bourgmestre, M. Hout&aeger, a tenu a romer- cier personnellement les délégués du Soir La coquette plage de Nieuport-Bains a, une fois de pW, attesté s.a renaissance en fournis- sant un contingent augmenté de concurrents. I Le concours, en effet, avait réulni 408' inscrip-/ tioïDS. La distribution des prix éut lieu a la terrassé du Grand-Hótel; les lauréats y furent chaleu- reu&ement acclamés. M. Brassine, bourgmestre d’Öostduinkerke, avait tenu, par sa présence, a encourager' les différentes équipes en présence. Pour l’extension de la route royale Une réunion trés importante, a laquelle les sénateurs et députés de 1’arrondiissement, ainsi que les bourgmestres, échcvins et 'conseillers communau'x des villes et communes de Furnes, js Nieuport-, La Panne, Coxyde, Öostduinkerke, Lombartzyde et Westende, !seront invités a -as- sister, aura lièu trés prochainement La Panne afin d’établir !un plan d’action pour obtenir du gouvernement, avant les prochaines Elections législatives, ulne décisiqn formell-e en ce qui con- j corne la reprise et la construction par l’Etat de fplaindrc. Faut-il un nouveau pont sur le Chenal Ce n’est pas, sèmblc-t-il, un pont qu’il nous faut, mais bien un tunnel. Une sommilé de l’ad- ministration des Ponts (‘I Chaussées nous faisail remarquer qu’un tunnel, plus chcr a conslruire qu’un pont, serail, en (’occurrence, plus écono- mique et plus pratique. De t-oute manière, s’il faut. un nouveau pont, il devra êlre mobile, Ie pont- de bois actuel n’étanl, fixe que par accident. II résultc d’ail leurs de ce fait un gros dommage pour l’indus- trie siluée en amont, le chargcmcnt et le déchar- gement- des péniches devant se faire une fois de plus, püisque le passage ne leur est pas livré la. Si le pont n’élait pas mobile, il devrait êlre fort élevé, cc qui nécessiterait de gros travaux trés dispendieux, dont le coüt approcherait celui *de Ia construction d’un passage sous l’eau, si l’on tieht compte des autres économics dont ce systènie permet la realisation. L’élévation de vra il. être d’autant plus forte quo, par eaux vives cl a marée haute, le niveau du chenal.monte trés haut. On objeclcra qu’un pont mobile n’offre pas ce désavaïitage. Sans doule, mais il en présente d'aulrcs. &qn principe mème le coxidampc fin ce cas, car le passage y seifa trop intense. Tl passerail par la. sans compter le charroi ordi naire et les nombreuses automobiles, un tram way tous les quarts d’heurc, et nous ne parlons pas des services réguliers d’autobus, dont on Verrait les horaires bouleversés par ces arrêts obligatoires. Ce pont, d’ailleurs, devrait êlre mü mécaniquement, et on m’assure quo, même avec l’instaltation éleclriquc, il faut, quand le pas sage est intense, deux hommes pour comman der la manoeuvre; avec la journée do huil heu- res, cola met six hommes son effectif. On leur payerait, en salaires seulement, soixantc mille francs, ce qui représenle un capital do plus d’un million. Et l’entrctien du pont La peinture coüte fort cher et ne dure guère, surtout a la mer, oü, plus qu'aillcurs encore, s’impose l’entreticn ri- goureux du métal, oxydé par le sel. II faut un tunnel Ce serait, au dire, de technicians, un tunnel bon marché. La pente pourrait être assez raide, puisqu’il n’y aurait guère do gros charroi 8 p. c. représente la déclivité du boulevard du la reconstruction du I J™lm-Bo amque, a Bruxelles; ce pourcenlagc pourrait être adoptc. On estirne qu il faudrait arriver a une profondeur de 16 mèlres, ce qui nous ferait, pour notre tunnel, une longueur d’cnviron 200 mèlres; une grande parlie de la déclivité pourrait. se faire h ciel ouvert, ce qui, évidemment, est beaucoup moins onéreux. Les travaux une fois exécutés, les frais d’en tretien sorit nuls, et l’on a vu quclles sommes cela pquvait chiffrer pour un pont. La circula- (ion se ferait de facon ininferrompire', tant par la route quo par le. chenal, oü les bateaux n’au- raienl plus aucune entrave. Voila, semblc-t-ilune solution pouvant ral- lier tons les intéressés, même l’Etat, puisque le premier subside .qu’il allouerait se relrouverait dans l’écono.mie réalisée en ne recohstruisant pas le pont actuel, devenu inutile. P. S. (La Panne-Plage.)

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Courrier du Littoral: Organe des Plages du Littoral-Ouest (1925-1933) | 1931 | | pagina 1