i If III 1 B I’li: I I i ill f II ii I v nil I Bl j - I i, I I! (6) les PÊTEURS. (i) [I Vi ’’111 If fl I’ 6 <1 I t U 3 Petcurs, vous qui peté, soit haut soit en cachette, Vous n’échapperai pas a ma plume indiscrete; Et dussicz-vous, messieurs, peter tous de couroux, Ma muse dans ces vers veut vous devoilcr tous. Petes, dans ta trompette, agile renommee, Demasqué ces petcurs a la terre c'tonne'e, Jc vais compter les pets des dieux ct des liumains Des moincs et soldats, sujets et souverains. Un petcur, pour prouver son aiuoureuse flamme, Au lieu de soupirer, vese auprès de sa dame, Pour lors qu’un banquier pete, adieu ses creanciers. ,1’cntcnds peter prelat, nobles et roturier, Un roi pete aussi bien qu’un rustic qui raoissonne, Bcithe ce fut un pet qui te mit sur le tróne. (a) Nous verrons aux enfers, Vulcain, ce fier boiteux, Pètant dans son foyer pour attisser ses feux, Cerbère, par ses pets, fait trembler le rivage, Et Caron, cn petant, nous livre le passage. Les pets de Proserpine out soufflés dans les cceurs L’infimc trahisou, le vice ct ses horreurs. Mégére, de ses pets ne fut jamais avare, Et Satan, par un pet, alluma le tenare, Motnus, cn folatrant, faits des pets par millicrs, Apollon, par un pet ranime ses coursier*. Le messager des dieux pete has et pour cause, Flore, ton premier pct fit cclore une rose; Et Venus, cn pctant, fit naitre les zephirs, Les parfums délicats, les amoureux soupirs, Elie pcta, dit-onct peta d’importance, Le jour oil Cupidon cn rc^ut la naissance. Mais lorsque de Paris elle cut fixe le choix, L’implacable Junon pcta dit-on trois fois Neptune, par ses pets bouleverse les ondes, Eole fait aux sicns parcourir les deux mondes. Jupiter, par un pet, fait trembler 1’univers. Et moi, lectcur, je pete cn achevant ccs vers. (1) Nous pensons faire plaisir, A nos lecteurs, en publiant ce manuscrit trouvé dans lespapiers délaissés par un polonais, descendant du docteur Purgarensky, premier mcdecin de la reine Berthe, femme du roi Stanislas l.er. Si ccrtaines personnes, trop susceptible*, dcsaprouvaient notre Zele; nous espérons, au moms, trouver grace a leurnez, en faveur du proverbe les paroles ne puent pas. (1) On sait que ce fut un pet qui fraya le c.hemin du tróne i cette princesse, et yoici comment Berthe était jeune, pauvre et belle, et cependant vertueuscmalgré les séducteurs qui I’environnaient. Parmi eux se trouya le premier valet de chambrc du graud-amixal I

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Het Advertentieblad (1825-1914) | 1826 | | pagina 6