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BURGERSTAND DER STAD VEURNJE.
3.de Kwartaal 18’.6.
Geboorten
Aflyvigbeden
Huwelyken
Geboorten
Aflyvigbeden
Huwelyken
I Geboorten
September. I Aflyvigbeden.
anglais, tue quelques hommes al r_
par une autiebordée qui brise le mat de hune de 1’ctincmila fumée
rcconnait parcequ’il combat en manches de chemise; sou regard
intrépide enflamme ses braves compagnons; tout a coup il sc saisit
d’une hache, donne le signal de labbordagc. Le feu cesse ct le
crampon est jetté; la fumée qui s’est dissipéelaisse voir Faction
a dé ouvert; e’est le cap.taine qui le premier a sauté sur le pout
eni.emi il fait voler la mort au'our de lui. Son ennemi vaincu,
amène son pavilion ct le chef lui remet sou epee. Celui-ci, toujours
généreuX, la lui rend Les vainqueurs et les vaincus enlrent dan s
le port; I’admiration est dans tons les cceurs. A peine le vainqueur
a-t-.l mis p ed a terre qu’on 1’entourre, qu’on le félicite, et scs
amis le par.ent en triomphe. Le capitaine d'nifanterie qui ne 1’avait
pas perdu de vue, s’approchc de la foule, et, le repentir dans les
yeux, lui tend la main n’ayant que la force de lui demander pardon
de l’avoir méconnu. Jc vous attends domain a dejeuner dit
le héros, en lui pressant la main. Celui-ci s’y rends, et, après
lui avoir reuouvellé ses excuses et exprimé son admiration, due
put s’empêcher de lui témoigner sa surprise sur la conduite qu’il
avait tenue avec luict qui contrastait si fort avcc ceile dont il
avait élé temoin la veille. Le héros, pour toute réponse, ouvrit une
porte donnant dans la place a manger oil se trouvaient sa femme et
scs deux enfiins qui semblaient réunir ei t ’eux toutes hs graces
et toutes le* perfections.... L’homme, lui dit-il alors, sc doit tout-entier
k sa patrie, et nulle consideration ne peut le détourncr de ce
devoir sacré! inais celui-ci rcmpliil appartient i sa femme et
5 ses enfans; et il est comptablc devatit Dieu et la sociéte' de
la moindre goutc de sang qu’il prodiguerait pour d’autres que
pour eux. La confusion du capitaine fut a son comple, inais le
héros le pressant dans scs bras, la fit cesser en lui demandant
jon amitié.
Je regrette que, dans le cours de mes Reflexions, ce soit la le
seul trait d’héroisme en ce genre que j’aurais a citer.
La suit? a tin autre N.°
anglais, tue quelques hommes a bord du francais; celui-ci re'pond
par uue autie bordée qui brise Icmat de hune de I’ennemi; la fumée
empêche de distinguer lescorubattans hors le capitaine franjais qn’oii
rcconnait parcequ’il combat en manches de chemise; sou regard
intrépide enflamme ses braves compagnons; tout a coup il se saisit
crampon est'jetté; la fumée qui dissipék laisse yoi
1 premier a saute
de lui. Sun ennemi vaincu
pavilion ct le chei lui remei son epee. Gelui-ci, touioui
la lui rend Les vainqueurs ct les vaincus enlrent dan s
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