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PASSAGE DU KOI PAR ROULERS.
billow^,
vi<! ny vei
teldag
qui parl7«a"W'
t en
les voitures avaucent a peine, les hommes se serrentse
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rit
date le Roi cst-il passé par Rooiers? par au^‘l
Pen impoitc Telle qn’une fiancée plaine d’arnour j('10rni
I
Qttand quelle
5 qu> lie bcu cs?
I
de respect
de
se
le clochcr dont la tete
laisse flitter an g.«
au lom le triomphe et Ie bonheur. I *r
Crpendant la cavale ide a'auce vingt cavalliers en unif‘’rr°
sabraqncs incarnats, borders de blanc Elie oublie qo’1
teflgrooi’
sM'n Vr;
ivre de joie et d’espérance, met 1 habit nuptiJ ailaD
itl^nd avcc( impatience l’objit cliéii de son cmur; ainsi l.i Ono
Roulcr s’babille de vert l’einblème de l’espérance 1 ,c- as:
couronnf de flettrs, se reset de toile, de soie et de coulr"ri .’r"*! ,1
orgueillense et altière men ce les or<si 11 c
au gré des vents les couleurs nationnales el ann®"ci
loin le triomphe et le bonheur.
sabraqncs incarnats I
est bien raise; 1’impatieuce pousse les chcvaux animes, et
qu’Eolc qui tie se montre que dans la fumcc, la troupe
Veloppe de linages de poussière, et disparait dans les totirL
Le voilaVive le Roiclient mille voix dites
la Heine! répond le RoiLc Roi entre en v- - o
ciiez vivc le Hoi! criez done, disaienl les gardes R j^’er
pourquoi crier? Ne savez vous pas qu’un cceur qui parle ?e*eci
mille bouches qui client, (t) Eufin le cortege est en vl
pre‘ Den
sent dans les larges rues de Roulerset pour passer ils Passeé
■vent se serrer encore. lylc
Après deux Retires lc Roi part; la cavalcade, des confio* Oegei
la vdle oil elle quitte le Roi, retourne a la rencontre de 1’cve‘I11, ®n
de Bruges, nouvel entnopsiasme 1 Nouvclles rcjolyssanccs1 vv<
Monseigneur est entre, les cloches et le carillon out une paU5\
cependant la cloche funebre, la mème qui, avec les deux a‘,tr‘i c.jltt
grandes cloches, avail annoncé le triomphe, annonce uu trép4'j ei1
C’est un pure de familie la femme, les cnlans pleureB1 >lricr
se lamentent
Oil est le directeur de theatre, oil est Ie romancier bizarre, 4J °uvt
flserait présenter 1’entliousiasme du plaisir lc plus broyantI Jcn
cote de la tristesse la plus profoude et la plus legitime? e
ici point de spectateurs a révoltertons sont acteurs. Les 1)11
continuent de se lamenter, ks autres de rire.
Et vous, me dira-t-ou qui I’observiez? Moil Je n’etgis f T
seulement de la memo rue; et moi, qui ne m’atlache a 1» ota s,
que faute de micux je leur laissais hint jours pour r.re a Ki Bober
tour quand j’aurais lieu de pleuier. I.’insensible 11 Eh qJ,’1Z Amba
tous les jours des homines meurent une fois uu roi passe p‘d verbr
ville; dix mille personnes rient, nos chcvaux, par leur carac^jz mingy
(t) Dansles grandes émoÜionsl’anie. se repte sar r^.^viamd
mine, et s’empare de tons les rentimens du corp» op’‘ Dei
s’Hre pénetri de son objet elle abandonne enjin ses sensa^1 ‘^^laetl
ail corps, et c’est alors que tuivenl les' dérnonstrati'ns Da
les grands math ’urs I’homms ne pleure pas tout de suiter
ne rit pas dans les grandes réjouissancss.
