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RÉFLEX1ONS SUR LE DUEL. 1’artif.,
Ou suite de la réponse Mr. le C. TV. (Voyez. notre N.°.
Hé quoii s’éciie M.r le C. N., un galant homme pourrait ctre
impunément insulté par un faquin qui se repose sur la faiblcsse-
'des lois contre ces sortes de debts; et un militaire réjoindrait
«on régiment sans savoir si les tribunaux l’ont vengé. C’qst alors,
coutinuc-t-il qu’un colonel ferait bien de mettre des cadenats aux
rupees, etcCe colonel aurait tort, monsieur, un militaire peut
tnontrer avec orgucil le glaive dont il se servit avec honneur an
/champ de la victoirc, tandis qu’il ne peut contempler sans reinords
celui aver, lequel il versa le sang de son frere dans un combat
singulier. Portez vos épées, messieurs,' mais ne vous en servez que
pour le soutien du tróne et le maintieu de nos droitsct sia
l’aide de ccttc épee, vous avez pn arracher une malheurcuse victime
q‘des mains de ses ravisséurs, vous nel’aurez point portc inutilcment.
Quant a la faiblesse des lois dont vous vous plaigncz; vous ne
voudriez pas, sansdoute, qu’une insulte fut punie cotnme un crime
capital? Mais, tel qui frémirait d’horreur s’il voyait le misérable
qui a volé un pain recevoir le cliatiment réservé a un assasin,
n’hcsiterait pas a donner la mort en champ clos, a celui qui, par
vivacité ou par défaut d’usage ou d’éducationaurait dit cela
n’est pas vrai etc... On galunt homme pourrait se voir insulté
par un faquin. He quoi M.r, dans la supposition que le duel
fut permis, un galant homme pourrait-il, sans s’avilirse battre
avec un faquin? Ne descend on pas jusqu’a celui avec lequel on
se mesure Du. temps de la féodalité un noble ne perdait-il pas
ses titres en'se battant avec un vilain. (1)
(i) On appellait Vilain ceux quin’étaient pas nobles minne,
du temps de Napoléonles militaire» appellaient Pékins tons
ceux qui ne portaient pas l’uniformece qui donna lieu a une
excellente réplique de la part de Mr. de Talleyrand-Périgord
un colonel qu’il clvait invité s’étant fait attendeele premier
luien fit un aimable reproche. Kotre altesse me pardonnera dit
l’officierj’ai été arrété par un pékin. Qu’est-ce qu’unpékin S’il
vousplait Excuse», monseigneurrépondit le colonelmais nous
autres soldatanous appelons pékins tous ceux qui ne sont pas
militaires. J’entendsreprit le ministree’est ainsi que nous
^appelons militaires tous ceux qui ne sont pas civils.
J’ai dit que les nobles ne pouvaient point se battre avec des
roturiersmais le fait est qu'ils ne pouvaient pas mème se battre
entr’eux s’ils n’avaient les mimes titres ou le méme nomb're de*
quartiersainsi un nouvellement dnobli ne pouvait aspirer a
l’honneur de se faire couperla gorg- par un ancien. Ne serait-il
pas ridicule de croire qu’un arbre vaudrait moins que les branches
qu’il produitet l’on voudrait cependant que les descendans
d’un homme qui a grave ses titres de noblesse avec la pointe de
ton épée et scellé de son sangseraient plus respectables que
lui, tandis quepour apparteuir a l’ordreils ne se sont souvent