7 ricn de bon de moi. En effet, je sortis de cette école au bout de 7 ans, et aussi savant que j’y e'tais entré. Mon père, bon Polonais, gémissait sur la servitude de son payset se mit a la tète des mécontens, mais leur conspiration ayant été découverte, nous n’eümes que le temps de prendre la fuite, et nous nous rctirames Francfort, oü je lepris mes etudes, après les avoir négligécs pendant deux. ans. Je finit toutes mes classes en cinq ansel deux ans après je prit le bonnet de docteur. Mes parens délibérèrenl sur l’état qu’ds me feraient embrasser. Mainau voulut me faire curé, c’cst, disait-elle une vie d’élu dans ce monde et daus 1’autre. Je veux qu’il soit médecindit mon père s’il réussit il marchera a la fortune et a l’nnmortalités’il ne réussit pas il fera comme tant d’autres, qui vivent aux dépens de ceux qu ils tuent... Et la vindictc publique, reprit ma mere Bah! onoubiie bien vite ce que la terre h reconvert, et puis c’est Jean qui rit et Jean qui pleure; si des enfans et des orpheliues gémissent sur la porte de ce qu’ils out de plus précieux d’iitie part, d’une autre les collatéraux de quelques oncles ou cousins sont loin de vouloir accuser les médccins. I I 1826. 18'26. ‘e~Blad. 1 vogelken lag gedaen de; en de me daeden inynbeer men zoud ;t zien vcr- 1 om eene torlogen en maegd ge- monument te maeken? erge Ide met :r gemaekt, e la franchise distingue les eu avec un vivent bien rent dans les tidus de«’o> soyent plus nple je suis né le dégout quo fcrait jamais de déplaisir 1.® 62une ois bien plus d’un juge. ctère, ni ma e avec un e bonté quo [eminent fait mettait avec indiscretion, e disciple de eu I’honneur imée m’avait Faisons-en un avocat. C’est fort bien, ma femme, mais comme ils font serment de ne défendre que des causes justes, notre eufaui mourra de faim s’il tient k ses devoirs. Trois ans s’écoulèrent pendant qu’ds déliberèrent ainsi, et moi, ayant fait quelques mauvaises connaissances, je fis rompre les discussions en m’enrdlant sous les baunières du roi de Prusse. Après cijiq ans de service, je désertai, et fut prendre service en France, ou j’obtint une sous-lieiitcnaiice dans le génie; et cornu c je m’étais lié avec mon lieutenant qui contrastais de taille avec moi paree qu’il était fort grand, on nousdésigna sous lesnomsdu grand et du petivgénie ce sobriquet me déplut, au point qu’en ayant mis l’épée a la main avec le fils de mon colonel, j’eus le malheur de le tuer, et, pour éviter les recherches, je m’enróla sur un corsaire.... Combien de temps avez vous servi dans le géni Huit ans. Après 3 ans dé campagnesje devint lieutenant, lorsqu’un brick nous aména prisonniers en Angleterre, oil j’eus le temps de rn’ennuyer pendant quinze ans. Mais, ayant faitcounaissance avec un capitaine américain, il parvint k me faire evader j’arrivai malade, a Baltimore, oü, après avoir mange ce qui me restait, et toujours affligé d’une espece de splin, je me fis maltre d’école. Après douze ans de séjours en cette ville, oü j’avais ramassé une forte somme d’argent, je résolus de Ie faire valoir. Je partis pour la Martinique, oh je fis le commerce des liquides; cette branche m’ayant réussi au-delk de mes espérances, je me trouvais, après deuze ans de travail, maltre d’une fortune considerable. Je me mis dans la tète de voyager je' parcourrais, pendant dix ans, toute l’Europe, l’Aménque méridionale, et une partie de 1’Asie, lorsque nous fumes captures par un corsaire algérieuP, dépouillés etjeltés au bague oü je gémis cinq ans, après q'itl temps on nous racheta pour nous rendre a la liberté.

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Het Advertentieblad (1825-1914) | 1826 | | pagina 7