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Redevoeringen uitgesproken ter gelegenheid der
begrafenis van M. den Doctor Louis Steylaers.
Januari jÖÖO.
van
Itijvoegscl aan dên
t FURNAAR
Mijne Hoeren,
caractère fortement trempé qui ne s’arrê-
-
(4) Né en 1832.
Redevoering van M. Van Steenkiste,
Voonitler der Geneeskundige Commissie
van Brugge.
tique serrée; il défendail ses idéés avec
conviction et ténacité dans un langage
de ses actes.
La Federation Médicale Beige perd en
La notoriété de l’éminent praticien était
grande; elle dépassa de loin les limites
de i’arrondissement de Fumes; son cabi
net de médeci i était trés fréquente, et
au revoir dansun monde meilleur.
Reposez en paix.
Groot-officier en Kidder van verscbillige nombreux et importants rapports. Ceux-
orders om bewezene diensten aan vreem- ci porlaient l’empreinted’un savoir appro-
de mogendheden.
Mijne lleeren, ik moet eindigen. Doc
tor Steylaers was voor ons allen een
voorbeeld van vlijtigheid en
zaamheid; zijn afsterven is een onherstel
baar verlies voor de geneeskundige Com-
Aujourd’hui, devant sa dépouille mor-
telle, que nous saloons avec un doulou
reux respect, avec vénération, nous de-
vons lui rendre hommage et proclamer,
en toute justice, que le Docteur Steylaers
a mis, dans l’exécution de sa mission hu
manitaire, tout ce que la société est en
droit d’exiger du médecin, digne de ce
nom, et en renom.
Discours du Dr Plettinck Bauchau,
Membre de la Commission Medicate
Provinciale,
premier Vice-president de la Fédération
Medicate, provinciale.
léguées par notre vice président pour
i aboutir aux fins qu’il a taut convoitées et
pour la realisation desquelles il a tant et
si vaillamment combaltu.
Repose en paix, chcr Steylaers, et
jouis dans la celeste patrie de la récom-
pense accordée a eux qui, comme loi,
out parcouru le fleuve du temps en faisant
le bien Puisse Madame Steylaers trouver
dans le témoigmge unanime de cette
foule attristée autour de cc cercueil qui
emporte les restes d’un bomme vénéré,
d’«m mari adoré, quelque adoucissement
a la cruelle affliction qui l’étreint.
Adieu, citer vice-président.
le Docteur Steylaers y acquit biemèt ;ine
situation en vue et vous n’ignorez pas,
chers confrères, avec quel ardeur il
défendit Ie soi-disant cumul des méile-
cins des petites villes et de la campagne.
Philanthrope sincère, chérissant beau-
coup les humbles et les souffrants, le
Docteur Steylaers fut le champion d’au-
tant plus irréductib e du dépot de medi
caments du médecin que, dans cette
question les intéréts du malade et ceux
du praticien qui délivre des medica
ments a ses seuls clients, soul absoln-
ment connexes.
De quelque cólé, messieurs, que l’on
envisage la carrièr1 médicale de i’emi-
nent Docteur Steylaers, celle-ci fut fé-
conde et enviable.
En sciences médicales, comme dans
toutcs les sciences, disait notre ro-
grelté collègue, celui qui n’avance pas
recule et, malgré le développement
inoui des théories médicales et leur
transformation rapide, jamais il ne s’est
enlisé. 11 était rempli pour la science,
d’une ardeur et d’un enthousiasme que
lage u’avait pas tempérés et qui l’animè-
rent, jusqu’au dernier jour.
En un mot, homme d’initiative, tou-
per une intelligence de haute culture,
notre collègue a été exalté, comme il le
tau-
un dernier hommage a notre cher et bien tour de lui, pour les services éminents
regretté collègue, qui fut toujours, pour qu’il rendit
ses confrères, un guide éclairé et un ami,
sur lequel on pouvait compter
Rien, il y a quelques jours,
Messieurs.
Vous venez d’entendre rappeler élo
quemment les nombreux fails d’une lon
gue et utile carrière.
Le Docteur Steylaers, dans les multiples
fonclions qu’il a exercées et honorées par
un zèle constantetuneabnégation entière,
a rendu d’immenses services. Partout il
s’est monlré médecin instruit, praticien
intègre, confrère loyal, citoyen dévoué a
la chose publique.
Les hautes distinctions lui octroyé*s par
les gouvernements Beljie et étrangers ont
coniirmé cette sanction.
Au nom de la Fédération Médicale, il
m’incombe la douloureuse mission de dé-
poser sur cette tombe brusquement ou-
verte, un dernier et solennel hommage
d’estiiue el de considération a un de ses
vice-présidents les plus aimés, et d’offrir
a sa veuve éplorée le témoignage d’une
sympathique condoléance.
Deux mois i peine nous separent de
notre réunion, et nul parmi nous, en
voyant notre confrère dans toute la pléni-
tude de ses facultés intellectuelles et
physiques, ne songeait que l’heure de la
separation fut si proche.
Vanilé des prévisions humaines! L’Ofï-
uin cum digmtate avait cependant sontié
pour Steylaers qui pouvait avec fierlé
jeter un regard de légitime satisfac
tion sur un passé glorieux el honorable.
au corps médical, a la
science, a l’humanité! C’est ainsi que le
Docteur Steylaers etait chevalier de
ne faisait l’Ordre de Léopold, décoré de la croix
présager cette fin prochaine! Le Docteur civique de 4r* et de 2e classe, et divers
Steylaers (1) était encore bien portant et gouvernements étrangers rhonorèrent des
la verdeur de son corps t de son esprit brevets de chevalier, officier,
semblaient promettre de longues anné s
de bonne et agréable existenc C’était le
vceu, l’espoir de nous tons. Nosespéran-
ces ont été, hélas! cruellement décues!
Nous avions compté sans une affection
subite qui, insidieusement, inopinément,
est venue enlever notre cher collègue a
son épouse éplorée, a sa familie, a ses
Mais il était de cette race d’hommes au amjs, a ses trayaux
tent jamais en cliemin tant qu’il reste bouis Steylaers, dans 1 intimité,
fondi et d’une lucidité méthodique. Une
grande hauteur de vue se révélait dans
ses écrits. Dominé par des sentiments
van werk- élevés, il possédait au plus haul dégre le conditions ohligées de la mission médi-
noble souci de l’honneur et de la dignité cale ie préoccupèrent constamm nt.
professionnelle dont il ne se déparlit Leur défense était devenue un des buts
missie, en, laat het mij zeggen, ook een jamais et qui furent la régie et le guide marqués de sa vie; il s’y dévoua corps et
groot verlies voer vele ambtgenoten; de ses actes. ame, et les praticiens de la Flandre Occi
dentale ne l’oblieront jamais!!...
Président-fondateur de la Fédération
médicale Weslflamande, el son délégué
want doctor Stey aers was altijd bereid
om ten dienste te staan van zijne mede- S'eylaers un in mbre dévoué. un confrère
broeders, al waar hij maar eenigszins bienveiliant, et le bureau un collabora-
dienst kon bewijzen. Overal was hij de teur expériinenté, un collègue distingué. a ia Fédération médicale centrale Beige,
eerste om de belangen der geneesheeren Son passage ne sera pas stérile nous
te behertigen, om, met pen en daad, die saurons continuer les belles traditions
belangen te verdedigen.
Vaarwel, geachte vriend en dierbare i
medebroeder. Dat de Almachtige God u
de belooning scbenke voor al het goede
dat gij aan de zieke en kranke menschen
gedaan hebt. Vaarwel1
comman
deur et grand-officier delëursordres na-
tionaux.
Cher et Vénéré collègue Steylaers, votre
mission ici-bas est terminée et elle a été
bien remplie. Nous tous, vos confrères
et vos amis, nous conserverons le souve
nir de votre bonne et fidéle amitié.
Adieu, cher Docteur Steylaers, au nom
de tous les membres de la Fédération
Tons ceux, Messieurs, qui connurent médicale provinciale. Adieu, cher ami, et
savent
quelque bien li réaliser. combien sou amitié était réelle et dé-
La fédération, a laquelle notre confrère vout:e!
était foncièrement attaché, se fait un de-
voir de reconnaissance de proclamer ici
la part bnllante qu’il a prise a la grandeur
et au succès de notre institution.
Sa grande competence acquise dans
diverses fonctions publiques, avait sa
répercussion favorable dans nos assem
bles. Il n’abordait les discussions qu’a-
près une étude consciencieuse des ques-
Hoe broos is toch het leven van den
mensch? Over eenige dagen was de beer
Doctor Steylaers nog in volle gezondheid;
vrijdag moigen ontving ik nog eenen
brief van hem nopens zaken die de ge
neeskundige commissie aanbelangden, en
nu, slechts eenige dagen later, sta ik hier
om namens diezelfde Commissie een laat
ste vaarwel te zeggen aan de stoffelijke
overblijfsels van den diep betreurden
overledene.
Andere, Mijne Hoeren, zullen u den lof
uitspreken van den dierbaren afgestor
vene als geneesheer, als ondervoorzitter
van de Federation Médicale Beige, waar
van hij ten grooten deele hel leven en de
ziel was; als voorzitter van de Fédération
Médicale de la Flandre Oceidentalc. Mij
blijft de droevige plicht u te zeggen wat
doctor Steylaers was als lid van de pro
vinciale geneeskundige Commissie van
Brugge.
roeger werden de leden van de ge
neeskundige Commissien genaamd door
den Slant. In 1895 werd er daar in eene
verandering gebrachtde leden moesten
ten deele door hunne amblgenooten ge
kozen worden Het was niet te verwon
deren dat de geneesheeren van de om
schrijving Veurne-Dixmude, den 19 Mei
1895, hunne stem verleenden aan Doctor
Steylaers, en dat de Staat dadelijk dien
keus goedkeurde en bekrachtigde. Men
mag in de volle waarheid zeggen dal hij
a right man on the right place was.
Schrandere en ervarene geneesheer,
moedige en onvermoeibare werker, Stey
laers was bestemd om de uitstekendste
diensten aan de Commissie te bewijzen.
Niels van al de bijgaande wetenschappen
die met ons vak gepaard gaan, was hem
vreemde of onbekend; getuige daarvan
de menigvuldige verslagen die hij over
allerhande zaken ten dienste van de Com
missie geschreven heeft. Al die verslagen
waren opgemaakt met eene bezorgdheid
waarvan men zich moeilijk een gedacht
kan maken, met eene nauwkeurigheid
die zijne diepe en grondige kennissen
bewijzen over al wat de gezondheidsleer
aangaat, zoowel in de nijverheid als in
de gezondmaking der steden; in eene
zaal, fi ansch ofvlaamsch, klaar,zuiver en
duidelijk, nieuw bewijs van de helderheid
van zijnen geest en het gemak van opvat
ting dat hem kenmerkte, niet zulke recht
zinnigheid, dal vriend noch vijand hem
ooit een duim breed van de waarheid
hadden doen afwijken.
Doch het is niet alleenlijk in het opma
ken van allerhande verslagen dat onze
medebroeder Steylaers bewijzen gegeven
heeft van zijnen schranderen geest, maar
<M)k wel in de verscbillige keurroden
waarvan hij jaarlijks deel miek.
Met welke oplettendheid en zinnelijk
heid. met welk een bewijs van diepe ge
leerdheid ondervroeg hij diegenen niet
diehetexaam moesten afleggen, ’tzij van
tandmeester, 'tzij van v oedvrouw!
Al was hij reeds gevorderd in jaren,
toch bleef hij altijd op de hoogte van allen
vooruitgang op gelijk welk gebied der
wetenschap.
Mijne fleeren, doctor Steylaars was
een uitstekende geneesheer, die alom ge
kend en gewaardeerd was, en ’t was niet tions a l’ordre du jour; il y apportait une
onverdiend dal de Honing hem vereerde grande süreté de jugement et une dialee
I
Discours do M. Quintin,
Bocteur h Leuze,
Président de la Federation Médicale
Beige.
met zijn ridderschap en met het burger
kruis van 4' en 2“ klas, voor 35 jaar
dienst als geneesheer en voor bewezene qui dénotait une urbanite native,
diensten tijdens besmellelijke ziekten. Doué d’une grande facilité de travail,
Doctor Steylaars was ook Commandeur, Steylaers produisit notre société de cependantj ce lutteur ne se horna point
Groot-officier en Ridder van verscbillige nombreux et importants rapports. Ceux- a veilier a la naissance et a la vie de ses
nombreux clients. Les intéréts profès-
sionnels du corps médical, comme aussi
ses revendications sociales revendica-
lions indispensables, justes, légilimes,
Messieurs,
En ma qualité de premier vice-prési
dent, au nom de la Fédération Médicale jours actif, toujours sur la brèche, quand
provinciale de la Westflandre, dont le il s’agissait d’une oeuvre digne d occu-
Docteur Louis Steylaers était Président-
fbndateur, je viens associer nos regrets
a ceux que vous avez entendus, et rendre méritait, pour le bien qu’il répandit
XODBM