E. 8 j comme comma ime quoi. >as dej I 5. Me voila brillante jeunecse Ainsi que je I’avais promts Qu’aulour de moi chacun s‘empri„»e Èmbrassons nous, mes chers amis S/igneursabandonnez vos villes Et vos monotone Palais Venei danser avec nos filles Ce soir, nous planterons des Mats. FIN. V Monsieur 1’Editeur, La perversité et le débordement du siècle, l’infilélite et la légèreté des hommes m’ont constamment éloignée des Hens saerés ou vise-versa, pour lesqueIsje ne le sens que trop Mun petit coeur me dit que j'étaitnée. Mais l’idée de rencontrei' unmari jalouxou ingratme fesaitgagner des crispations denerfs. Je cherchai done depuis long-tems un individu dontla siinplicité de moeurs me promettait un époux qui riaurait agi que par les douces impulsions que je lui aurais donnéje- désesperai de le trouver lorsque- votre Feuillen.* 43est ve.:u dessiller mes doutes, et, a l’exemple de Diogènej'ai éteind ma lanterneen me crianf je l‘ai trouvé pauvre petit hunimequi n’a jamais aimé Quel plaisir j’aurai d lire, prés de lui, Gentfl-Bcrnard, Jean second, etc. Old e’est moi qui suis appellée a ouvrir celte üme neuve aux douces impressionsc’estencore moiqui lui enseignera a balancer sa damea faire la chalne anglaiseet la queue du chat. Il est Douanier, et moi aussi je suis issue de la partie, mon grand père et mon oncle avaient l’honneur d’en étre lieutenants, et je serais Jlatlée de trouver dans Mr. la Patte, un digne membres de cette administration. J’ignore, Mr. l’Éditeur, dans quelle' de' ses trois classes il me comprendra. Sans 'étre de la première jeunesseje ne suis pas bien vieillepuisque je n’avais que trente deux-ans lors du couronnement de Napoléon je ne suis pas jolie, sans doute mais si la vaccine avail été connue dans mon jeune temps j‘aurais un ceil de plus, et quelques coutures de moins; mon coeur qui est resté intact n’a rien perdu de ses feux quand a ma fortuneje brode et tricote quand ma migraine et mes vapeurs m*en donnent la faculté /’ai encore une rente ear la banque de Viennedont je ne repois plus les intéréts et cent louis en assignats de la Republiqueprovenant d’un remboursementet pour lesquels nous reclameront la bienfaisante loi sur l’indemnité. Au restsj’irai me promener aimanche a la meret je me reposerai au café du Nord, je serai mise en perse, avec des engageantes aux manchesMr. la Patte pourra aisémenl me reconnaitre et conclure I’affaire, séance tenante. J'ai l’honneur d'etre, votre Sarvaiile,.StMasni'r.

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Het Advertentieblad (1825-1914) | 1826 | | pagina 7