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le Veurne, benoemd Norbertus Ferdinandus Demaziered<
welken den i3 dezer maend geïnstitueerd is geweest; en zj
kantoor, in de klaver-stracten.® 8, geopend heeft, alwaec li
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REFLEXIONS SUft LE DUEL. 6.™' Partie.
Suite et fin de la réponse a M.r le C. N.
Non, monsieur le C. N., je ne suis pas devenu un partisan d
coups de poings, je veux que les tribunaux veilgent nos offense
la socie'té les a institués pour cela. Mais vous me permettez c
nous observer ici que vous deviez de vos principes, et que voi
donnez des armes contre vous-mème en bliinant cette méthode
Vous fondez la légalité du duel sur l’antiquité de sou institutioi
mais la manie de se servir des armes que la nature nous a don
n’est-elle pas plus ancienne que celle que la barbarie nous suggjr
cn nous armant du fer et du feu.
L’anecdote de votre colonel prouve que son aversion contre
duel n’etait qu’en théorie et nullement en pratique, et malg
son exemple que vous me conseillez de suivre, je ne persister
pas moi ns dans des principes qu’une longue suite d’expérienc
m’a fait adopter. D’autrcs asscz sans moi ont vanté ce fatal préjuj
qui arme 1’ami contre son ami, le parent contre son parent,
frère..... Je m’arrête.... ma plume s’échappe de mais mains....
En i8i4> un jeune seigneur Russe, accompagné de son gouverneu
alia visiter 1’Italie a son passage a Berlinil fut invite a u
fète qui se donna a la cour. Un major prussien mistifia le jeui
Busse sans que celui-ci s’en apperjut. Mais un ami oflicieux pi
soin d’en informer le père du jeune homme.
Le jeune seigneur, de retour chez son père, fut question!
par lui sur les événemens de son voyage; mais comtne il n’av;
dit mot sur celui de Berlinson père en detnanda la raiso
quand la naivité du fils lui prouva qu’il n’avait rien coinpris
Badinage; son père lui qrdoiina alors ae se préparer a un nouve
▼oyage pour le lendemain,il partit lui-meme avec son Ills po
Berlin, afin d’obtenir satisfaction du major. Mais ce dernier ét.
aux eaux d’Aix-la-Chapelle, ils s’y réjoignirent. A peine arriv
qu’un cartel fut euvoyé au major qui y répondit a l’instant.
▼ieux seigneur sert de second a son fils, et ce dernier refoit de
coups d’épée, pen dangcreux a la vérité. Le père ordonne que
combat continuele mqjor a son bras pcrcé de part en part
ne peut plus manier l’épée. Le père alors fait apporter des pistole
le premier coup casse l’épaule a son fils et ce dernier puree
coeur a son adversaire. Alors le vieux seigneur, tiraut de sa poc
une chemise bordée en noir, dit voici, mon fils, cc qui dev
servir a vous ensevelir si vous aviez succombé.
Préjugé barbare et inhumain, qui étouilez 1c cri tonjours
puissant de la nature dans le cceur patcrnel, ut vous trou
des apologistes.