i i! <1 1 r I hifi I hfè; 1; J33- J ;i i i' H i i H rl? V lilU jj Qui te vaudra 1c l i I I i •I Uit amateur de vers, qui n’a d autre pretention que de donnei itn librc cours Ji son hiim?ur enjouée, travaille, nous dit-on a un poejnc sur la Panne, auquel ila donné le noni de Promenad hirdi-satyrï-comique a la Panne. Nous vcnons de nous procure le commencement de cettc piece, et nous croyons faire plaisir nos'lectcurs en la publiant, dans un moment oü les étrangcrs C les indigenes vónt sc porter en foule vers ce Humean. Nous publirons plus tdrd l’Episode de I’Eponge perdue, celle des nei morduse.t la description de la cabane de l’hermite. Puisst l’auteur nous pardonncr ce larcin. LA PANNE. Grenouilles, suspender. vos doux croassemens, Cesser, vaclies et veaux vos tcndrcs bougiemens Sur un vieux luth poudrcux, ma voix souvent profane, Va chanter tes beautés mon admirable Panne. Je dirai tes taudis (i), ton café (2), ton chateau, Et les plaisirs. divers de ton charmant Jjajneau (1) Taudis, j’ai cru pouvoir rcndre paree nom celui ^ekotten, qui est fort usitc iei. Nous avons Hondskottenou Wondschoote Zevenkóten Zuydscotso\ Zitydkotten Noordschoten,' c^c* (2) L’hótcl de la bell vuercceminent appellé café duNord Cet endroit force crux qui y ontrent a la politesse, car, si on nc fe- 'it nne grande couchette en entrant, le front s’cn ressentirait, vu la hauteur de ’,1 porie. 10 au mérite, tient de l’ironie, veuillez vous de'sabuser, et persuad vous, je vous prieque si j’osais me permeltre de riuiailler, dirais a ce favori des muses: En te lisant, oui ma verve e'chaufée, Prétend au ton de ta muse enjouée, Mais l’espérer, pourroit m’être fatal, On n’attemt point un tel original. Et de rimer, lorsque la fantaisie, Vient talonncr une plume engourdie; Bien mieux vaudrait oublier son projet, Que d’etre sal par défaut de sujet, Car entre nous, pour un poete invalide Chez qui, dit-on, le Dicu des Arts reside Tu ne fus pas saincmcnt inspiré, Quand tu chantas le soupir reculé, Mais ici has, tout n’est pas réussite; Par oü l’un meurt, un autre ressuscite. Hors, de Berthe, ce qui fit la grandeur, La fit aimer, et combla son bonheur; Pour toi je crains, sera d’eflet contraire; Aussi crois inoi, si tu tie peux mieux faire; Laisse expirer le beau feu créateur, Qui te vaudra le num de sal auteur. J’ai 1’honneuretc. J. IT

HISTORISCHE KRANTEN

Het Advertentieblad (1825-1914) | 1826 | | pagina 10