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Bt si je ne te troüve en ce vaste univers,
Je veux, pour te cherclierparcourir les eufers! 1
J’y veux de Prpserpine ejilcver la toilette.
Je satirai t’y trouver, mon eponge discrete,
Pui'se-tu. juste ciel, repondre i ce désir!
Dussais-je, cn la trouvant succomber de plaisir....,
Elie dit, ct soudin une source de larmes,
Calmèrent son courroux en innondant ses charmes:
G and Dietl, dit-clle alors, si mes efforts sont vains,
Fait tomber mon eponge entre de bonnes mains....
Mais la belle en ses vceux ne fut point exaucée
Qui trouva cctte eponge une devergondee,
Qu’on nomine cn ce bamcaux la sale Janeton,
Qui porte, sans l’óter, le meme cotillon,
Depuis que de nos preux la marche triompliale,
Er.vahit des francais 1’augustc capitale
Et que notre Lion de toils terns indompté,
Sut vaincre, en s’éveillant, ce conquérant vanté.
La pudeur, Jancton, peut fort bien te faire grace,
Car ton corps reconvert d’unc croute de crasse,
Ne parait laisser voir a travers tes haillous
Que des [arrêts vètus par des noirs pantalons...
O! combien je tc plains, eponge infortunec!
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Toi qui, d’un pur nectar tut toujours imbibce,
En portant désormais de feetides odeurs,
Tu n’exalcra plus le doux parfum de fleurs.
me plcrsifflez, monsieur, dit-clle alors toutc cn colcrc; ct le moyen
répliqua le vérificateur d’etre sétieux avee une sorcière.
Cette affaire fit du bruit, les journaux cn parlaient. M.r L.
ayant eu le tort de lui donner cinquantc ans; elle répliqua
qu’clle n’avait que huit lustres ct deux olympiades, ce qui veut
dire je n’ai pas la cinquantaineil s’en faut plus de trois ans.
Elle s’était aussi flattee qu’clle tenait son cachemirc de l’amilié
de 1’impcratiice, cc qui lui mérita la question suivante vous
I’ainicde l’iinpératrice, ignorcz-vous ccttesentence de Voltaire, vous
qui ètes scnséc tout connaitre.
Auiitic, don du Cieldoux present que les rois sont assez tnal-
heureux pour nc connaitre pas, mais ces gens nc peuvent pas
tout savoir, car
Les sorciers nc sont pas ce qu’un vain pcuplc pense
Notre crédulité fait toute leur science.
La sibylle ayant été bien accueillie du souverains en reciit una
bague de prix, et annon^a cctte heureuse nouv/rlle au public, cn
la iaisant inscrcr dans 1’Oracle, et finit son article en ces termes
J’espére que M.r L. se gardera bien de me prendre mon bijoux
inland ie repasseraih llertaina quoi M.r L. répondit, qu’clle pouvait
etre fort tranquille a ce sujet en ajoutant que si jamais, ce
qu’elle appelait son bijoux, était pris, il pourrail bien dire:
lavabo mantis' meas.
