I )PEL. I RélL-xions, pour former ndement moment mtiment. t, rends i out eu hi ct le eu im- steraient amour- les jours son, qui itretenuc icque ses jes jours icrsuadcr Masson de mille de cette vocation rave que a creusé slionore tblic qui et si ie faire le .té, D. B. Qt I’heure iet l’épëc sant son'- nilez oue saire qui e staeten aer men ,ers zyu. gulden). I’urkyen rwegen leniLerg, cn4 g- a k.in udiuien, g. '20 k. Neder ig.25k. i 7 saclie tenir son e'pee a la main. Cette apostrophe ralume la colère de D. B., on apporte des pistolets; ce dernier tire et manque, alors Masson convient qu’il a des torts, fait ses excuses avcc dignité et tire son coup en air. Un cri dee’est a rccommencer se fait entendre; Masson essuye une seconde fois le feu de son riyal, renouvelle ses excuses et tire une seconde fois en 1’air. Le croira t-ond’aussi nobles procédés de la part d’un comédien n’ont pas désai mé les jcuncs geus. Ou ue cessc le combat que parceque les munitions sont épuisées. Le soir, on forme une cabalc au spectacle, on crie que 1’alfaire doit reconimenccr lorsqu’un colonel dcha seurs vient la terminer a coup de cravaclies, et c s jeuues gens si ardens a exciter les autres, tiennent leurs coups pour bieti comptés. Je le répéte celui qui méprisc un cartel est plus grand a tnes yeux que celui qui 1’accepte; vu qu’il a Ie courage de braver le préjugé et 1’opinion publique, et 1’on peut, je crois, braver ette opinion quand cllc n’est pas dirigée par la saine raison cct la philantropie. J’estiine au reste qu’il eu est des opinions comme de beaucoup d’autres choses dont la quantity ue constitue pas toujours la qualité. Quelle difference physique et morale doit nécessairement cxister entre la situation de 1 liominc qui se rend a un rendez vous itn- proprement dit d’honneur, et celui qui va conibattrc pour servir sa patrie; le premier sombre etsileucieux,lravailk: de pressenti mens sinistres, s’ellbrce d’aflicher un calme que son amc est loin de partager; et s’il est yéritablemcnt tranquille, e’est qu’il sc lie sur la supériorité que ses forces lui donneut sur son ennemi. L’aulro se devoue a la mort avcc la confiancc qu’inspirc une act,on honorable. C’est la, ct sruiement la, que 1’amour de sa conservation doit faire place a un sentiment plus noblecelui de se sacrifice’ au service de sa patrie. Si le premier succombe, 1’ignom me est son partage puisquo sa mort prouve I’injustice de sa cause, ft ie voile de i’oubli dc'robe ses rentes au glaive des inis! si le second meurt il resit dans les regrets de ses camarudes, d.. i. .’c Ume da ses conritoycns et dans la rcconnaissaucc pai liq.u-. bi ceivi ct survit, e’est dansj’ixil qu’il doit trouver sasuic-i<;. <t.u iie snnti-? Poursuivi par une familie dans laquelle il a riq.1i du ie deuil et la consternation, et sans cessc déchiré par d horiil les reminds. Celui-la vainqueur devenu l’objct de' la co’m’idci ntioii publique marche d’un pas assuré aux honneurs et aux recompenses. J« termine le cours de mes RélL-xions, nou pas; pa-iequ’il me manque des matières, j’en ai pour former uu gros volume, niais je sens que la chose serait trop longue pour un article de journal. Parmi les Anecdotes que je me propose de publier, plusicursauront trait a ce sujet, mais je les varierai de manicrc il cc que 1’espnt du lecteur tie soit pas toujours occupé du mime objet. Heureux si ce que j’ai dit sur le duel a profluit quelqu’effet sur 1’esprit des jeunes gens, et si j’ai pu settlement ëpargner une partielle de sang liumatu, je me croirai trop payé de mes peines et de mes veilles.

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Het Advertentieblad (1825-1914) | 1826 | | pagina 7